Lundi, 11 Juillet 2011
L'échange d'idées sur les programmes de chaque formation politique ouvre la voie à la conception d'un projet commun de gouvernance.
Le forum de l'opposition relatif à la présentation des projets de gouvernance de chaque parti politique clôturé, le 9 juillet, a servi de cadre d'échange en perspective de la candidature unique de l'opposition. Les formations politiques de l'opposition ont, à cette occasion, décelé des divergences et des convergences y relatives.
Ce moment d'échange, organisé à l'initiative du coordonnateur de la plate-forme politique Union pour la nation (UN), Clément Kanku, est un signe manifeste de voire toute l'opposition parler le même langage pour l'alternance au pouvoir. Plusieurs partis politiques y ont été conviés à savoir, l'Union pour la nation congolaise, la Ligue des démocrates congolais (Lidec), le Mouvement pour le renouveau (MR) ainsi que le leader de la « troisième voix ». Le vice-président de la Céni, Jacques N'djoli y a également pris part.
« Autant de programmes, autant d'idées, c'est ce qui fait la richesse de notre famille politique », a déclaré le coordonnateur de l'UN. C'est pourquoi, a-t-il ajouté, nous devons mettre à profit ces assises pour concevoir un projet commun de gouvernance. Le document serait la somme de tous les programmes présentés et mis en commun pour offrir une vision claire et cohérente de notre politique une fois aux affaires.
Sous le thème « Quelle alternative pour le Congo en 2011? », ce forum organisé du 8 au 9 juillet, au centre du renouveau dans la commune de Lingwala, avait comme objectif d'éclairer la communauté tant nationale qu'internationale sur l'alternative de l'opposition à l'attention du peuple congolais. À cet effet, Clément Kanku a rassuré l'assistance quant au bien-fondé de cette rencontre appelée à doter l'opposition d'un programme censé lui éviter l'improvisation, une fois au pouvoir. « Nous ne pouvons pas nous permettre d'arriver aux affaires pour improviser et surtout nous livrer à une méthode d'essai et erreur », a-t-il affirmé.
Face aux défis à venir et à la situation actuelle du pays, le MR propose une autre voie de sortie dénommée « la nouvelle espérance, le chemin de la reconquête de notre dignité, de notre destin par le travail ». Il s'agit essentiellement d'un programme passant par l'éveil de la conscience, une prise de conscience de l'ensemble du peuple congolais pour la refondation de la RDC.
Selon Valentin Kabengele, secrétaire général adjoint du MR, sa formation propose comme piste aux problèmes congolais la mise en place d'une économie libérale ou l'intervention de l'État consistera à orienter de manière rationnelle les investissements, assurer un meilleur aménagement du territoire et lancer les grands travaux d'infrastructures. La redistribution équitable des richesses du pays devra contribuer à élever le niveau de la vie des populations.
Le secrétaire général de la Lidec, Hubert Mendela a réitéré sa demande relative à l'organisation des débats télévisés pour départager les candidats de l'opposition à la présidentielle. « L'avenir de ce pays dépend du choix que notre peuple va opérer bientôt. Garder les mêmes dirigeants, c'est enfoncer davantage notre pays dans le gouffre. Mais faire un bon choix judicieux, c'est permettre au peuple congolais de vivre une nouvelle gouvernance basée sur des valeurs républicaines, la compétence et l'intérêt général », a conclu Clément Kanku Bukasa.
Jules Tambwe Itagali
Photo : Hubert Mendela, Clément Kanku et le professeur Kalele Ka-bila
Le forum de l'opposition relatif à la présentation des projets de gouvernance de chaque parti politique clôturé, le 9 juillet, a servi de cadre d'échange en perspective de la candidature unique de l'opposition. Les formations politiques de l'opposition ont, à cette occasion, décelé des divergences et des convergences y relatives.
Ce moment d'échange, organisé à l'initiative du coordonnateur de la plate-forme politique Union pour la nation (UN), Clément Kanku, est un signe manifeste de voire toute l'opposition parler le même langage pour l'alternance au pouvoir. Plusieurs partis politiques y ont été conviés à savoir, l'Union pour la nation congolaise, la Ligue des démocrates congolais (Lidec), le Mouvement pour le renouveau (MR) ainsi que le leader de la « troisième voix ». Le vice-président de la Céni, Jacques N'djoli y a également pris part.
« Autant de programmes, autant d'idées, c'est ce qui fait la richesse de notre famille politique », a déclaré le coordonnateur de l'UN. C'est pourquoi, a-t-il ajouté, nous devons mettre à profit ces assises pour concevoir un projet commun de gouvernance. Le document serait la somme de tous les programmes présentés et mis en commun pour offrir une vision claire et cohérente de notre politique une fois aux affaires.
Sous le thème « Quelle alternative pour le Congo en 2011? », ce forum organisé du 8 au 9 juillet, au centre du renouveau dans la commune de Lingwala, avait comme objectif d'éclairer la communauté tant nationale qu'internationale sur l'alternative de l'opposition à l'attention du peuple congolais. À cet effet, Clément Kanku a rassuré l'assistance quant au bien-fondé de cette rencontre appelée à doter l'opposition d'un programme censé lui éviter l'improvisation, une fois au pouvoir. « Nous ne pouvons pas nous permettre d'arriver aux affaires pour improviser et surtout nous livrer à une méthode d'essai et erreur », a-t-il affirmé.
Face aux défis à venir et à la situation actuelle du pays, le MR propose une autre voie de sortie dénommée « la nouvelle espérance, le chemin de la reconquête de notre dignité, de notre destin par le travail ». Il s'agit essentiellement d'un programme passant par l'éveil de la conscience, une prise de conscience de l'ensemble du peuple congolais pour la refondation de la RDC.
Selon Valentin Kabengele, secrétaire général adjoint du MR, sa formation propose comme piste aux problèmes congolais la mise en place d'une économie libérale ou l'intervention de l'État consistera à orienter de manière rationnelle les investissements, assurer un meilleur aménagement du territoire et lancer les grands travaux d'infrastructures. La redistribution équitable des richesses du pays devra contribuer à élever le niveau de la vie des populations.
Le secrétaire général de la Lidec, Hubert Mendela a réitéré sa demande relative à l'organisation des débats télévisés pour départager les candidats de l'opposition à la présidentielle. « L'avenir de ce pays dépend du choix que notre peuple va opérer bientôt. Garder les mêmes dirigeants, c'est enfoncer davantage notre pays dans le gouffre. Mais faire un bon choix judicieux, c'est permettre au peuple congolais de vivre une nouvelle gouvernance basée sur des valeurs républicaines, la compétence et l'intérêt général », a conclu Clément Kanku Bukasa.
Jules Tambwe Itagali
Photo : Hubert Mendela, Clément Kanku et le professeur Kalele Ka-bila
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