le 28-10-2014
Dans les rues de Ouagadougou, ce lundi 27 octobre 2014.Photo RFI / Yaya Boudani
Jeudi 30 octobre, les députés burkinabè doivent statuer sur le projet de loi du gouvernement portant sur la révision de la Constitution. S'il est adopté, il ouvrira les portes à une nouvelle candidature pour le président Blaise Compaoré en vue de la présidentielle de 2015.
Ce mardi, l'opposition appelle à une journée de désobéissance civile. Mais dès lundi, des femmes sont sorties dans la rue pour crier leur colère.
Avec des spatules en mains, en scandant des slogans hostiles au pouvoir, des centaines de femmes des partis politiques et des organisations de la société civile, opposées à une modification de l’article 37 de la Constitution burkinabè, ont marché pour demander le retrait du projet de loi du gouvernement.
« Nous sommes sorties avec nos spatules pour donner un avertissement à un homme qui s’entête à vouloir détruire notre pays, explique Juliette Congo, 2e vice-présidente de la fédération du centre pour le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Parce que le référendum et la révision de la Constitution vont plonger notre pays dans le chaos ! »
« Nous avons besoin simplement de dire aujourd’hui au président Compaoré que nous le respectons toujours, en tant que président, mais nous ne sommes pas d’accord avec lui. Et les spatules aujourd’hui sont un avertissement, ajoute Juliette Congo. Si à partir de minuit, Blaise Compaoré n’a pas changé son fusil d’épaule, ce sont les femmes du Burkina Faso qui vont faire la désobéissance civile ! »
Le dispositif de dissuasion mis en place par la police nationale n’a pas empêché certains de parcourir le trajet entre la Maison du peuple et la place des Nations unies de Ouagadougou.
Dans les rues de Ouagadougou, ce lundi 27 octobre 2014.Photo RFI / Yaya Boudani
Jeudi 30 octobre, les députés burkinabè doivent statuer sur le projet de loi du gouvernement portant sur la révision de la Constitution. S'il est adopté, il ouvrira les portes à une nouvelle candidature pour le président Blaise Compaoré en vue de la présidentielle de 2015.
Ce mardi, l'opposition appelle à une journée de désobéissance civile. Mais dès lundi, des femmes sont sorties dans la rue pour crier leur colère.
Avec des spatules en mains, en scandant des slogans hostiles au pouvoir, des centaines de femmes des partis politiques et des organisations de la société civile, opposées à une modification de l’article 37 de la Constitution burkinabè, ont marché pour demander le retrait du projet de loi du gouvernement.
« Nous sommes sorties avec nos spatules pour donner un avertissement à un homme qui s’entête à vouloir détruire notre pays, explique Juliette Congo, 2e vice-présidente de la fédération du centre pour le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
Parce que le référendum et la révision de la Constitution vont plonger notre pays dans le chaos ! »
« Nous avons besoin simplement de dire aujourd’hui au président Compaoré que nous le respectons toujours, en tant que président, mais nous ne sommes pas d’accord avec lui. Et les spatules aujourd’hui sont un avertissement, ajoute Juliette Congo. Si à partir de minuit, Blaise Compaoré n’a pas changé son fusil d’épaule, ce sont les femmes du Burkina Faso qui vont faire la désobéissance civile ! »
Le dispositif de dissuasion mis en place par la police nationale n’a pas empêché certains de parcourir le trajet entre la Maison du peuple et la place des Nations unies de Ouagadougou.
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