le 4 septembre 2012.
L’Opposition politique congolaise vient de hausser le ton à la suite de la récente déclaration du ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe, faisant état du retrait, du Nord-Kivu, des troupes de son pays stationnées au Congo depuis 2009, à l’insu du peuple congolais.
Réunis hier lundi 3 septembre 2012 au CEPAS, Mwenze Kongolo, Lisanga Bonganga, Ewanga, Rémy Massamba, Bitakwira et d’autres membres de leur famille politique ont affirmé ne plus avoir de doute sur la trahison dont le pays est victime dans la guerre actuelle de l’Est, de la part de ses gouvernants.
Aussi tiennent-ils à voir clair dans les causes réelles de la nouvelle agression armée de la RDC par les pays de Paul Kagame et Yoweri Museveni. Ils en appellent à l’éclatement de la vérité vraie dans un débat public à organiser au Parlement et, ce, dès la rentrée de septembre.
Dans leur déclaration lue par le député Rémy Massamba, ces acteurs politiques ont martelé que l’élément déclencheur de la guerre qui sévit à l’Est du pays est le fameux accord signé entre le gouvernement de la République et le CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) le 23 mars 2009.
Ils ont soutenu que cet accord, dont le contenu a été délibérément caché tant aux institutions de la République qu’à la population congolaise; avait permis le déploiement sur le territoire national des troupes rwandaises et ougandaises chargées officiellement de traquer les FDLR et les autres forces dites négatives.
Ces opposants ont fait remarquer que le pouvoir en place a opéré une mise en place en faveur de seuls officiers complices du Rwanda quelques mois après avoir annoncé le retrait de ces troupes étrangères du territoire national, suite aux protestations de la population, victime de cette occupation étrangère.
«La mise en place de ces officiers dans la chaîne de commandement au sein de l’armée, de la police, des services de sécurité, à partir du Nord-Katanga jusqu’en Ituri, et d’une manière plus subtile dans, les autres provinces, a affaibli la RDC face à ses voisins de l’Est qui ne jurent que par sa balkanisation », ont-ils souligné.
Tout en s’indignant de la déclaration du ministre rwandais de la Défense, l’Opposition politique rappelle que le gouvernement avait en son temps affirmé que toutes les troupes étrangères avaient réellement quitté le pays et que la dégradation sécuritaire à l’Est était le fait des rivalités entre communautés locales.
Ils ont pointé du doigt le porte-parole du gouvernement qui avait déclare, dans une de ses interventions dans les médias, que les éléments armés rwandais que la Monusco avait capturés sur le terrain des opérations n’étaient pas de l’armée rwandaise. Il s’agissait plutôt d’une simple manipulation.
Somme toute, l’Opposition exige un dialogue national franc, convaincue que la seule initiative du gouvernement ne peut pas aboutir.
Tout en rejetant en bloc le déploiement de la force internationale neutre de nature à concrétiser, selon cette famille politique la balkanisation du pays, elle propose la requalification du mandat de la Monusco, en tenant des dispositions du Chapitre VII.
S’agissant de la décision du président français, François Hollande, de prendre part au 14ème sommet de la Francophonie, l’opposition a déploré le fait que l’actuel locataire de l’Elysée a privilégié des considérations autres que les valeurs contenues dans la Chatte de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Toutefois, ces opposants ont promis de faire parvenir au « Président normal », par les voies officielles, leur cahier de charges quant à ce et décideront, le moment venu, de l’opportunité de le rencontrer ou non.
Eric WEMBA
Direct!cd
L’Opposition politique congolaise vient de hausser le ton à la suite de la récente déclaration du ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe, faisant état du retrait, du Nord-Kivu, des troupes de son pays stationnées au Congo depuis 2009, à l’insu du peuple congolais.
Réunis hier lundi 3 septembre 2012 au CEPAS, Mwenze Kongolo, Lisanga Bonganga, Ewanga, Rémy Massamba, Bitakwira et d’autres membres de leur famille politique ont affirmé ne plus avoir de doute sur la trahison dont le pays est victime dans la guerre actuelle de l’Est, de la part de ses gouvernants.
Aussi tiennent-ils à voir clair dans les causes réelles de la nouvelle agression armée de la RDC par les pays de Paul Kagame et Yoweri Museveni. Ils en appellent à l’éclatement de la vérité vraie dans un débat public à organiser au Parlement et, ce, dès la rentrée de septembre.
Dans leur déclaration lue par le député Rémy Massamba, ces acteurs politiques ont martelé que l’élément déclencheur de la guerre qui sévit à l’Est du pays est le fameux accord signé entre le gouvernement de la République et le CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) le 23 mars 2009.
Ils ont soutenu que cet accord, dont le contenu a été délibérément caché tant aux institutions de la République qu’à la population congolaise; avait permis le déploiement sur le territoire national des troupes rwandaises et ougandaises chargées officiellement de traquer les FDLR et les autres forces dites négatives.
Ces opposants ont fait remarquer que le pouvoir en place a opéré une mise en place en faveur de seuls officiers complices du Rwanda quelques mois après avoir annoncé le retrait de ces troupes étrangères du territoire national, suite aux protestations de la population, victime de cette occupation étrangère.
«La mise en place de ces officiers dans la chaîne de commandement au sein de l’armée, de la police, des services de sécurité, à partir du Nord-Katanga jusqu’en Ituri, et d’une manière plus subtile dans, les autres provinces, a affaibli la RDC face à ses voisins de l’Est qui ne jurent que par sa balkanisation », ont-ils souligné.
Tout en s’indignant de la déclaration du ministre rwandais de la Défense, l’Opposition politique rappelle que le gouvernement avait en son temps affirmé que toutes les troupes étrangères avaient réellement quitté le pays et que la dégradation sécuritaire à l’Est était le fait des rivalités entre communautés locales.
Ils ont pointé du doigt le porte-parole du gouvernement qui avait déclare, dans une de ses interventions dans les médias, que les éléments armés rwandais que la Monusco avait capturés sur le terrain des opérations n’étaient pas de l’armée rwandaise. Il s’agissait plutôt d’une simple manipulation.
Somme toute, l’Opposition exige un dialogue national franc, convaincue que la seule initiative du gouvernement ne peut pas aboutir.
Tout en rejetant en bloc le déploiement de la force internationale neutre de nature à concrétiser, selon cette famille politique la balkanisation du pays, elle propose la requalification du mandat de la Monusco, en tenant des dispositions du Chapitre VII.
S’agissant de la décision du président français, François Hollande, de prendre part au 14ème sommet de la Francophonie, l’opposition a déploré le fait que l’actuel locataire de l’Elysée a privilégié des considérations autres que les valeurs contenues dans la Chatte de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Toutefois, ces opposants ont promis de faire parvenir au « Président normal », par les voies officielles, leur cahier de charges quant à ce et décideront, le moment venu, de l’opportunité de le rencontrer ou non.
Eric WEMBA
Direct!cd
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