Eugène Diomi Ndongala (à gauche) aux côtés du leader du principal parti d'opposition Etienne Tshisekedi, en l'église Notre-Dame de Kinshasa, le 22 juin 2012.
AFP PHOTO / JUNIOR DIDI KANNAH
Le député d'opposition Eugène Diomi Ndongala avait été porté disparu pendant plusieurs semaines en République démocratique du Congo (RDC), séquestré par les services de renseignements selon lui, en cavale pour ne pas répondre d'accusations de viol sur mineurs, selon le pouvoir.
Il était réapparu en plein sommet de la Francophonie. Il a été empêché de quitter Kinshasa le vendredi 28 décembre alors qu'il voulait traverser le fleuve pour se rendre à Brazzaville.
Cette affaire intervient au moment où l'Assemblée nationale a amorcé une procédure pour lever son immunité parlementaire.
Eugène Diomi Ndongala voulait se rendre à Brazzaville le vendredi 28 décembre. Au Beach Ngobila, les agents de l’immigration l’ont empêché de traverser le fleuve Congo.
Motif : le député a des soucis avec la justice.
« Il a été intercepté par les services d’immigration. Nous avons effectué les déplacements pour voir exactement ce qui s’est passé. Les services nous ont produit un document de justice, c’est-à-dire du parquet général de la République, qui lui interdit de pouvoir sortir du pays », explique le commissaire général de la police nationale, Charles Bisengimana.
Diomi Ndongala est en effet accusé de viol sur mineurs, des faits que le député nie et qualifie de « pur mensonge ». Pour permettre à la justice de statuer sur l’affaire, l’Assemblée nationale a amorcé la procédure pour lever son immunité parlementaire.
Cette levée de l’immunité est critiquée par l’opposition.
« Nous ne pouvons pas imaginer un seul instant qu’on lève l’immunité de l’honorable Diomi Ndongala pour la seule et simple raison qu’on connaît un peu son activisme au sein de l’opposition et son rôle joué au côté du président Etienne Tshisekedi », estime Albert Fabrice Puela, rapporteur du groupe parlementaire Union pour la démocratie et le progrès social-Forces acquises au changement (UDPS-FAC).
Motif : le député a des soucis avec la justice.
« Il a été intercepté par les services d’immigration. Nous avons effectué les déplacements pour voir exactement ce qui s’est passé. Les services nous ont produit un document de justice, c’est-à-dire du parquet général de la République, qui lui interdit de pouvoir sortir du pays », explique le commissaire général de la police nationale, Charles Bisengimana.
Diomi Ndongala est en effet accusé de viol sur mineurs, des faits que le député nie et qualifie de « pur mensonge ». Pour permettre à la justice de statuer sur l’affaire, l’Assemblée nationale a amorcé la procédure pour lever son immunité parlementaire.
Cette levée de l’immunité est critiquée par l’opposition.
« Nous ne pouvons pas imaginer un seul instant qu’on lève l’immunité de l’honorable Diomi Ndongala pour la seule et simple raison qu’on connaît un peu son activisme au sein de l’opposition et son rôle joué au côté du président Etienne Tshisekedi », estime Albert Fabrice Puela, rapporteur du groupe parlementaire Union pour la démocratie et le progrès social-Forces acquises au changement (UDPS-FAC).
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