samedi 19 mars 2011

La guerre secrète de l’Elysée : l’ Opération Palais

La guerre qui a cours actuellement en Côte d’Ivoire n’a pas du tout l’allure d’une guerre civile, appelons les choses par leur nom, c’est tout bonnement une agression internationale contre la Côte d’Ivoire dont le commanditaire principal, maître d’œuvre et maître d’ouvrage, reste la France.
A preuve, selon certaines sources de l’Hexagone, une réunion secrète d’une coterie aurait eu lieu la semaine dernière sous l’égide de Sarkozy au Palais de l’Elysée à Paris. Etaient associées à cette réunion, une pléthore de personnalités politiques françaises de tous bords :

- Sarkozy lui-même, président de la République.

- Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, anciennement Secrétaire général de l’Elysée avec en charge le dossier ivoirien ;
- Christine Lagarde, ministre de l’Economie et des Finances ; Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères
- Michèle Alliot-Marie dite Mam limogée dernièrement qui a eu à gérer ce dossier, en tant que ministre de la Défense et ministre des Affaires étrangères.
- Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères de feu François Mitterrand.
- Laurent Fabius, ancien premier ministre de François Mitterrand.
- Jack Lang, ancien ministre mitterrandien, depuis août 2010, conseiller spécial aux Nations unies sur la piraterie, donc proche collaborateur de Ban Ki-moon.
- Bertrand Delanoë, maire socialiste de Paris.
- Jacques Toubon, ancien ministre chiraquien qui a représenté le Président Jacques Chirac.
- Martine Aubry et Ségolène Royale invitées toutes deux à cette réunion ont brillé par leur absence en déclinant l’invitation.
Cet aréopage hétéroclite de personnalités françaises avait à l’ordre du jour, un seul point : La situation en Côte d’Ivoire.
Elle fait suite à deux raisons essentielles :
La première est d’ordre économique : Bolloré, Bouygues, les responsables de Bnp Paribas et de la Société générale de banque d’un commun accord seraient allés voir le président Sarkozy et se plaindre de ce que cette crise post-électorale qui s’est installée dans la durée au lieu des 48 h prévues par le plan de nettoyage du régime de Gbagbo, aurait des conséquences graves sur leurs Affaires en Côte d’Ivoire en particulier, mais aussi dans toute la zone africaine.
Par conséquent, il fallait faire quelque chose d’urgence pour endiguer les pertes financières énormes qui prenaient à tout point de vue l’allure catastrophe irréversible.
Il serait question d’un ultimatum posé par les banques et les entreprises en perte dans cette affaire, à l’Elysée. En effet les plaignants auraient mis l’Elysée en demeure régler la crise sinon ils envisageraient d’aller négocier avec Gbagbo pour retrouver leur marché qui s’effritent et qu’ils risquent à terme de perdre. Ce qui serait un échec grandiloquent pour le locataire de l’Elysée déjà embourbé dans d’autres cuisants échecs.
La deuxième raison concerne l’échec de l’écomog, malgré tous les moyens financiers et logistiques investis, à trouver des marques et avoir des marges de manoeuvres ; sans oublier la population ivoirienne hostile, ce qui dément les bruits des médias français, et qui risqueraient de s’en prendre non seulement aux soldats mercenaires ecomog, mais encore aux populations civiles originaires des pays engagés dans cette aventure de déstabilisation de la Côte d’Ivoire.
Les sources font également état de la mort d’une trentaine de bidasses français qui accompagnaient une opération des rebelles déjouée par les troupes loyalistes ivoiriennes. Ces morts sont aujourd’hui cachées même aux familles pour éviter que les conséquences ne nuisent au plan de déstabilisation de la Cote d’Ivoire. Une victoire et la chute de Gbagbo pourrait dit-on à l’Elysée faire passer la couleuvre la trentaine de soldats serait déclarée victimes de l’armée de Gbagbo qui aurait voulu se venger en s’attaquant aux troupes françaises stationnées en Cote d’Ivoire. Les corps seraient actuellement en souffrance à Sebroko, siège de l’Onuci en attendant la mise en oeuvre la guerre éclaire prévue pour mettre fin au régime de Laurent Gbagbo avant la première semaine d’avril.
L’Elysée parlerait d’une « Blitz Krieg » guerre éclaire à l’allemande qui ne doit pas durer plus de 48 heures. Un seul objectif, prendre le Palais présidentiel et le RTI quel qu’en soit le prix. Pour réussir l’opération l’Elysée voudrait avoir les coudées franches et surprendre en se passant d’introduire le cas devant le Conseil de sécurité à l’Onu.
Il serait aussi prévu de ne pas en informer les Français de Côte d’Ivoire, de peur que l’affaire ne s’évente en cherchant à éviter ou minorer, les dégâts collatéraux.
Un plan d’occupation et de blocage aurait été sommairement établi, visant :
- le contrôle de l’espace aérien ivoirien.
- la prise, le jour J de l’aéroport de Port-Bouët par la Force Licorne,
- le blocage des deux ponts et l’Autoroute du Nord pour éviter toute velléité de résistance de la part des patriotes (Treichville, Marcory, Koumassi et Yopougon étant isolés).
- une attaque combinée par un déluge de feu tous azimuts du ciel, sur les Fds pour anéantir toute défense ; une offensive à partir d’Adjamé et d’Attécoubé pour prendre le Palais du Plateau, symbole du pouvoir étatique.
A cet effet, Choï aurait balisé le travail en truffant tous les bidonvilles, d’Attécoubé d’armes lourdes très sophistiquées qui seront utilisées par des éléments burkinabé, maliens et sénégalais formés pour et qui sont planqués dans ces quartiers précaires. Selon les informations, la seule commune Attécoubé contiendrait autant d’armements lourds que n’en posséderait la Garde républicaine. Un matériel de brouillage, de détection de communications et de mouvements aurait été déjà ou serait en passe d’être installé à Sebroko pour contrôler le secteur du Palais présidentiel.
Hors de la capitale, Toumodi entre autres serait quasiment infiltrée pour servir de base afin de gagner Yamoussoukro. Et pour bloquer tout renfort de soutien aux FDS, Zianouan aurait été transformée en dépôt d’armes, avec quatre significatives caches d’armes lourdes.
Et comme en prélude, les médias et les partisans de Ouattara pour afficher leur suffisances et montrer qu’ils sont dans le secret des dieux, annoncent des détonations d’armes lourdes à Adjamé, des affrontements et des morts non confirmés sur le terrain.
Quand la France arrêterait-elle ses manigances, ses mépris et ses crimes contre les peuples africains dans le seul but de spolier les ressources africaines pour nourrir ses nationaux ?
Ce pays, la France s’entend, ne peut-il pas respecter la vie et les choix des Africains et mériter autrement, par le travail et non le crime organisé, ses gains en Afrique ?

Atiglinyi

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