09/04/2013
RDF
En dépit des cris d’alarme lancés par la société civile du Nord-Kivu, les élus nationaux et provinciaux, rien ne semble faire fléchir Kigali et Kampala dans leur aventure guerrière d’aujourd’hui. Les forces ougandaises dénoncées depuis lors par diverses sensibilités de la société congolaise se sont finalement positionnées dans le Parc national de Virunga, sur l’axe Rutshuru-Rwindi.
D’autres forces ont pris le chemin de Tongo, à l’extrême ouest dans la perspective de faire jonction à l’entrée de Masisi avec les troupes rwandaises signalées en progression sur l’axe Kibumba-Rutshuru avec une percée secrète dans le parc vers le territoire de Masisi. La Monusco, elle, n’a rien vu. Elle n’a jamais rien vu d’ailleurs.
Toutes les allégations faisant état de la présence rwandaise en Rdc n’ont jamais été confirmées par la mission onusienne. Même les organisations de défense des droits de l’homme, HRW (Human Right Watch) et Amnesty International ronflent de silence et attendent que le pire se déclare pour rédiger des rapports quasi hypocrites.
Moins encore les organisations nationales de défense des droits de l’homme connues pour leur ferveur contre la nation n’ont encore rien vu passer. Ce qui renvoie à demander aux seules forces armées de la république de prendre les dispositions qui s’imposent pour la défense de la mère patrie.
Pour le Rwanda, laisser la Brigade d’intervention rapide intervenir dans la partie Est de la RD Congo équivaudrait à sacrifier les chances de ses propres projets d’exploitation illicite des ressources naturelles à l’Est de la Rdc. Kampala veut résolument à son tour profiter de la présidence tournante du Rwanda au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour faire entendre sa voix.
Cela suppose une entrée massive des forces armées ougandaises sur le sol congolais en soutien aux rebelles du M23. Ce qui vient compliquer littéralement le plan de déploiement de la Brigade d’intervention en ce que les pays fournisseurs des troupes vont devoir hésiter avant d’envoyer leurs enfants mourir dans la forêt équatoriale.
D’après des indiscrétions de très haut niveau à Kampala et à Kigali, l’entrée des troupes ougandaises et rwandaises dans le Rutshuru en appui aux rebelles du M23 a été cautionnée par l’actuel ambassadeur rwandais aux Nations Unies, Eugene Gassana dont les prérogatives actuelles de président du Conseil de sécurité des Nations Unies sont susceptibles d’influencer de nouvelles prises de positions sur la crise rd congolaise.
En effet, le règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité rendu public en 1983 et qui reste en vigueur stipule en son article 2 que « l’ordre du jour provisoire de chaque séance du Conseil de sécurité est établi par le Secrétaire général et approuvé par le Président du Conseil de sécurité ».
Ce qui revient à dire que sur chaque matière à traiter, l’avis du président en exercice Gassana sera prépondérant.
La présidence rwandaise du Conseil de Sécurité va effectivement nuire aux efforts de stabilisation de la Rdc
Etant aux commandes de la machine onusienne pour tout le mois d’avril 2013, avant qu’il y soit relayé en juin prochain par son allié de taille, les Etats-Unis d’Amérique, le Rwanda dispose d’une réelle influence protocolaire sur les matières et les décisions dudit conseil.
L’article 18 du règlement intérieur du conseil explique clairement que « la présidence du Conseil de sécurité échoit, à tour de rôle, aux membres du Conseil de sécurité dans l’ordre alphabétique anglais de leurs noms. Chaque Président demeure en fonction pendant un mois ».
Et d’ajouter en son article 19, « le Président dirige les séances du Conseil de sécurité et, sous l’autorité du Conseil de sécurité, représente celui-ci en tant qu’organe des Nations Unies ».
Ce texte réglementaire du Conseil de sécurité de l’Onu souligne en outre en son article 20 que si le Président du Conseil de sécurité estime que, pour s’acquitter comme il convient des devoirs de sa charge, il doit s’abstenir de diriger les débats lors de l’examen d’une question déterminée au regard de laquelle le membre qu’il représente se trouve dans une position particulière, il fait part de sa décision au Conseil.
