mardi 4 janvier 2011

Côte d’Ivoire : Ouattara déçoit les médiateurs de la Cedeao et de l’UA











Alors même que les médiateurs de la Cedeao et de l’UA en Côte d’Ivoire, n’ont pas encore pondu de communiqué final sanctionnant les séances de travail qu’ils ont eues avec le Président de la République de Côte d’Ivoire, Sem Laurent Gbagbo et l’opposant, le candidat malheureux Alassane Dramane Ouattara, ce dernier, à l’insu des médiateurs africains, a organisé hier une conférence de presse diffusée sur sa radio pirate. Juste après le départ de ces médiateurs de l’hôtel du Golf, pour une seconde rencontre avec le Président Gbagbo à son domicile.
Alassane Dramane Ouattara lors de cette conférence de presse, a rejeté d’un revers de la main, toute forme de discussion et de dialogue. Fermant du coup la porte à toute négociation face aux émissaires de la Cedeao et de l’UA. Tenant seul le crachoir au cours de cette conférence de presse juste après le départ des émissaires pour le domicile du président de la République qui les avaient déjà reçus au Palais, pour une seconde rencontre, Ouattara a de son point de vue, clos la médiation de la Cedeao et de l’UA de façon unilatérale.
Sans aucun respect pour ces émissaires, le candidat malheureux à la dernière présidentielle ivoirienne s’est arc-bouté sur les premières déclarations de la soi disant communauté internationale qui, il faut le rappeler, n’avait jusque- là, aucune information véritable sur les fraudes et les exactions commises dans certains départements contrôlés par les rebelles d’Alassane Ouattara non désarmés. Le Mauvais perdant de la présidentielle se cachant derrière la Cedeao, invite celle-ci à envahir militairement la Côte d’Ivoire pour enlever le président démocratiquement élu. Pour que lui, le candidat fraudeur de la communauté internationale (la France en tête) s’installe au Palais Présidentiel ivoirien.
Le comble, Alassane Ouattara refuse toute initiative de recomptage des voix, chose qui aurait pu faire émerger dans la transparence, la vérité. Comportement qui a gêné les médiateurs africains.
Par Francesca Adeva 

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