jeudi 20 février 2014
Une quinzaine de maisons sur l’avenue Tsachi située à basse altitude par rapport au niveau de la chaussée, au quartier Mpanga III, a été submergée dans la marre, après une pluie diluvienne qui s’est abattue,dans la nuit du 16 au 17 février 2014, à Kinshasa.
Ce tronçon se trouve sur deux versants. Le nord inhabité s’étend à plus de deux kilomètres et le versant sud occupé par les habitants de l’avenue Tsachi située dans la partie-Est de la commune de Kimbanseke.
Cette avenue a été totalement inondée jusqu’au bord de la grande-route du cimetière de Kimbanseke sur le parcours qui mène vers le quartier Kimfuta. Selon des personnes interrogées, les dégâts matériels sont énormes.
Mais, fort heureusement, aucune perte en vies humaines n’a été déplorée.
La plupart des biens, meubles encore sous les eaux risquent de ne plus être récupérés. C’est le cas des téléviseurs, des appareils électroménagers, des appareils électriques, des matelas ou des produits vivriers conservés dans des maisons.
Selon les estimations avancées par des témoins sur place, la surface occupée par ce " lac artificiel » est d’environ 1500 mètres de longueur et de 500 mètres de largeur, avec une hauteur de 15 mètres. Les eaux stagnantes de la pluie ont englouti les habitations et les arbres fruitiers.
Les toitures de certaines grandes maisons étaient à peine visibles. Les arbres fruitiers n’étaient reconnaissables que par leurs branches. Quelques boutiques, terrasses, maisons de communication cellulaire, de couture et de moulin à maïs ont été immergés dans cette grande marre du petit marché du quartier.
Un ingénieur ressortissant formé à l’IBTP trouvé sur le lieu du sinistre a expliqué que les habitants de cette avenue ont d’abord constaté que les eaux de la pluie précédente, c’est-à-dire, celle tombée dans la nuit du 16 au 17 février, continuaient à envahir leurs parcelles.
Les eaux qui s’étaient élevées jusqu’au niveau des genoux ont obligé les occupants de ce quartier à évacuer d’urgence.
Le désastre s’est aggravé avec l’arrivée de la seconde pluie. Les lieux les plus touchés, selon un habitué de ce quartier, sont entre autres le complexe scolaire Ntolani située à une centaine de mètres de la grande route et une partie d’une église de réveil.
Sur le versant gauche où il y a la présence des flaques d’eaux, la désolation était à son comble. Une famille venait d’occuper la maisonnette d’une pièce appelée communément studio prise en location à la veille de la tornade du 16 février.
Après avoir quitté la commune de N’Djili dans la journée du 13 février, la famille Masamba a été surprise la nuit par des inconnus qui tentaient de la sauver des innondations. Prise de peur, elle a pris ces héros pour des inciviques à mains armées. D’où, elle s’est obstinée à ne pas sortir de la bicoque.
Dans la parcelle voisine, le spectacle était quasiment le même. Une quinquagénaire avait encore à l’esprit l’amer souvenir de l’inondation sur la même avenue.
A la seule différence que plusieurs toitures avaient été emportées dans la nuit par la tempête. Une vendeuse de farines de manioc et de maïs a indiqué qu’il a beaucoup plu durant la nuit du 16 février.
" Mes produits sont restés sous les eaux, le moulin du voisin a été inondé et mes sacs restés sont toujours mouillés", s’est-elle désolé.
Ces eaux sont venues de toutes les autres avenues situées à haute altitude, mais dont le volume a vertigineusement augmenté suite à l’effondrement d’une partie du mur de l’enclos par les concessionnaires d’une église de réveil.
Il ressort des mêmes sources que l’eau montait toute la nuit à une allure surprenante. Visiblement, les eaux ont stagné. Rien ne renseignait sur l’écoulement des eaux.
Car, l’avenue Tsachi se situe à basse altitude par rapport au niveau de la chaussée.
Le désastre n’a pas manqué d’attirer la curiosité des passants. Exaspérés, ces derniers ont déploré le manque de secours d’urgence en faveur des sinistrés. Il faut attendre plus de trois semaines pour voir ces eaux assécher sous l’effet de l’évaporation. Car, sous cette marre, se forme déjà une nappe artificielle qui bloque son assèchement, a-t-on expliqué.