C’est justement à ce niveau qu’il faudra bien surveiller les rwandais qui mettront absolument tout en marche afin de noyer la République Démocratique du Congo en raison des dernières prestations diplomatiques de Kinshasa qui ont, pour la première fois, systématiquement enfoncé Kigali aux yeux du monde entier.
C’est fort entre autre de ces dispositions que Kigali a pu se permettre l’envoi mercredi dernier des nouvelles forces en République Démocratique du Congo pour soutenir les forces négatives, en quelque sorte, pour narguer le même Conseil de sécurité qu’ils veulent pousser à l’incapacité d’empêcher le désastre en préparation.
L’article 29 du règlement intérieur du conseil dit que pour prendre la parole, « le Président peut accorder un tour de priorité à tout rapporteur désigné par le Conseil de sécurité », possibilité toute accordée de donner de la voix à n’importe qui, surtout à ceux qui lui seraient favorables dans la démarche de musellement du grand Congo-Kinshasa.
Raison de plus pour que Kinshasa s’arme d’attention et de suffisamment d’alertes pour dénoncer le moindre glissement dans la conduite des débats et prise des décisions sur l’Afrique au Conseil de Sécurité pendant le mois d’avril.
Car, à son article 36, le règlement intérieur du conseil spécifie que « si une proposition ou un projet de résolution fait l’objet de deux ou plusieurs amendements, le Président déterminera dans quel ordre ils seront mis aux voix ». Autant de pouvoirs qui mettent Kigali en position de force, peu importe, pendant un mois.
Dans cette optique, l’ordre de renvoyer des troupes en RDC aura rencontré l’assentiment des alliés traditionnels de Kigali qui cherchent d’abord à s’assurer que Kinshasa ne bouffera pas leur nième marchandise (M23) mettant de côté les priorités de coopération qu’ils projettent.
Ceci justifie donc l’agitation observée ces deux dernières semaines à Bunagana où les hauts cadres du M23 ont laissé transparaître leurs angoisses après l’adoption de la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui organise la brigade spéciale d’intervention.
Pour les rassurer, les deux voisins profiteurs viennent d’envoyer au Congo-Kinshasa un escadron d’environ 4.000 hommes chargés de saboter tout effort de rétablissement de la paix en Rd Congo.
Soldats rwandais et ougandais en renfort au M23 depuis le 03 avril 2013
En dépit des cris d’alarme lancés par la société civile du Nord-Kivu, les élus nationaux et provinciaux, rien ne semble faire fléchir Kigali et Kampala dans leur aventure guerrière d’aujourd’hui. Les forces ougandaises dénoncées depuis lors par diverses sensibilités de la société congolaise se sont finalement positionnées dans le Parc national de Virunga, sur l’axe Rutshuru-Rwindi.
D’autres forces ont pris le chemin de Tongo, à l’extrême ouest dans la perspective de faire jonction à l’entrée de Masisi avec les troupes rwandaises signalées en progression sur l’axe Kibumba-Rutshuru avec une percée secrète dans le parc vers le territoire de Masisi.
La Monusco, elle, n’a rien vu. Elle n’a jamais rien vu d’ailleurs. Toutes les allégations faisant état de la présence rwandaise en Rdc n’ont jamais été confirmées par la mission onusienne. Même les organisations de défense des droits de l’homme, HRW (Human Right Watch) et Amnesty International ronflent de silence et attendent que le pire se déclare pour rédiger des rapports quasi hypocrites.
Moins encore les organisations nationales de défense des droits de l’homme connues pour leur ferveur contre la nation n’ont encore rien vu passer. Ce qui renvoie à demander aux seules forces armées de la république de prendre les dispositions qui s’imposent pour la défense de la mère patrie.
Bertrand Bisimwa et consorts sous pression de Kigali et Kampala
Alors qu’ils réfléchissent encore sur leur vrai sort dans cette fournaise qui s’annonce pour la traque des forces négatives par la brigade spéciale d’intervention, les rebelles du M23 viennent d’être une fois de plus poussés à la faute. Ils sont priés d’assumer des nouvelles charges contre eux, celles relatives à la présence nombreuse et voulue des troupes rwandaises et ougandaises en République Démocratique du Congo.
