le samedi 8 mars 2014
Désirer un être du sexe opposé est un fait biologique et naturel sans conteste. On pourrait même dire mécanique, voire « animal ». Il répond plus à un besoin physiologique donc banal.
Et ce type de désir, lorsqu’il est voulu ou conscient, peut, et ce tout dépend, être à l’origine d’un plaisir ultérieur.
Mais dans le cas du viol, je doute fort que ce moment de lucidité ou du désir de l’autre intervient à un moment donné car le « criminel » profite et exploite sa situation de pouvoir que lui procurent son arme et le contexte d’insécurité dans laquelle la guerre se déroule afin de commettre son forfait.
Le soldat qui est incrimine se trouve en service commandé, c’est-à-dire obéissant à un ordre et à une idéologie sans laquelle toute guerre ou conquête ne se justifie.
Quand les balles sifflent, quand l’ennemi rode aux environs, quand la tension règne, même l’animal ne laisse exprimer ses sens. Comment un soldat peut alors chercher à satisfaire un besoin physiologique s’il n’et au départ encadré, verbalisé, et mandaté pour accomplir son forfait.
On peut, en condamnant un criminel, appréhender le processus qui le conduit à son crime. Dans une situation de normalité, l’image d’une femme désirée peut hanter ses nuits et ses jours et de cette répétition conduire vers le viol. Ce qui est loin d’être le cas pendant la guerre.
Le soldat armé viole une femme, une jeune fille, une vieille femme qu’il n’a jamais ni vues ni croisées avant. La femme qui se fait violer n’a jamais habité son esprit. Son acte est de prime à bord insensé, robotique, l’instant est habité par une peur dont l’arme cache le degré de son intensité.
Le viol de la femme congolaise à l’Est du Congo est un projet d’épuration, de « racialisation », de contrôle de naissance. La femme est la gardienne de la vie car elle la conserve en son sein comme elle la reproduit.
En la ciblant, non seulement, son existence comme « être », une entité à part entière, dotée de mouvement, de liberté, de volonté et de conscience, est niée.
L’acte du viol est un déni de la femme, du spécimen féminin, Il charrie avec lui l’intention de nuire à la société à laquelle la femme soumise au viol appartient.
Tout porte un sens lorsque parmi des victimes du viol se comptent des femmes âgées, des vieillards et d’enfants. Quel cauchemar fait-on subir à une veille femme qui se fait violer par un enfant dont la culture, la tradition, protège des personnes âgées.
Nous autres, quand on grandissait, les parents nous disaient qu’il fallait laisser la place aux personnes plus âgées.
L’acte du viol commis par une armée disciplinée et organisée vise avant tout à tuer l’appareil de reproduction d’une société que l’on s’assure de posséder, de contrôler, de soumettre à son diktat par un moyen que la violence.
Le viol en masse en RD-Congo ressemble fort malheureusement à une technique de contrôle forcé de naissance et ce pour un besoin d’épuration ethnique.
Les mêmes forces de tout le temps ont décidé de dépeupler la RD-Congo, la vider et non par l’esclavagisme ou la colonisation mais par le massacre de sa population.
Mais qui a décidé de la suppression des Congolais de l’univers ?
Il est à révoltant de constater le plaisir qu’éprouvent certaines personnes d’afficher sur vidéo ou à la télévision, des images de la femme congolaise violée : soit une main gauche sur la joue, en train de se demander ce qui lui est bien arrivé, soit des regards hagards, perdus, désemparées et en deuil, soit assises dans une maisonnette en désordre.
Ces images démontrent combien la société congolaise dont la femme est violée se montre toujours incompétente à assurer la protection de sa femme.
Le regard de la société congolaise vis-à-vis de sa propre femme violée la dégrade, la diminue comme elle insulte l’intelligence nationale.
Le viol de la femme congolaise doit cesser d’être une affaire individuelle ou communautaire pour devenir nationale. Ces femmes sont violées parce qu’elles sont Congolaises. Et c’est pour la cause du Congo qu’elles se font violer. Et alors !
Abandonnées par leur mari et famille, la société aura à gagner à se lancer dans un programme visant à les revaloriser aux yeux de leur propre communauté et non à leur distribuer quelques nourritures et autres morceaux d’habits.
Par exemple, intégrer certaines d’entre elles dans l’armée nationale.
La tenue militaire et l’arme feront le reste , elles ferons d’elles des gardiennes du temple. Elles se sentiront utiles à quelque chose de plus grand, à la nation pour laquelle elles ont sacrifié leur âme.
La tenue militaire est incitative car elle conduire ces pauvres hommes à considérer ces femmes sous un autre regard, celui d’admiration et de respect. Et ces femmes se trouvent dans une situation de besoin de reconnaissance.
L’armée nationale les rendra indépendantes et fières.
Celles qui ne le peuvent, la société mettrait à la place des structures de commandement dont la responsabilité leur sera confiée, au sein du clan, leur accorder des terres cultivables et des matériaux agricoles, réinscrire les autres dans des établissements scolaires dont les frais seront gratuits au lieu de ridiculiser la nation toute entière et d’attendre des draps, des marmites, ou encore du financement d’organismes étrangers.
La RD-Congo doit être un rêve s’il ne peut déjà être une passion.
Que vive alors la femme congolaise !
