5 Mai, 2013
Après des travaux riches en débats contradictoires et en propositions concrètes dans les panels de la part des experts sectoriels, de chercheurs, d’hommes politiques, de la société civile et de nombreux participants et citoyens de la République du Congo, le Forum national sur le développement durable s’est achevé sur les conclusions importantes en séance plénière à l’auditorium du Ministère des Affaires étrangères.
Ces conclusions vont permettre à la commission nationale sur le développement durable de proposer la stratégie nationale de développement durable du Congo, au gouvernement et à la représentation nationale (Assemblée nationale et Sénat).
Les 6 panels suivants
1.- Forêt, agriculture, élevage, pêche, aménagement du territoire
2- Hydrocarbure, mines, industrie
3- Energie hydraulique, assainissement
4- Transport, tourisme, environnement, urbanisme, construction
5- Education, santé, social, genre, entreprenariat
6- Financement, sécurité, communication.
ont suivi la même méthodologie organisée autour de la mise en évidence de la validation des forces et des faiblesses des secteurs et de la définition des axes stratégiques à suivre. La valorisation des forces à été le point nodal de chaque secteur sans oublier les contraintes.
Panel 1
Pour le panel 1, l’aménagement forestier, la problématique de la certification des essences rares et bois de la forêt congolaises, la valorisation de l’agriculture et de la pêche sont possibles à condition de développer les infrastructures et de renforcer les capacités des populations en matière de formation initiale et continue.
La prise en compte du rôle joué par les populations autochtones est indispensable.
Il est nécessaire de développer une gouvernance effective dans la gestion des contraintes du panel 1, de développer des budgets publics d’investissement et de fonder la pérennité du panel 1 en articulant le développement national du secteur et son ancrage au sein de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).
Panel 2
L’industrie doit être le point fort et la marque de fabrique du développement durable au Congo. Les points faibles dominent les points forts. Il faut inverser la tendance en créant un cadre légal et réglementaire qui doit permettre d’élaborer à long terme une politique nationale d’industrialisation du Congo, quelques soient les alternances politiques.
Par rapport au développement durable, il est nécessaire que l’industrialisation du Congo repose sur la création d’un climat d’affaire acceptable par tous, privé, public, et qui doit s’accompagner de la valorisation des écoles professionnelles et de métier.
L’industrialisation au Congo doit prendre en compte les normes iso 14001 et 26000. La norme 26 000 est une norme d’évaluation non contraignante qui permet de voir si la responsabilité sociétale des opérateurs économiques au Congo est bien respectée.
La norme 26 000 est une norme qui valorise l’implication des populations dans tous les domaines du développement durable (emploi, salaire, conditions de travail). Dans ce panel, le secteur des hydrocarbures est le plus avancé en matière de respect des contraintes et des préconisations du développement durable.
Les principaux opérateurs comme Total (France/Congo), ENI (Italie/Congo), SNPC(Société nationale des pétroles du Congo) anticipent par leurs actions les exigences et les contraintes du développement durable.
Il reste au secteur minier de suivre l’exemple du secteur des hydrocarbures. Dans tous les secteurs du panel 1, il faut développer les infrastructures et renforcer les compétences professionnelles initiales et continues dons lesquelles les différents opérateurs doivent jouer un rôle important en créant des écoles de métier en partenariat avec les pouvoirs publics congolais.
Panel 3
Le panel 3 a mis l’accent sur la nécessité de réhabiliter et de densifier les réseaux de distributions de l’énergie grâce à une fiabilisation des systèmes électriques au Congo. L’énergie est essentielle pour le développement durable car sans énergie, pas d’industrie et pas d’exploitation à long terme des mines et surtout pas de satisfaction des populations en matière d’éclairage.
Le Congo s’est donné une vocation au nom de l’émergence de créer un boulevard énergétique qui doit lui permettre d’être autosuffisant en matière d’électricité. Le Congo construit des barrages au Nord, au Centre et au Sud du pays pour résoudre les contraintes liés au manque de l’électricité.
Au niveau de l’hydraulique, le panel estime obligatoire et urgent de mettre en place des multiples systèmes en matière d’alimentation des populations en eau potable. L’eau est une denrée indispensable pour l’hygiène, la santé, des facteurs indispensables pour la promotion des facteurs du développement économique.
Panels 4-5-6
Ces trois panels ont été traités ensemble car ce sont des panels dits marqueurs des panels 1,2 et 3. Les panels 4, 5 et 6 sont considérés comme des panels sociaux dans la mesure où il faut valoriser l’enseignement, la recherche, l’éducation, la culture, la jeunesse, la formation professionnelle et continue, la création d’entreprise.
Ce sont des panels importants qui doivent être à l’origine de l’édification de la stratégie durable du développement du Congo. Sans formation, sans éducation, point de développement durable quelques soient les potentialités en matière d’industrie, de mines, d’énergie, en forêt ou en hydrocarbure.
Conclusions:
La fin des travaux du forum national sur le développement durable a permis aux Congolais experts et autres participants de la société civile de s’approprier du concept du développement durable (alors que celui-ci est confondu voire limité à celui de l’environnement, comme c’est souvent le cas dans les pays des Nord).
Le développement c’est un triptyque : les prises en compte de l’environnement, de l’économie et de la société dans leurs aspects complexes et complémentaires.
