Par papy | 21/06/2011
‘’Le noir ne meurt pas de saleté ‘’ rétorque, Thomas qui fait la queue comme tout le monde avant d’ajouter que tant que ces grillades n’occasionnent aucun désagrément aux consommateurs, il n’ya pas lieu de s’alarmer.
En effet la situation est intenable dans plusieurs ménages .Un travailleur gabonais, nourrit deux à cinq bouches et l’augmentation des revenus préconisé par le nouveau pouvoir en faveur des travailleurs nationaux, semble n’être devenue plus qu’une vague promesse de campagne deux ans après …’’Ou est le gabon de partage qu’on nous a promis ; à cette allure nous allons immergés au lieu d’émerger’’ dit Mathieu complètement indigné .
Chaque soir, c’est la grande ruée vers les grillades à la recherche des ailes de poule braisées encore appelées ‘’NIKE’’ vendus à milles francs la brochette.
Fini le temps ou les restaurants les plus huppés de la capitale gabonaise refusaient du monde, fini l’époque des vaches grasses. L’alimentation de rue prend de l’ampleur dans les points chauds des quartiers populaires.
Nous sommes au quartier montagne sainte, le soleil est au zénith, malgré tout Mohamed reçoit des clients mis en rang pour des commandes de poisson braisé ou d’ailes de poule, c’est selon. On se bouscule pour être le premier servi dans un nuage de fumée ; normal c’est l’heure de pause pour de nombreux fonctionnaires soumis aux contraintes de la journée continue.
Le succès des grillades à Libreville contraste avec les conditions d’hygiène.
A coté du four de Mohamed, un rouleau d’emballage en aluminium, une vieille serviette servant d’essuie -tout et plus au fond de la cabane, un saut d’eau sur lequel se posent des mouches. Personne ne semble, s’en préoccuper, le temps presse, il faut vite manger pour regagner les bureaux avant 14 h le reste ne compte pas.
Nous sommes au quartier montagne sainte, le soleil est au zénith, malgré tout Mohamed reçoit des clients mis en rang pour des commandes de poisson braisé ou d’ailes de poule, c’est selon. On se bouscule pour être le premier servi dans un nuage de fumée ; normal c’est l’heure de pause pour de nombreux fonctionnaires soumis aux contraintes de la journée continue.
Le succès des grillades à Libreville contraste avec les conditions d’hygiène.
A coté du four de Mohamed, un rouleau d’emballage en aluminium, une vieille serviette servant d’essuie -tout et plus au fond de la cabane, un saut d’eau sur lequel se posent des mouches. Personne ne semble, s’en préoccuper, le temps presse, il faut vite manger pour regagner les bureaux avant 14 h le reste ne compte pas.
‘’Le noir ne meurt pas de saleté ‘’ rétorque, Thomas qui fait la queue comme tout le monde avant d’ajouter que tant que ces grillades n’occasionnent aucun désagrément aux consommateurs, il n’ya pas lieu de s’alarmer.
De ce constat du manque d’hygiène dans les lieux de grillades , certaines langues déduisent d’un essoufflement des missions d’inspection de l’hôtel de ville , en partie oui , mais d’avantage la corruption des agents commis sur le terrains , lesquels en lieu et place des amendes prévues sur la base des infractions constatées préfèrent les pots de vin qui leur sont secrètement remis par les commerçants évoluant dans ce domaine. Pour Mohamed, tout se passe par les arrangements et tout se négocie avec les coupures de CFA.
Une révolution d’habitudes alimentaires nées des effets de la cherté de la vie au gabon
Faute de mieux, on se contente de peu. Le gabonais moyen gagne 85 milles francs Cfa contre 2 à 3 cents mille francs Cfa pour un cadre moyen de l’administration publique. Les fin du mois sont difficiles à boucler, que se vêtir , se soigner , se loger ou bien se nourrir devient un défi quasi impossible à relever pour beaucoup ‘’ Nous ne produisons rien , nous sommes de simples consommateurs entièrement dépendants de l’étranger et vous savez vous-mêmes , monsieur le journaliste que les produits à l’importation sont chers à cause des taxes douanières et ceci se répercute sur le marché local ‘’ s’explique toute révoltée ; Jeannine étudiante en fin de cycle à l’UOB .
Une révolution d’habitudes alimentaires nées des effets de la cherté de la vie au gabon
Faute de mieux, on se contente de peu. Le gabonais moyen gagne 85 milles francs Cfa contre 2 à 3 cents mille francs Cfa pour un cadre moyen de l’administration publique. Les fin du mois sont difficiles à boucler, que se vêtir , se soigner , se loger ou bien se nourrir devient un défi quasi impossible à relever pour beaucoup ‘’ Nous ne produisons rien , nous sommes de simples consommateurs entièrement dépendants de l’étranger et vous savez vous-mêmes , monsieur le journaliste que les produits à l’importation sont chers à cause des taxes douanières et ceci se répercute sur le marché local ‘’ s’explique toute révoltée ; Jeannine étudiante en fin de cycle à l’UOB .
En effet la situation est intenable dans plusieurs ménages .Un travailleur gabonais, nourrit deux à cinq bouches et l’augmentation des revenus préconisé par le nouveau pouvoir en faveur des travailleurs nationaux, semble n’être devenue plus qu’une vague promesse de campagne deux ans après …’’Ou est le gabon de partage qu’on nous a promis ; à cette allure nous allons immergés au lieu d’émerger’’ dit Mathieu complètement indigné .
Chaque soir, c’est la grande ruée vers les grillades à la recherche des ailes de poule braisées encore appelées ‘’NIKE’’ vendus à milles francs la brochette.
Le gabonais autrefois si fier et méticuleux sur la qualité de son repas, ne s’en prive plus. Les temps ont changé.
Depuis leur arrivée au pouvoir, Ali BONGO et son gouvernement n’ont pas réussi à maitrisé l’inflation des prix des denrées alimentaires en dépit des déclarations de bonne intention .Demain ne fait-il pas peur dans cet avenir si lointain qu’on souhaite en confiance ?
Papy Koaci.com Libreville
Papy Koaci.com Libreville
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