Des élèves d’une école à Goma
Des millions d’enfants sont privés d’éducation à cause des viols et d’autres violences sexuelles généralisées, indique le Rapport Mondial de suivi sur l’Education pour tous 2011 de l’Unesco parvenu, mercredi 20 juillet, à l’ACP.
Le Rapport note que sur l’ensemble des viols signalés en République Démocratique du Congo, un tiers concerne des enfants et 13% des cas concernent des enfants de moins de 10 ans. Le nombre de viols non dénoncés commis dans les régions de l’Est du pays affectées par des conflits est peut être, 10 à 20 fois, supérieur au nombre de viols dénoncés, ce qui pourrait représenter entre 130.000 et 260.000 cas rien qu’en 2009, renseigne le rapport.
La violence sexuelle cause des dégâts en matière d’éducation à plusieurs niveaux, souligne le document. Les jeunes filles victimes de viols souffrent souvent des blessures physiques graves ce qui les empêche de fréquenter l’école pendant une période prolongée. Les effets psychologiques, notamment, la dépression, le traumatisme, la honte et le repli sur soi, ont des conséquences dévastatrices sur l’apprentissage.
Le rapport poursuit que nombreuses sont les jeunes filles qui quittent l’école pour avoir été violées, suite à des grossesses non désirées, à des avortements pratiqués dans des mauvaises conditions de sécurité, à la contamination des maladies sexuellement transmissibles, notamment, le VIH/SIDA ou à d’autres formes de problèmes de santé, de traumatisme, de déplacement ou de stigmatisation.
Le rapport propose d’une part qu’une commission internationale sur le viol et la violence sexuelle soutenus par la cour pénale internationale soit mise en place pour rendre compte de l’ampleur du problème, identifier les auteurs de ces crimes et évaluer les réponses des gouvernements d’autre part. Le rapport exhorte la communauté internationale à mettre un terme à la culture d’impunité qui règne en matière de violence sexuelle en renforçant la surveillance des atteintes aux droits de l’ homme qui ont une incidence sur l’éducation, renseigne le rapport .
La violence sexuelle cause des dégâts en matière d’éducation à plusieurs niveaux, souligne le document. Les jeunes filles victimes de viols souffrent souvent des blessures physiques graves ce qui les empêche de fréquenter l’école pendant une période prolongée. Les effets psychologiques, notamment, la dépression, le traumatisme, la honte et le repli sur soi, ont des conséquences dévastatrices sur l’apprentissage.
Le rapport poursuit que nombreuses sont les jeunes filles qui quittent l’école pour avoir été violées, suite à des grossesses non désirées, à des avortements pratiqués dans des mauvaises conditions de sécurité, à la contamination des maladies sexuellement transmissibles, notamment, le VIH/SIDA ou à d’autres formes de problèmes de santé, de traumatisme, de déplacement ou de stigmatisation.
Le rapport propose d’une part qu’une commission internationale sur le viol et la violence sexuelle soutenus par la cour pénale internationale soit mise en place pour rendre compte de l’ampleur du problème, identifier les auteurs de ces crimes et évaluer les réponses des gouvernements d’autre part. Le rapport exhorte la communauté internationale à mettre un terme à la culture d’impunité qui règne en matière de violence sexuelle en renforçant la surveillance des atteintes aux droits de l’ homme qui ont une incidence sur l’éducation, renseigne le rapport .
(ACP)
© Congoindépendant 2003-2011
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