lundi 20 juin 2011

Groupe de sécurité présidentielle (GSPR): Donc ils ont peur?

June 20, 2011 Autres Media
Pour recruter les éléments du groupe de sécurité présidentielle, le colonel Diomandé Vagondo a décidé d’organiser un concours. Un mode de recrutement où les mailles de filets pourraient bien laisser passer des bras armés de l’ennemi.
Ce matin, c’est la fin du concours organisé par le colonel Diomandé Vagondo, commandant du groupe de sécurité présidentielle (Gspr). Des ex-Fds ayant combattu avec des miliciens à Yopougon, ont été aperçus lors des compositions.
Au cours des épreuves, plusieurs d’entre eux ont été vus en train de concourir pour être dans la garde rapprochée du président. L’on s’interroge sur le risque que comporte l’organisation d’un concours ouvert en cette période «fragile selon le chef de l’exécutif » pour assurer sa sécurité. Plusieurs hauts gradés de la grande muette sont inquiets. Et pour cause.
Selon une source, si parmi les admis, des ex-Fds ayant combattu auprès des miliciens et mercenaires se retrouvent dans la garde rapprochée d’Alassane Ouattara, alors l’on peut imaginer le pire.
Déjà, il y a des murmures autour du colonel Vagondo sur l’opportunité d’organiser un concours pour recruter ceux qui doivent assurer la sécurité physique du numéro 1 Ivoirien. Débuté mercredi dernier, à l’Ecole de police et de gendarmerie, il a été lancé un concours demandant à tout policier, gendarme et militaire voulant faire partie de la garde rapprochée du président Ouattara, de se présenter à l’Ecole de gendarmerie, à l’Ecole de police, au sapeur-pompier de l’Indénié.
Les postulants devraient avoir un certificat d’aptitude professionnel (Cap 4). Les épreuves étaient : l’endurance en parcourant 4 kilomètres en 12 mn soit 5 tours d’un terrain de football, la natation, le grimpé à la corde et le rampé. Les résultats des épreuves physiques sont donnés sur-le-champ. Les dix premiers sont immédiatement retenus pour les épreuves écrites. Ils devraient répondre à une centaine de questions d’ordre général.
A la fin du concours, 200 militaires tous grades confondus doivent être retenus pour assurer la sécurité du président de la République, Alassane Ouattara. Les épreuves sont conduites par deux officiers. Il s’agit du Cdt Ouassénan et du Lt. Gbon. Le hic dans l’affaire, c’est le retour des ex-Fds qui étaient en fuite après la capture de Laurent Gbagbo. Ils ont fait leur apparition dès que le nouveau pouvoir a demandé à tous les militaires, gendarmes et policiers de rejoindre les rangs et qu’ils seront payés à la caisse par un agent du trésor public dans les différentes casernes d’Abidjan.

Source: Bahi K. – Nord Sud
Le titre est de la Redaction

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