Non seulement que cette situation viole lamentablement l’esprit et la lettre de l’accord-cadre du 28 février 2013 sur la Rdc, mais aussi et surtout, ce nouvel épisode de la guerre des Grands Lacs vient briser l’élan de consolidation de la paix par le rapprochement des dirigeants de très haut niveau tel qu’amorcé par le président du Congo-Brazzaville.
Le dernier mini-sommet organisé à Oyo le dimanche 24 mars 2013 par le président congolais Dennis Sassou Nguesso avec ses homologues Joseph Kabila, Paul Kagame et Yoweri Kaguta Museveni n’aura finalement servi à rien, les mêmes Etats se préparant actuellement à se frotter par les armes.
Sur le terrain, le M23 a été chargé par Kigali et Kampala de requalifier leurs revendications aux pourparlers de Kampala qui ont repris le lundi 08 avril 2013. Des nouveaux points vont figurer désormais dans le cahier de charge des rebelles : l’ouverture des listes des soldats aux nouvelles troupes rwandaises arrivées mercredi dernier sur le sol congolais et qu’il conviendra coûte que coûte de déverser dans les Fardc pour le compte du M23 au nom du principe de l’intégration des forces combattantes. Cette infiltration organisée qui, on le sait, va enflammer l’opinion nationale congolaise.
Le M23 a été chargé de se battre comme un diable dans un bénitier pour parvenir absolument à cette négociation. Aussi, les deux pays (Rwanda et Ouganda) entendent imposer comme éléments de l’accord en négociation à Kampala, un passage devant exiger que la brigade spéciale d’intervention travaille en collaboration avec les Fardc et l’armée rebelle dans sa traque des forces négatives.
Enfin, Kigali et Kampala veulent obtenir que les pays contributeurs des troupes doutent de l’envoi de leurs hommes dans une zone difficile où les armées ne cessent de se positionner en forces négatives.
[L’Avenir]
RDF
En dépit des cris d’alarme lancés par la société civile du Nord-Kivu, les élus nationaux et provinciaux, rien ne semble faire fléchir Kigali et Kampala dans leur aventure guerrière d’aujourd’hui. Les forces ougandaises dénoncées depuis lors par diverses sensibilités de la société congolaise se sont finalement positionnées dans le Parc national de Virunga, sur l’axe Rutshuru-Rwindi.
D’autres forces ont pris le chemin de Tongo, à l’extrême ouest dans la perspective de faire jonction à l’entrée de Masisi avec les troupes rwandaises signalées en progression sur l’axe Kibumba-Rutshuru avec une percée secrète dans le parc vers le territoire de Masisi. La Monusco, elle, n’a rien vu. Elle n’a jamais rien vu d’ailleurs.
Toutes les allégations faisant état de la présence rwandaise en Rdc n’ont jamais été confirmées par la mission onusienne. Même les organisations de défense des droits de l’homme, HRW (Human Right Watch) et Amnesty International ronflent de silence et attendent que le pire se déclare pour rédiger des rapports quasi hypocrites.
Moins encore les organisations nationales de défense des droits de l’homme connues pour leur ferveur contre la nation n’ont encore rien vu passer. Ce qui renvoie à demander aux seules forces armées de la république de prendre les dispositions qui s’imposent pour la défense de la mère patrie.
Pour le Rwanda, laisser la Brigade d’intervention rapide intervenir dans la partie Est de la RD Congo équivaudrait à sacrifier les chances de ses propres projets d’exploitation illicite des ressources naturelles à l’Est de la Rdc. Kampala veut résolument à son tour profiter de la présidence tournante du Rwanda au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour faire entendre sa voix.
Cela suppose une entrée massive des forces armées ougandaises sur le sol congolais en soutien aux rebelles du M23. Ce qui vient compliquer littéralement le plan de déploiement de la Brigade d’intervention en ce que les pays fournisseurs des troupes vont devoir hésiter avant d’envoyer leurs enfants mourir dans la forêt équatoriale.
