dimanche 3 août 2014

''Joseph Kabila'' à l'épreuve de la loi de la rue!

Le 4 août prochain est date prise. 

A l'appel de l'UDPS, les populations kinoises vont rallier la place Sainte Thérèse, dans la commune de Ndjili, pour sonner le glas de la dictature d'occupation qu'incarne ''Joseph Kabila''. 

Cette manifestation qui tombe à point, surtout après l'appel d'Obama aux dirigeants africains de ne pas faire usage d'armes à feu contre des manifestants à mains nues, est un test grandeur nature pour le ''régime'' illégitime de Kinshasa' dont la soldatesque est connue pour avoir la gâchette facile.

Les mercenaires à la solde de l'imposteur venu du Rwanda tireront-ils sur la foule, ne tireront pas? C'est la grande question mais aussi le nœud gordien d'une posture plus qu'indélicate pour le terreux de Kingakati, qui par le passé n'a pas hésité à faire tirer sur des manifestants pacifiques, surtout après le hold-up électoral.de novembre 2011. 

Et, donc, tout va se jouer sur l'usage ou nom de la violence gratuite.

Le dictateur à l'identité douteuse est dans de beaux draps. Sous pression partout, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, il se rebiffe en voulant tenter un baroud d'honneur : tripatouiller la Constitution, exercice, par le temps qui court, que ne peuvent tolérer ceux par la volonté de qui il tire son arrogance et nargue le peuple congolais qui, du reste, l'a prié, à deux reprises par la vérité des urnes en 2006 et 2011, à rentrer chez ''lui''.

Déjà sans aura et avec un pouvoir complètement érodé, les appels des Yankees raisonnant encore dans ses oreilles boueuses, a-t-il vraiment une marge de manœuvre? 

Des observateurs avisés ne parient pas grand chose sur ses chances de faire tirer sur la foule et s'en sortir. D'ailleurs, pour beaucoup, il accélérerait la fin de son règne quasi-inéluctable s'il osait la manière forte et occasionnait une nouvelle boucherie.

Du coup, la panique l'a gagné au point de devenir insomnieux. Misère! Dans le cercle de ses thuriféraires, le climat est tout aussi délétère. 

Personne ne sait comment cette manifestation va finir et on craint les effets du ''massacre'' des étudiants de Lubumbashi sous Mobutu. Certains imaginaient même faire partir leurs familles, mais par où sortir, Boshab en connaît quelque chose!

Finalement, mardi sera gras ! 

Les kinois de façon particulière et les congolais en général, jouent donc leur destin. Lassés d'être les ''dindons de la farce électorale'', les congolais ne rêvent que d'une opportunité pour en découdre avec un conglomérat d’aventureux qui n'a que trop versé dans des méfaits et des crimes qui durement endeuillent la nation congolaise. Des crimes qui ne peuvent perdurer!

Demain, donc, le début de la fin? 


Demain, le peuple congolais s'assume? Kinois et Kinois, un seul mot d'ordre : soulevez-vous. La rue appartient au peuple, prenez la et rendez la lui!!! .
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Mohamed Mboyo Ey'ekula

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