le 12-03-2014
Siège de l’Assemblée nationale à Ouagadougou, Burkina Faso.Wikimedia
Après l’échec de la tentative de médiation de l’ancien président Jean Baptiste Ouedraogo, c’est un retour à la case départ au Burkina Faso.
La majorité présidentielle et l’opposition préparent la conquête des militants en vue de la prochaine étape : la tenue ou non d’un referendum sur la question d’une révision constitutionnelle.
Pour l’opposition, réunie au autour du chef de file, l’état-major permanent de crise se réunira et adoptera un calendrier d’activités. L’objectif principal de cette future stratégie est empêcher la tenue d’un référendum au Burkina Faso jusqu’à la fin du mois de juin 2014.
« Au-delà cette date, il serait difficile de réviser les listes électorales et organiser un referendum dont les résultats seront acceptés par tous », prévient un membre de la délégation de l’opposition ayant participé à la dernière tentative de négociation.
Quant aux démissionnaires du parti au pouvoir, c’est la campagne d’information et de sensibilisation qui continue.
« On va toujours s’opposer. Pas question d’accorder un sursis au président Blaise Compaoré. C’est à la commission électorale de prendre les dispositions nécessaires pour que la présidentielle de 2015 se déroule dans les meilleures conditions » déclare sans détour Lassané Sawadogo, l’un des responsables du Mouvement du Peuple pour le Progrès.
« Le calme avant la tempête »
De son côté, le parti au pouvoir continue l’exécution de son planning initial : mise en place de ses structures touchées par la vague de démissions, campagne d’explication et de mobilisation des militants en vue des prochaines étapes.
« Nous restons toujours disponibles au dialogue et toutes concertations, mais dans le respect des dispositions constitutionnelles. Puis qu’il n’y a pas eu d’accord, donnons la parole au peuple pour trancher » fait savoir un membre du bureau exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès.
Le Burkina Faso entre dans une période, que certains analystes qualifient comme « le calme avant la tempête ». Et l’ancien président Jean-Baptiste Ouedraodo constate que chaque camp surestime ses forces, et s’approprie le rapport de force sur le terrain politique.
Siège de l’Assemblée nationale à Ouagadougou, Burkina Faso.Wikimedia
Après l’échec de la tentative de médiation de l’ancien président Jean Baptiste Ouedraogo, c’est un retour à la case départ au Burkina Faso.
La majorité présidentielle et l’opposition préparent la conquête des militants en vue de la prochaine étape : la tenue ou non d’un referendum sur la question d’une révision constitutionnelle.
Pour l’opposition, réunie au autour du chef de file, l’état-major permanent de crise se réunira et adoptera un calendrier d’activités. L’objectif principal de cette future stratégie est empêcher la tenue d’un référendum au Burkina Faso jusqu’à la fin du mois de juin 2014.
« Au-delà cette date, il serait difficile de réviser les listes électorales et organiser un referendum dont les résultats seront acceptés par tous », prévient un membre de la délégation de l’opposition ayant participé à la dernière tentative de négociation.
Quant aux démissionnaires du parti au pouvoir, c’est la campagne d’information et de sensibilisation qui continue.
« On va toujours s’opposer. Pas question d’accorder un sursis au président Blaise Compaoré. C’est à la commission électorale de prendre les dispositions nécessaires pour que la présidentielle de 2015 se déroule dans les meilleures conditions » déclare sans détour Lassané Sawadogo, l’un des responsables du Mouvement du Peuple pour le Progrès.
« Le calme avant la tempête »
De son côté, le parti au pouvoir continue l’exécution de son planning initial : mise en place de ses structures touchées par la vague de démissions, campagne d’explication et de mobilisation des militants en vue des prochaines étapes.
« Nous restons toujours disponibles au dialogue et toutes concertations, mais dans le respect des dispositions constitutionnelles. Puis qu’il n’y a pas eu d’accord, donnons la parole au peuple pour trancher » fait savoir un membre du bureau exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès.
Le Burkina Faso entre dans une période, que certains analystes qualifient comme « le calme avant la tempête ». Et l’ancien président Jean-Baptiste Ouedraodo constate que chaque camp surestime ses forces, et s’approprie le rapport de force sur le terrain politique.
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