D’après des indiscrétions de très haut niveau à Kampala et à Kigali, l’entrée des troupes ougandaises et rwandaises dans le Rutshuru en appui aux rebelles du M23 a été cautionnée par l’actuel ambassadeur rwandais aux Nations Unies, Eugene Gassana dont les prérogatives actuelles de président du Conseil de sécurité des Nations Unies sont susceptibles d’influencer de nouvelles prises de positions sur la crise rd congolaise.
En effet, le règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité rendu public en 1983 et qui reste en vigueur stipule en son article 2 que « l’ordre du jour provisoire de chaque séance du Conseil de sécurité est établi par le Secrétaire général et approuvé par le Président du Conseil de sécurité ».
Ce qui revient à dire que sur chaque matière à traiter, l’avis du président en exercice Gassana sera prépondérant.
La présidence rwandaise du Conseil de Sécurité va effectivement nuire aux efforts de stabilisation de la Rdc
Etant aux commandes de la machine onusienne pour tout le mois d’avril 2013, avant qu’il y soit relayé en juin prochain par son allié de taille, les Etats-Unis d’Amérique, le Rwanda dispose d’une réelle influence protocolaire sur les matières et les décisions dudit conseil.
L’article 18 du règlement intérieur du conseil explique clairement que « la présidence du Conseil de sécurité échoit, à tour de rôle, aux membres du Conseil de sécurité dans l’ordre alphabétique anglais de leurs noms. Chaque Président demeure en fonction pendant un mois ».
Et d’ajouter en son article 19, « le Président dirige les séances du Conseil de sécurité et, sous l’autorité du Conseil de sécurité, représente celui-ci en tant qu’organe des Nations Unies ».
Ce texte réglementaire du Conseil de sécurité de l’Onu souligne en outre en son article 20 que si le Président du Conseil de sécurité estime que, pour s’acquitter comme il convient des devoirs de sa charge, il doit s’abstenir de diriger les débats lors de l’examen d’une question déterminée au regard de laquelle le membre qu’il représente se trouve dans une position particulière, il fait part de sa décision au Conseil.
C’est justement à ce niveau qu’il faudra bien surveiller les rwandais qui mettront absolument tout en marche afin de noyer la République Démocratique du Congo en raison des dernières prestations diplomatiques de Kinshasa qui ont, pour la première fois, systématiquement enfoncé Kigali aux yeux du monde entier.
C’est fort entre autre de ces dispositions que Kigali a pu se permettre l’envoi mercredi dernier des nouvelles forces en République Démocratique du Congo pour soutenir les forces négatives, en quelque sorte, pour narguer le même Conseil de sécurité qu’ils veulent pousser à l’incapacité d’empêcher le désastre en préparation.
L’article 29 du règlement intérieur du conseil dit que pour prendre la parole, « le Président peut accorder un tour de priorité à tout rapporteur désigné par le Conseil de sécurité », possibilité toute accordée de donner de la voix à n’importe qui, surtout à ceux qui lui seraient favorables dans la démarche de musellement du grand Congo-Kinshasa.
Raison de plus pour que Kinshasa s’arme d’attention et de suffisamment d’alertes pour dénoncer le moindre glissement dans la conduite des débats et prise des décisions sur l’Afrique au Conseil de Sécurité pendant le mois d’avril.
Car, à son article 36, le règlement intérieur du conseil spécifie que « si une proposition ou un projet de résolution fait l’objet de deux ou plusieurs amendements, le Président déterminera dans quel ordre ils seront mis aux voix ». Autant de pouvoirs qui mettent Kigali en position de force, peu importe, pendant un mois.
Dans cette optique, l’ordre de renvoyer des troupes en RDC aura rencontré l’assentiment des alliés traditionnels de Kigali qui cherchent d’abord à s’assurer que Kinshasa ne bouffera pas leur nième marchandise (M23) mettant de côté les priorités de coopération qu’ils projettent.
Ceci justifie donc l’agitation observée ces deux dernières semaines à Bunagana où les hauts cadres du M23 ont laissé transparaître leurs angoisses après l’adoption de la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui organise la brigade spéciale d’intervention.