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Simard Simon TSOUMBOU
Une quinzaine de maisons sur l’avenue Tsachi située à basse altitude par rapport au niveau de la chaussée, au quartier Mpanga III, a été submergée dans la marre, après une pluie diluvienne qui s’est abattue,dans la nuit du 16 au 17 février 2014, à Kinshasa.
Ce tronçon se trouve sur deux versants. Le nord inhabité s’étend à plus de deux kilomètres et le versant sud occupé par les habitants de l’avenue Tsachi située dans la partie-Est de la commune de Kimbanseke.
Cette avenue a été totalement inondée jusqu’au bord de la grande-route du cimetière de Kimbanseke sur le parcours qui mène vers le quartier Kimfuta. Selon des personnes interrogées, les dégâts matériels sont énormes.
Mais, fort heureusement, aucune perte en vies humaines n’a été déplorée.
La plupart des biens, meubles encore sous les eaux risquent de ne plus être récupérés. C’est le cas des téléviseurs, des appareils électroménagers, des appareils électriques, des matelas ou des produits vivriers conservés dans des maisons.
Selon les estimations avancées par des témoins sur place, la surface occupée par ce " lac artificiel » est d’environ 1500 mètres de longueur et de 500 mètres de largeur, avec une hauteur de 15 mètres. Les eaux stagnantes de la pluie ont englouti les habitations et les arbres fruitiers.
Les toitures de certaines grandes maisons étaient à peine visibles. Les arbres fruitiers n’étaient reconnaissables que par leurs branches. Quelques boutiques, terrasses, maisons de communication cellulaire, de couture et de moulin à maïs ont été immergés dans cette grande marre du petit marché du quartier.
Un ingénieur ressortissant formé à l’IBTP trouvé sur le lieu du sinistre a expliqué que les habitants de cette avenue ont d’abord constaté que les eaux de la pluie précédente, c’est-à-dire, celle tombée dans la nuit du 16 au 17 février, continuaient à envahir leurs parcelles.
Les eaux qui s’étaient élevées jusqu’au niveau des genoux ont obligé les occupants de ce quartier à évacuer d’urgence.
Le désastre s’est aggravé avec l’arrivée de la seconde pluie. Les lieux les plus touchés, selon un habitué de ce quartier, sont entre autres le complexe scolaire Ntolani située à une centaine de mètres de la grande route et une partie d’une église de réveil.
Sur le versant gauche où il y a la présence des flaques d’eaux, la désolation était à son comble. Une famille venait d’occuper la maisonnette d’une pièce appelée communément studio prise en location à la veille de la tornade du 16 février.
Après avoir quitté la commune de N’Djili dans la journée du 13 février, la famille Masamba a été surprise la nuit par des inconnus qui tentaient de la sauver des innondations. Prise de peur, elle a pris ces héros pour des inciviques à mains armées. D’où, elle s’est obstinée à ne pas sortir de la bicoque.
Dans la parcelle voisine, le spectacle était quasiment le même. Une quinquagénaire avait encore à l’esprit l’amer souvenir de l’inondation sur la même avenue.
A la seule différence que plusieurs toitures avaient été emportées dans la nuit par la tempête. Une vendeuse de farines de manioc et de maïs a indiqué qu’il a beaucoup plu durant la nuit du 16 février.
" Mes produits sont restés sous les eaux, le moulin du voisin a été inondé et mes sacs restés sont toujours mouillés", s’est-elle désolé.
Ces eaux sont venues de toutes les autres avenues situées à haute altitude, mais dont le volume a vertigineusement augmenté suite à l’effondrement d’une partie du mur de l’enclos par les concessionnaires d’une église de réveil.
Il ressort des mêmes sources que l’eau montait toute la nuit à une allure surprenante. Visiblement, les eaux ont stagné. Rien ne renseignait sur l’écoulement des eaux.
Car, l’avenue Tsachi se situe à basse altitude par rapport au niveau de la chaussée.
Le désastre n’a pas manqué d’attirer la curiosité des passants. Exaspérés, ces derniers ont déploré le manque de secours d’urgence en faveur des sinistrés. Il faut attendre plus de trois semaines pour voir ces eaux assécher sous l’effet de l’évaporation. Car, sous cette marre, se forme déjà une nappe artificielle qui bloque son assèchement, a-t-on expliqué.
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Simard Simon TSOUMBOU
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