le 13 mai 2012.
Le ministre de la Défense de République démocratique du Congo Alexandre Ntambo Luba a rencontré samedi son homologue rwandais James Kabarebe du côté rwandais de la frontière entre les deux pays, a indiqué dimanche le porte-parole de l’armée rwandaise.
A Gisenyi, située sur la rive nord du Lac Kivu, ils ont discuté de la situation dans la province du Nord-Kivu, du côté congolais de la frontière, où des combats opposent depuis début mai les forces armées de RDC (FARDC) à des mutins, anciens rebelles.
« Le Rwanda est décidé à aider la République démocratique du Congo à trouver une solution pacifique et politique à la crise en cours, sans l’utilisation de la force militaire », a déclaré Joseph Nzamwita à l’AFP. Les deux pays prévoient notamment d’échanger du renseignement sur l’état de la sécurité le long de leur frontière commune, a-t-il indiqué.
Les deux ministres, accompagnés de hauts responsables des services de renseignement et de sécurité, ont également évoqué la question des réfugiés.
Plus de 7.500 personnes ont fui vers le Rwanda – et 3.000 vers l’Ouganda – les combats en cours au Nord-Kivu, qui opposent les FARDC à d’ex-membres de l’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), un temps intégrés à l’armée congolaise et qui se sont récemment mutinés.
Les chefs d’état-major des armées de RDC et du Rwanda s’étaient déjà rencontrés une semaine auparavant à Gisenyi.
Kinshasa a attribué la responsabilité des combats au général Bosco Ntaganda, ex-chef d’état-major du CNDP, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour enrôlement d’enfants soldats.
Selon un communiqué commun, les chefs d’état-major des deux pays doivent également « présenter un plan concerté d’opération » contre les rebelles rwandais de Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), composées notamment de Hutu soupçonnés de participation au génocide contre les Tutsi au Rwanda en 1994 et qui opèrent eux aussi dans le Nord-Kivu. »
Un mécanisme de suivi des opérations conjointes doit être développé », poursuit le texte sans plus de précision.
Le Rwanda est déjà intervenu militairement à trois reprises dans l’ex-Zaïre en 1996, 1998 et la dernière fois – brièvement et aux côtés de l’armée congolaise – en 2009, au cours d’une opération contre le CNDP qui avait permis l’arrestation de son fondateur Laurent Nkuda, remplacé alors par Bosco Ntaganda.
Source: Direct.cd
Le ministre de la Défense de République démocratique du Congo Alexandre Ntambo Luba a rencontré samedi son homologue rwandais James Kabarebe du côté rwandais de la frontière entre les deux pays, a indiqué dimanche le porte-parole de l’armée rwandaise.
A Gisenyi, située sur la rive nord du Lac Kivu, ils ont discuté de la situation dans la province du Nord-Kivu, du côté congolais de la frontière, où des combats opposent depuis début mai les forces armées de RDC (FARDC) à des mutins, anciens rebelles.
« Le Rwanda est décidé à aider la République démocratique du Congo à trouver une solution pacifique et politique à la crise en cours, sans l’utilisation de la force militaire », a déclaré Joseph Nzamwita à l’AFP. Les deux pays prévoient notamment d’échanger du renseignement sur l’état de la sécurité le long de leur frontière commune, a-t-il indiqué.
Les deux ministres, accompagnés de hauts responsables des services de renseignement et de sécurité, ont également évoqué la question des réfugiés.
Plus de 7.500 personnes ont fui vers le Rwanda – et 3.000 vers l’Ouganda – les combats en cours au Nord-Kivu, qui opposent les FARDC à d’ex-membres de l’ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), un temps intégrés à l’armée congolaise et qui se sont récemment mutinés.
Les chefs d’état-major des armées de RDC et du Rwanda s’étaient déjà rencontrés une semaine auparavant à Gisenyi.
Kinshasa a attribué la responsabilité des combats au général Bosco Ntaganda, ex-chef d’état-major du CNDP, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour enrôlement d’enfants soldats.
Selon un communiqué commun, les chefs d’état-major des deux pays doivent également « présenter un plan concerté d’opération » contre les rebelles rwandais de Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), composées notamment de Hutu soupçonnés de participation au génocide contre les Tutsi au Rwanda en 1994 et qui opèrent eux aussi dans le Nord-Kivu. »
Un mécanisme de suivi des opérations conjointes doit être développé », poursuit le texte sans plus de précision.
Le Rwanda est déjà intervenu militairement à trois reprises dans l’ex-Zaïre en 1996, 1998 et la dernière fois – brièvement et aux côtés de l’armée congolaise – en 2009, au cours d’une opération contre le CNDP qui avait permis l’arrestation de son fondateur Laurent Nkuda, remplacé alors par Bosco Ntaganda.
Source: Direct.cd
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