_______________
Mufoncol Tshiyoyo
Congoone
Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
004745007236
Désirer un être du sexe opposé est un fait biologique et naturel sans conteste. On pourrait même dire mécanique, voire « animal ». Il répond plus à un besoin physiologique donc banal.
Et ce type de désir, lorsqu’il est voulu ou conscient, peut, et ce tout dépend, être à l’origine d’un plaisir ultérieur.
Mais dans le cas du viol, je doute fort que ce moment de lucidité ou du désir de l’autre intervient à un moment donné car le « criminel » profite et exploite sa situation de pouvoir que lui procurent son arme et le contexte d’insécurité dans laquelle la guerre se déroule afin de commettre son forfait.
Le soldat qui est incrimine se trouve en service commandé, c’est-à-dire obéissant à un ordre et à une idéologie sans laquelle toute guerre ou conquête ne se justifie.
Quand les balles sifflent, quand l’ennemi rode aux environs, quand la tension règne, même l’animal ne laisse exprimer ses sens. Comment un soldat peut alors chercher à satisfaire un besoin physiologique s’il n’et au départ encadré, verbalisé, et mandaté pour accomplir son forfait.
On peut, en condamnant un criminel, appréhender le processus qui le conduit à son crime. Dans une situation de normalité, l’image d’une femme désirée peut hanter ses nuits et ses jours et de cette répétition conduire vers le viol. Ce qui est loin d’être le cas pendant la guerre.
Le soldat armé viole une femme, une jeune fille, une vieille femme qu’il n’a jamais ni vues ni croisées avant. La femme qui se fait violer n’a jamais habité son esprit. Son acte est de prime à bord insensé, robotique, l’instant est habité par une peur dont l’arme cache le degré de son intensité.
Le viol de la femme congolaise à l’Est du Congo est un projet d’épuration, de « racialisation », de contrôle de naissance. La femme est la gardienne de la vie car elle la conserve en son sein comme elle la reproduit.
En la ciblant, non seulement, son existence comme « être », une entité à part entière, dotée de mouvement, de liberté, de volonté et de conscience, est niée.
L’acte du viol est un déni de la femme, du spécimen féminin, Il charrie avec lui l’intention de nuire à la société à laquelle la femme soumise au viol appartient.
Tout porte un sens lorsque parmi des victimes du viol se comptent des femmes âgées, des vieillards et d’enfants. Quel cauchemar fait-on subir à une veille femme qui se fait violer par un enfant dont la culture, la tradition, protège des personnes âgées.
Nous autres, quand on grandissait, les parents nous disaient qu’il fallait laisser la place aux personnes plus âgées.
L’acte du viol commis par une armée disciplinée et organisée vise avant tout à tuer l’appareil de reproduction d’une société que l’on s’assure de posséder, de contrôler, de soumettre à son diktat par un moyen que la violence.
Le viol en masse en RD-Congo ressemble fort malheureusement à une technique de contrôle forcé de naissance et ce pour un besoin d’épuration ethnique.
Les mêmes forces de tout le temps ont décidé de dépeupler la RD-Congo, la vider et non par l’esclavagisme ou la colonisation mais par le massacre de sa population.
Mais qui a décidé de la suppression des Congolais de l’univers ?
Il est à révoltant de constater le plaisir qu’éprouvent certaines personnes d’afficher sur vidéo ou à la télévision, des images de la femme congolaise violée : soit une main gauche sur la joue, en train de se demander ce qui lui est bien arrivé, soit des regards hagards, perdus, désemparées et en deuil, soit assises dans une maisonnette en désordre.
Ces images démontrent combien la société congolaise dont la femme est violée se montre toujours incompétente à assurer la protection de sa femme.
Le regard de la société congolaise vis-à-vis de sa propre femme violée la dégrade, la diminue comme elle insulte l’intelligence nationale.
Le viol de la femme congolaise doit cesser d’être une affaire individuelle ou communautaire pour devenir nationale. Ces femmes sont violées parce qu’elles sont Congolaises. Et c’est pour la cause du Congo qu’elles se font violer. Et alors !
Abandonnées par leur mari et famille, la société aura à gagner à se lancer dans un programme visant à les revaloriser aux yeux de leur propre communauté et non à leur distribuer quelques nourritures et autres morceaux d’habits.
Par exemple, intégrer certaines d’entre elles dans l’armée nationale.
La tenue militaire et l’arme feront le reste , elles ferons d’elles des gardiennes du temple. Elles se sentiront utiles à quelque chose de plus grand, à la nation pour laquelle elles ont sacrifié leur âme.
La tenue militaire est incitative car elle conduire ces pauvres hommes à considérer ces femmes sous un autre regard, celui d’admiration et de respect. Et ces femmes se trouvent dans une situation de besoin de reconnaissance.
L’armée nationale les rendra indépendantes et fières.
Celles qui ne le peuvent, la société mettrait à la place des structures de commandement dont la responsabilité leur sera confiée, au sein du clan, leur accorder des terres cultivables et des matériaux agricoles, réinscrire les autres dans des établissements scolaires dont les frais seront gratuits au lieu de ridiculiser la nation toute entière et d’attendre des draps, des marmites, ou encore du financement d’organismes étrangers.
La RD-Congo doit être un rêve s’il ne peut déjà être une passion.
Que vive alors la femme congolaise !
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Mufoncol Tshiyoyo
Congoone
Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle
Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
004745007236
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