05/07/2014
Bakata-Katanga
Le député provincial Freddy Majende Bin Kanfwa a dénoncé le climat d’insécurité entretenu par les miliciens Bakata Katanga et Mai-mai dans la chefferie Kyona-Zini et dans le village Mwenge. Les habitants ont fui leurs domiciles pour trouver refuge dans les écoles et les églises.
"Joseph Kabila" s’est permis d’annoncer, dans son discours à la nation du 29 juin, que "nos forces armées ont le contrôle absolu de l’ensemble du territoire national".
Et que "(...), depuis fin 2013, il a été mis fin à la rébellion et à la guerre dans plusieurs contrées du pays (...)". Des propos qui sonnent comme un aveu selon lequel les Ba Kata Katanga et la mouvance Maï Maï ne seraient en réalité qu’une "armée secrète" au service du "clan Kabila".
C’est une sonnette d’alarme que le député provincial Freddy Majende Bin Kanfwa a tiré le week-end dernier lors d’une séance plénière de l’Assemblée provinciale du Katanga.
Président de la commission spéciale chargée d’élaborer les rapports des vacances parlementaires du district du Haut Katanga, ce parlementaire a dénoncé le climat d’insécurité entretenu par les miliciens Bakata Katanga et Mai-mai dans la chefferie Kyona-Zini et dans le village Mwenge.
Les habitants ont fui leurs domiciles pour trouver refuge dans les écoles et les églises. Il est clair que les miliciens bénéficient de la "protection" du pouvoir kabiliste.
On apprend aux termes du rapport qui a été présenté que les tristement célèbres Ba Kata Katanga et les Mai-mai ont brulé quatre villages sur l’axe Kizabi-Moba, Kamakonga, Kabulembe, Mukuba, Kamakoba et Musesha sur l’axe Pweto-Kilwa ainsi que sur les plateaux de Kundelungu.
Des habitants ont été attaqués et pillés. Des cas d’assassinat et de viols ont été enregistrés à Kasumbalesa.
Ledit rapport fait, par ailleurs, état de la présence de "coupeurs de route" sur la nationale n°1 précisément sur le tronçon Kasumbalesa-Sakania et dans le territoire de Kambove.
L’auteur de ce document attribue ce phénomène au flux migratoire. Selon lui, celui-ci favoriserait la recrudescence des actes de criminalité dont les vols, les violences sexuelles et les meurtres autour des différents sites miniers.
Au-delà de ce rapport parlementaire, l’insécurité qui prévaut dans certaines parties de la province du Katanga étonne plus d’un observateur.
Il en est de même de la facilité avec laquelle opèrent ces "forces négatives" - dans une région privilégiée, réputée comme étant le "fief" de l’actuel chef de l’Etat - ne cesse de surprendre.
D’aucuns n’hésitent plus à suspecter l’existence des complicités au niveau le plus élevé de l’Etat. "Les Congolais ont la mémoire courte, commente un analyste. Ils ont oublié que les Ba Kata Katanga et la nébuleuse Maï Maï sont en réalité des avatars des forces dites d’autodéfense populaire créées en 1999 par le Mzee Laurent-Désiré Kabila.
Le fameux "Gédéon" en est un beau spécimen".
Certains indices laissent apparaître que "Joseph Kabila" a toujours entretenu des "relations incestueuses" avec plusieurs bandes armées mises sur pied à l’époque de Mzee LD Kabila.
Ces pseudos "patriote-résistants" n’ont jamais été désarmés et "démobilisés" au cours d’une cérémonie officielle.
Dans son allocution d’investiture prononcée le 26 janvier 2001, le successeur de Mzee avait stupéfait l’assistance en "saluant" notamment les "forces d’autodéfense populaire pour leur contribution (...)".
Dans une seconde adresse en date du 26 janvier 2002, il dira : "Le gouvernement a aussi favorisé le désarmement des groupes armés de manière à enlever aux Rwandais le prétexte utilisé pour continuer à occuper une partie du territoire national". Bizarre.
Selon certaines sources, c’est le pouvoir kabiliste qui organisa l’évasion de Kyungu Mutanga, alias Gédéon, de la prison de haute sécurité de Kasapa à Lubumbashi. C’était le 7 septembre 2011, soit deux mois avant l’élection présidentielle.
L’homme continue sa cavale sous la barbe des forces dites de sécurité. Il se permet même à haranguer la foule.
A en croire Radio Okapi, "Gédeon" aurait tenu un "meeting" le 23 mai au village Kapangwe dans la chefferie Kyona Nzini où les Ba Kata Katanga ont brûlé récemment plusieurs maisons.
Le chef milicien qui circule aussi librement qu’un poisson dans l’eau était accompagné d’une centaine de membres de sa "garde rapprochée".
Où sont passés les "James Bond" de l’Agence nationale de renseignements? Ne seraient-ils efficaces que lorsqu’il s’agit de traquer les opposants non armés?
En dépit de cette tragique réalité, "Joseph Kabila" s’est permis d’annoncer, dans son discours à la nation du 29 juin, que "nos forces armées ont le contrôle absolu de l’ensemble du territoire national".
Et que "(...), depuis fin 2013, il a été mis fin à la rébellion et à la guerre dans plusieurs contrées du pays (...)".
Des propos qui sonnent comme un aveu selon lequel les Ba Kata Katanga et la mouvance Maï Maï ne seraient en réalité qu’une "armée secrète" au service du "clan Kabila".