Après des travaux riches en débats contradictoires et en propositions concrètes dans les panels de la part des experts sectoriels, de chercheurs, d’hommes politiques, de la société civile et de nombreux participants et citoyens de la République du Congo, le Forum national sur le développement durable s’est achevé sur les conclusions importantes en séance plénière à l’auditorium du Ministère des Affaires étrangères.
Ces conclusions vont permettre à la commission nationale sur le développement durable de proposer la stratégie nationale de développement durable du Congo, au gouvernement et à la représentation nationale (Assemblée nationale et Sénat).
Les 6 panels suivants
1.- Forêt, agriculture, élevage, pêche, aménagement du territoire
2- Hydrocarbure, mines, industrie
3- Energie hydraulique, assainissement
4- Transport, tourisme, environnement, urbanisme, construction
5- Education, santé, social, genre, entreprenariat
6- Financement, sécurité, communication.
ont suivi la même méthodologie organisée autour de la mise en évidence de la validation des forces et des faiblesses des secteurs et de la définition des axes stratégiques à suivre. La valorisation des forces à été le point nodal de chaque secteur sans oublier les contraintes.
Panel 1
Pour le panel 1, l’aménagement forestier, la problématique de la certification des essences rares et bois de la forêt congolaises, la valorisation de l’agriculture et de la pêche sont possibles à condition de développer les infrastructures et de renforcer les capacités des populations en matière de formation initiale et continue.
La prise en compte du rôle joué par les populations autochtones est indispensable.
Il est nécessaire de développer une gouvernance effective dans la gestion des contraintes du panel 1, de développer des budgets publics d’investissement et de fonder la pérennité du panel 1 en articulant le développement national du secteur et son ancrage au sein de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).
Panel 2
L’industrie doit être le point fort et la marque de fabrique du développement durable au Congo. Les points faibles dominent les points forts. Il faut inverser la tendance en créant un cadre légal et réglementaire qui doit permettre d’élaborer à long terme une politique nationale d’industrialisation du Congo, quelques soient les alternances politiques.
Par rapport au développement durable, il est nécessaire que l’industrialisation du Congo repose sur la création d’un climat d’affaire acceptable par tous, privé, public, et qui doit s’accompagner de la valorisation des écoles professionnelles et de métier.
L’industrialisation au Congo doit prendre en compte les normes iso 14001 et 26000. La norme 26 000 est une norme d’évaluation non contraignante qui permet de voir si la responsabilité sociétale des opérateurs économiques au Congo est bien respectée.
La norme 26 000 est une norme qui valorise l’implication des populations dans tous les domaines du développement durable (emploi, salaire, conditions de travail). Dans ce panel, le secteur des hydrocarbures est le plus avancé en matière de respect des contraintes et des préconisations du développement durable.
Les principaux opérateurs comme Total (France/Congo), ENI (Italie/Congo), SNPC(Société nationale des pétroles du Congo) anticipent par leurs actions les exigences et les contraintes du développement durable.
Il reste au secteur minier de suivre l’exemple du secteur des hydrocarbures. Dans tous les secteurs du panel 1, il faut développer les infrastructures et renforcer les compétences professionnelles initiales et continues dons lesquelles les différents opérateurs doivent jouer un rôle important en créant des écoles de métier en partenariat avec les pouvoirs publics congolais.
Panel 3
Le panel 3 a mis l’accent sur la nécessité de réhabiliter et de densifier les réseaux de distributions de l’énergie grâce à une fiabilisation des systèmes électriques au Congo. L’énergie est essentielle pour le développement durable car sans énergie, pas d’industrie et pas d’exploitation à long terme des mines et surtout pas de satisfaction des populations en matière d’éclairage.
Le Congo s’est donné une vocation au nom de l’émergence de créer un boulevard énergétique qui doit lui permettre d’être autosuffisant en matière d’électricité. Le Congo construit des barrages au Nord, au Centre et au Sud du pays pour résoudre les contraintes liés au manque de l’électricité.
Au niveau de l’hydraulique, le panel estime obligatoire et urgent de mettre en place des multiples systèmes en matière d’alimentation des populations en eau potable. L’eau est une denrée indispensable pour l’hygiène, la santé, des facteurs indispensables pour la promotion des facteurs du développement économique.
Panels 4-5-6
Ces trois panels ont été traités ensemble car ce sont des panels dits marqueurs des panels 1,2 et 3. Les panels 4, 5 et 6 sont considérés comme des panels sociaux dans la mesure où il faut valoriser l’enseignement, la recherche, l’éducation, la culture, la jeunesse, la formation professionnelle et continue, la création d’entreprise.
Ce sont des panels importants qui doivent être à l’origine de l’édification de la stratégie durable du développement du Congo. Sans formation, sans éducation, point de développement durable quelques soient les potentialités en matière d’industrie, de mines, d’énergie, en forêt ou en hydrocarbure.
Conclusions:
La fin des travaux du forum national sur le développement durable a permis aux Congolais experts et autres participants de la société civile de s’approprier du concept du développement durable (alors que celui-ci est confondu voire limité à celui de l’environnement, comme c’est souvent le cas dans les pays des Nord).
Le développement c’est un triptyque : les prises en compte de l’environnement, de l’économie et de la société dans leurs aspects complexes et complémentaires.
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