le 19-05-2014
Une des rares apparitions de Joseph Kony aux médias. Ici, en 2006, au Soudan du Sud.Getty Images/Adam Pletts
Le chef de la féroce rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, a nommé son fils comme adjoint, a indiqué l'armée ougandaise.
Cette nomination pourrait être un signe que la LRA perd le contrôle d’une partie de ses troupes, selon les militaires.
Il s’appelle Salim Saleh Kony, aurait 22 ans et a probablement passé l’essentiel de ces années en brousse avec la LRA, la rébellion chassée d’Ouganda en 2006 et qui survit depuis éparpillée en petits groupes aux confins de la Centrafrique, de l’est du Congo, et du Soudan du Sud. Selon les propos d’un général ougandais rapportés par l’Agence France-Presse, Salim Saleh, jusqu’ici en charge de la sécurité de son père Joseph Kony, est désormais commandant de terrain.
D’après la même source, cette promotion prouverait surtout que Kony a perdu le contact avec beaucoup de ses commandants.
La LRA, qui a ravagé le nord de l’Ouganda pendant plus de vingt ans, connaît il est vrai un sévère recul depuis plusieurs années. Les dernières attaques d’envergure du groupe remontent à 2008 et plusieurs de ses chefs ont été tués par l’armée ougandaise, appuyée par les forces spéciales américaines.
Des témoignages de déserteurs - les plus récents datent de décembre dernier - prouvent aussi que les groupes de rebelles sont disloqués sur le terrain. Certains seraient même sans contact avec leur état-major depuis plus de deux ans.
Enfin, plusieurs rapports parlent de moins de 200 combattants en activité. Le fils de Kony devient donc le numéro deux d’un mouvement très affaibli, mais qui continue de faire parler de lui au travers de la traque que lui livrent les Ougandais et les Américains bien sûr, mais aussi de brouilles diplomatiques.
Kampala accuse en effet régulièrement Khartoum d’aider la rébellion de Kony, tandis que le Soudan dément.
Une des rares apparitions de Joseph Kony aux médias. Ici, en 2006, au Soudan du Sud.Getty Images/Adam Pletts
Le chef de la féroce rébellion ougandaise de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, a nommé son fils comme adjoint, a indiqué l'armée ougandaise.
Cette nomination pourrait être un signe que la LRA perd le contrôle d’une partie de ses troupes, selon les militaires.
Il s’appelle Salim Saleh Kony, aurait 22 ans et a probablement passé l’essentiel de ces années en brousse avec la LRA, la rébellion chassée d’Ouganda en 2006 et qui survit depuis éparpillée en petits groupes aux confins de la Centrafrique, de l’est du Congo, et du Soudan du Sud. Selon les propos d’un général ougandais rapportés par l’Agence France-Presse, Salim Saleh, jusqu’ici en charge de la sécurité de son père Joseph Kony, est désormais commandant de terrain.
D’après la même source, cette promotion prouverait surtout que Kony a perdu le contact avec beaucoup de ses commandants.
La LRA, qui a ravagé le nord de l’Ouganda pendant plus de vingt ans, connaît il est vrai un sévère recul depuis plusieurs années. Les dernières attaques d’envergure du groupe remontent à 2008 et plusieurs de ses chefs ont été tués par l’armée ougandaise, appuyée par les forces spéciales américaines.
Des témoignages de déserteurs - les plus récents datent de décembre dernier - prouvent aussi que les groupes de rebelles sont disloqués sur le terrain. Certains seraient même sans contact avec leur état-major depuis plus de deux ans.
Enfin, plusieurs rapports parlent de moins de 200 combattants en activité. Le fils de Kony devient donc le numéro deux d’un mouvement très affaibli, mais qui continue de faire parler de lui au travers de la traque que lui livrent les Ougandais et les Américains bien sûr, mais aussi de brouilles diplomatiques.
Kampala accuse en effet régulièrement Khartoum d’aider la rébellion de Kony, tandis que le Soudan dément.
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