08/05/2013
Centre nucléaires de Kinshasa
Depuis le début du mois de novembre 2012, de violents pluies accompagnées de vents violents tombent à Kinshasa et ses environs. Elles provoquent ainsi des inondations et des érosions dans plusieurs quartiers et communes de la capitale congolaise.
Au mois d'avril 2013, la situation s'est encore aggravée avec des pluies abondantes accompagnées de vents violents et des coups de tonnerre.
Dans la colline du Mont Amba, plus précisément sur le site de l'Université de Kinshasa, les pluies diluviennes de ces jours ci sont en train de faire des dégâts énormes.
Sur cette colline des têtes d'érosions ont repris le droit sur la nature, Cela est la conséquence directe des pluies de ces derniers jours. Actuellement, trois têtes d'érosions menacent dangereusement le Centre régional d'études nucléaires de Kinshasa (CREN-K) cadre de recherche scientifique et environnementale.
Et pourtant, il y a quelques mois, le CREN-K était à l'abri des érosions qui menacent la colline du mont Amba. L'on se souvient que lors de la réunion régionale sur la sureté des réacteurs nucléaires de recherche en Afrique qui s'est tenue le lundi 27 février 2012.
A l'université de Kinshasa, le commissaire général à l'énergie atomique en RDC, le professeur Vincent Lukanda avait affirmé que le réacteur du Centre régional d'études nucléaires de Kinshasa (CREN-K), jadis menacé par plusieurs têtes d'érosion, est désormais hors de danger.
Le commissaire général du CREN-K a même salué l'implication des autorités congolaises et des partenaires de la République du Congo pour la protection de l'Université de Kinshasa, où est se trouve le CREN-K :
"C'était un souci qui nous préoccupait pendant un moment. Nous avons tout fait pour nous expliquer auprès du Gouvernement de la gravité du danger qui menaçait le centre nucléaire.
Le Gouvernement a financé la construction d'un collecteur pour le protéger.", a-t-il déclaré. Il a poursuivi en disant : " .Le Gouvernement est en train d'agir aussi pour moderniser ce centre, a-t-il poursuivi, citant "le financement pour la construction d'une clôture adaptée. C'est surtout pour protéger aussi la population du danger ".
Malheureusement aujourd'hui, le Centre régional d'Etudes Nucléaires du Mont Amba est encore menacé par des érosions. Un cri d'alarme vient une fois encore être lancé auprès des autorités pour qu'elles prennent des mesures d'urgence visant à arrêter cette érosion.
Un site d'expériences scientifiques
Le colloque scientifique de Kinshasa entrait dans le cadre de l'accord régional de coopération pour l'Afrique sur le développement, la recherche et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires.
Au cours de ce colloque, des experts venus de plusieurs pays africains ont échangé des expériences et adopté une série de recommandations permettant aux gouvernements africains de bien gérer l'énergie nucléaire en évitant des catastrophes susceptibles de menacer l'humanité.
"Nous devons féliciter l'expertise congolaise. Depuis que ce réacteur existe en Afrique, nous n'avons connu un accident majeur", a affirmé Vincent Lukanda.
La République démocratique du Congo, premier pays africain à avoir abrité un réacteur nucléaire, possède une longue tradition nucléaire. Le CREN-K qui a été précédé par le Centre Trico qui, créé en 1959, fonctionna jusqu'en 1969 où il se tînt un sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) à Kinshasa.
Ce réacteur de type Triga a été offert à la RDC par l'Américain General Electric.
Au cours de ce sommet, les chefs d'Etat transformèrent le centre Trico en un Centre régional d'études nucléaires de Kinshasa pour les chercheurs africains.
Cependant, cette recommandation de chefs d'Etat africains ne fut pas appliquée, car jusqu'à ce jour le CREN6K n'est exploité que par les Congolais.
Luc-Roger Mbala Bemba
© KongoTimes
Centre nucléaires de Kinshasa
Depuis le début du mois de novembre 2012, de violents pluies accompagnées de vents violents tombent à Kinshasa et ses environs. Elles provoquent ainsi des inondations et des érosions dans plusieurs quartiers et communes de la capitale congolaise.
Au mois d'avril 2013, la situation s'est encore aggravée avec des pluies abondantes accompagnées de vents violents et des coups de tonnerre.
Dans la colline du Mont Amba, plus précisément sur le site de l'Université de Kinshasa, les pluies diluviennes de ces jours ci sont en train de faire des dégâts énormes.
Sur cette colline des têtes d'érosions ont repris le droit sur la nature, Cela est la conséquence directe des pluies de ces derniers jours. Actuellement, trois têtes d'érosions menacent dangereusement le Centre régional d'études nucléaires de Kinshasa (CREN-K) cadre de recherche scientifique et environnementale.
Et pourtant, il y a quelques mois, le CREN-K était à l'abri des érosions qui menacent la colline du mont Amba. L'on se souvient que lors de la réunion régionale sur la sureté des réacteurs nucléaires de recherche en Afrique qui s'est tenue le lundi 27 février 2012.
A l'université de Kinshasa, le commissaire général à l'énergie atomique en RDC, le professeur Vincent Lukanda avait affirmé que le réacteur du Centre régional d'études nucléaires de Kinshasa (CREN-K), jadis menacé par plusieurs têtes d'érosion, est désormais hors de danger.
Le commissaire général du CREN-K a même salué l'implication des autorités congolaises et des partenaires de la République du Congo pour la protection de l'Université de Kinshasa, où est se trouve le CREN-K :
"C'était un souci qui nous préoccupait pendant un moment. Nous avons tout fait pour nous expliquer auprès du Gouvernement de la gravité du danger qui menaçait le centre nucléaire.
Le Gouvernement a financé la construction d'un collecteur pour le protéger.", a-t-il déclaré. Il a poursuivi en disant : " .Le Gouvernement est en train d'agir aussi pour moderniser ce centre, a-t-il poursuivi, citant "le financement pour la construction d'une clôture adaptée. C'est surtout pour protéger aussi la population du danger ".
Malheureusement aujourd'hui, le Centre régional d'Etudes Nucléaires du Mont Amba est encore menacé par des érosions. Un cri d'alarme vient une fois encore être lancé auprès des autorités pour qu'elles prennent des mesures d'urgence visant à arrêter cette érosion.
Un site d'expériences scientifiques
Le colloque scientifique de Kinshasa entrait dans le cadre de l'accord régional de coopération pour l'Afrique sur le développement, la recherche et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires.
Au cours de ce colloque, des experts venus de plusieurs pays africains ont échangé des expériences et adopté une série de recommandations permettant aux gouvernements africains de bien gérer l'énergie nucléaire en évitant des catastrophes susceptibles de menacer l'humanité.
"Nous devons féliciter l'expertise congolaise. Depuis que ce réacteur existe en Afrique, nous n'avons connu un accident majeur", a affirmé Vincent Lukanda.
La République démocratique du Congo, premier pays africain à avoir abrité un réacteur nucléaire, possède une longue tradition nucléaire. Le CREN-K qui a été précédé par le Centre Trico qui, créé en 1959, fonctionna jusqu'en 1969 où il se tînt un sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) à Kinshasa.
Ce réacteur de type Triga a été offert à la RDC par l'Américain General Electric.
Au cours de ce sommet, les chefs d'Etat transformèrent le centre Trico en un Centre régional d'études nucléaires de Kinshasa pour les chercheurs africains.
Cependant, cette recommandation de chefs d'Etat africains ne fut pas appliquée, car jusqu'à ce jour le CREN6K n'est exploité que par les Congolais.
Luc-Roger Mbala Bemba
© KongoTimes
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