Pour les rassurer, les deux voisins profiteurs viennent d’envoyer au Congo-Kinshasa un escadron d’environ 4.000 hommes chargés de saboter tout effort de rétablissement de la paix en Rd Congo.
Soldats rwandais et ougandais en renfort au M23 depuis le 03 avril 2013
En dépit des cris d’alarme lancés par la société civile du Nord-Kivu, les élus nationaux et provinciaux, rien ne semble faire fléchir Kigali et Kampala dans leur aventure guerrière d’aujourd’hui. Les forces ougandaises dénoncées depuis lors par diverses sensibilités de la société congolaise se sont finalement positionnées dans le Parc national de Virunga, sur l’axe Rutshuru-Rwindi.
D’autres forces ont pris le chemin de Tongo, à l’extrême ouest dans la perspective de faire jonction à l’entrée de Masisi avec les troupes rwandaises signalées en progression sur l’axe Kibumba-Rutshuru avec une percée secrète dans le parc vers le territoire de Masisi.
La Monusco, elle, n’a rien vu. Elle n’a jamais rien vu d’ailleurs. Toutes les allégations faisant état de la présence rwandaise en Rdc n’ont jamais été confirmées par la mission onusienne. Même les organisations de défense des droits de l’homme, HRW (Human Right Watch) et Amnesty International ronflent de silence et attendent que le pire se déclare pour rédiger des rapports quasi hypocrites.
Moins encore les organisations nationales de défense des droits de l’homme connues pour leur ferveur contre la nation n’ont encore rien vu passer. Ce qui renvoie à demander aux seules forces armées de la république de prendre les dispositions qui s’imposent pour la défense de la mère patrie.
Bertrand Bisimwa et consorts sous pression de Kigali et Kampala
Alors qu’ils réfléchissent encore sur leur vrai sort dans cette fournaise qui s’annonce pour la traque des forces négatives par la brigade spéciale d’intervention, les rebelles du M23 viennent d’être une fois de plus poussés à la faute. Ils sont priés d’assumer des nouvelles charges contre eux, celles relatives à la présence nombreuse et voulue des troupes rwandaises et ougandaises en République Démocratique du Congo.
Non seulement que cette situation viole lamentablement l’esprit et la lettre de l’accord-cadre du 28 février 2013 sur la Rdc, mais aussi et surtout, ce nouvel épisode de la guerre des Grands Lacs vient briser l’élan de consolidation de la paix par le rapprochement des dirigeants de très haut niveau tel qu’amorcé par le président du Congo-Brazzaville.
Le dernier mini-sommet organisé à Oyo le dimanche 24 mars 2013 par le président congolais Dennis Sassou Nguesso avec ses homologues Joseph Kabila, Paul Kagame et Yoweri Kaguta Museveni n’aura finalement servi à rien, les mêmes Etats se préparant actuellement à se frotter par les armes.
Sur le terrain, le M23 a été chargé par Kigali et Kampala de requalifier leurs revendications aux pourparlers de Kampala qui ont repris le lundi 08 avril 2013. Des nouveaux points vont figurer désormais dans le cahier de charge des rebelles : l’ouverture des listes des soldats aux nouvelles troupes rwandaises arrivées mercredi dernier sur le sol congolais et qu’il conviendra coûte que coûte de déverser dans les Fardc pour le compte du M23 au nom du principe de l’intégration des forces combattantes. Cette infiltration organisée qui, on le sait, va enflammer l’opinion nationale congolaise.
Le M23 a été chargé de se battre comme un diable dans un bénitier pour parvenir absolument à cette négociation. Aussi, les deux pays (Rwanda et Ouganda) entendent imposer comme éléments de l’accord en négociation à Kampala, un passage devant exiger que la brigade spéciale d’intervention travaille en collaboration avec les Fardc et l’armée rebelle dans sa traque des forces négatives.
Enfin, Kigali et Kampala veulent obtenir que les pays contributeurs des troupes doutent de l’envoi de leurs hommes dans une zone difficile où les armées ne cessent de se positionner en forces négatives.
[L’Avenir]
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