jeudi 13 septembre 2012

RDC: la Monusco implique à son tour le M23 dans les crimes de guerre au Kivu

Le général britannique Adrian Foster de la Monusco arrive sur une zone de combats entre le M23 et l'armée congolaise.
Le général britannique Adrian Foster de la Monusco arrive sur une zone de combats entre le M23 et l'armée congolaise.
REUTERS/James Akena

Par RFI
Les Nations unies donnent raison à l’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch qui a dénoncé le M23 comme auteur de crimes de guerre dans le Kivu.

Par ailleurs la Monusco a réaffirmé mercredi 12 septembre à Kinshasa un soutien sans faille au gouvernement congolais dans sa lutte contre la rébellion à l’Est.


La force de paix des Nations unies (Monusco) est du même avis que Human Rights Watch : le M23 s’est rendu coupable de crimes de guerre, comme l’exprime Touré Panangnini, l’un de ses porte-parole.

« La Monusco partage de manière générale le même constat. C’est vrai que les chiffres qu’avance Human Rights Watch ne sont pas exactement les mêmes que ceux que nous avons, à quelques différences près. Cependant, nos constats sont exactement les mêmes. »

Actuellement, c’est une solution pacifique, diplomatique, négociée, qui est privilégiée par les Nations unies. Mais la Monusco dit se tenir prête à aller au feu ensemble avec l’armée congolaise.

« Nous sommes là pour soutenir le gouvernement congolais, particulièrement les Forces armées de la République démocratique du Congo, pour ce qui concerne la force.

Et, toute initiative qui pourrait être prise par les FARDC trouvera le soutien indéfectible de la force de la Monusco pour que la paix puisse revenir dans cette partie du pays », affirme le porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Basse.

Ces résolutions interviennent alors qu’un nouveau mandat plus clair et plus robuste est réclamé pour la Monusco, aussi bien par le pouvoir que par la société civile.

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