_____
B.A.W
Congoindépendant
Bakata-Katanga
Le député provincial Freddy Majende Bin Kanfwa a dénoncé le climat d’insécurité entretenu par les miliciens Bakata Katanga et Mai-mai dans la chefferie Kyona-Zini et dans le village Mwenge. Les habitants ont fui leurs domiciles pour trouver refuge dans les écoles et les églises.
"Joseph Kabila" s’est permis d’annoncer, dans son discours à la nation du 29 juin, que "nos forces armées ont le contrôle absolu de l’ensemble du territoire national".
Et que "(...), depuis fin 2013, il a été mis fin à la rébellion et à la guerre dans plusieurs contrées du pays (...)". Des propos qui sonnent comme un aveu selon lequel les Ba Kata Katanga et la mouvance Maï Maï ne seraient en réalité qu’une "armée secrète" au service du "clan Kabila".
C’est une sonnette d’alarme que le député provincial Freddy Majende Bin Kanfwa a tiré le week-end dernier lors d’une séance plénière de l’Assemblée provinciale du Katanga.
Président de la commission spéciale chargée d’élaborer les rapports des vacances parlementaires du district du Haut Katanga, ce parlementaire a dénoncé le climat d’insécurité entretenu par les miliciens Bakata Katanga et Mai-mai dans la chefferie Kyona-Zini et dans le village Mwenge.
Les habitants ont fui leurs domiciles pour trouver refuge dans les écoles et les églises. Il est clair que les miliciens bénéficient de la "protection" du pouvoir kabiliste.
On apprend aux termes du rapport qui a été présenté que les tristement célèbres Ba Kata Katanga et les Mai-mai ont brulé quatre villages sur l’axe Kizabi-Moba, Kamakonga, Kabulembe, Mukuba, Kamakoba et Musesha sur l’axe Pweto-Kilwa ainsi que sur les plateaux de Kundelungu.
Des habitants ont été attaqués et pillés. Des cas d’assassinat et de viols ont été enregistrés à Kasumbalesa.
Ledit rapport fait, par ailleurs, état de la présence de "coupeurs de route" sur la nationale n°1 précisément sur le tronçon Kasumbalesa-Sakania et dans le territoire de Kambove.
L’auteur de ce document attribue ce phénomène au flux migratoire. Selon lui, celui-ci favoriserait la recrudescence des actes de criminalité dont les vols, les violences sexuelles et les meurtres autour des différents sites miniers.
Au-delà de ce rapport parlementaire, l’insécurité qui prévaut dans certaines parties de la province du Katanga étonne plus d’un observateur.
Il en est de même de la facilité avec laquelle opèrent ces "forces négatives" - dans une région privilégiée, réputée comme étant le "fief" de l’actuel chef de l’Etat - ne cesse de surprendre.
D’aucuns n’hésitent plus à suspecter l’existence des complicités au niveau le plus élevé de l’Etat. "Les Congolais ont la mémoire courte, commente un analyste. Ils ont oublié que les Ba Kata Katanga et la nébuleuse Maï Maï sont en réalité des avatars des forces dites d’autodéfense populaire créées en 1999 par le Mzee Laurent-Désiré Kabila.
Le fameux "Gédéon" en est un beau spécimen".
Certains indices laissent apparaître que "Joseph Kabila" a toujours entretenu des "relations incestueuses" avec plusieurs bandes armées mises sur pied à l’époque de Mzee LD Kabila.
Ces pseudos "patriote-résistants" n’ont jamais été désarmés et "démobilisés" au cours d’une cérémonie officielle.
Dans son allocution d’investiture prononcée le 26 janvier 2001, le successeur de Mzee avait stupéfait l’assistance en "saluant" notamment les "forces d’autodéfense populaire pour leur contribution (...)".
Dans une seconde adresse en date du 26 janvier 2002, il dira : "Le gouvernement a aussi favorisé le désarmement des groupes armés de manière à enlever aux Rwandais le prétexte utilisé pour continuer à occuper une partie du territoire national". Bizarre.
Selon certaines sources, c’est le pouvoir kabiliste qui organisa l’évasion de Kyungu Mutanga, alias Gédéon, de la prison de haute sécurité de Kasapa à Lubumbashi. C’était le 7 septembre 2011, soit deux mois avant l’élection présidentielle.
L’homme continue sa cavale sous la barbe des forces dites de sécurité. Il se permet même à haranguer la foule.
A en croire Radio Okapi, "Gédeon" aurait tenu un "meeting" le 23 mai au village Kapangwe dans la chefferie Kyona Nzini où les Ba Kata Katanga ont brûlé récemment plusieurs maisons.
Le chef milicien qui circule aussi librement qu’un poisson dans l’eau était accompagné d’une centaine de membres de sa "garde rapprochée".
Où sont passés les "James Bond" de l’Agence nationale de renseignements? Ne seraient-ils efficaces que lorsqu’il s’agit de traquer les opposants non armés?
En dépit de cette tragique réalité, "Joseph Kabila" s’est permis d’annoncer, dans son discours à la nation du 29 juin, que "nos forces armées ont le contrôle absolu de l’ensemble du territoire national".
Et que "(...), depuis fin 2013, il a été mis fin à la rébellion et à la guerre dans plusieurs contrées du pays (...)".
Des propos qui sonnent comme un aveu selon lequel les Ba Kata Katanga et la mouvance Maï Maï ne seraient en réalité qu’une "armée secrète" au service du "clan Kabila".
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B.A.W
Congoindépendant
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