Il s’appelle Tuyizeri Eric. Il est né le 03 octobre 1998 à Bigogwe au Rwanda. Il travaillait pour le compte de M23 au moment de son arrestation.Ce ne sont pas de preuves qui manquent pour prouver la présence des troupes rwandaises du côté des rebelles du M23.
Et ce n’est pas aujourd’hui, comme par une baguette magique, que le Rwanda acceptera qu’il apporte toute la logistique nécessaire aux rebelles du M23 qui ont pour mission principale de concrétiser la balkanisation de la Rd Congo.
Et ce, lorsqu’on sait qu’on sait que les experts indépendants des Nations Unies avaient des conclusions qui s’imposaient à tout le monde. Mais la communauté internationale n’est pas allé jusqu’au bout de sa logique, se contentant d’infliger des sanctions mineurs à ce pays.
La dernière cartouche en date, c’est un enfant soldat qui est membre effectif de l’armée Rwandaise (RDF), mais opérant pour le compte du M23. II s’appelle Tuyizere Eric. Il est né le 03 octobre 1998 à Bigogwe au Rwanda. Il n’est âgé que de 15 ans et il a été infiltré pour les renseignements militaires à Goma.
Recruté en 2012 au centre de formation militaire de Bigogwe, dans la province de l’ouest du Rwanda, il confirme avoir commencé ses expéditions vers le Congo en appui au M23 le 07 février 2013 par l’entrée de la Grande Barriere de Goma.
Les services spécialisés de sécurité sont tombés sur lui le 10 juin 2013, alors qu’il s’était déguisé en enfant de la rue et fréquentait le centre d’encadrement des enfants de la rue dit Don Bosco de Ngangi, connu par tout le monde à Goma. Tuyizere Eric précise que sa mission était d’identifier les positions militaires et stratégiques comme l’aéroport de Goma et communiquer au M23.
Il transmettait chaque soir le rapport à sa hiérarchie militaire à Kibumba et au Rwanda. Cet enfant soldat confirme utiliser son téléphone et ordinateur portable et son Modem pour le compte de ses parrains. II a ouvert son Face book pour sa communication.
Dans le groupe de 8 personnes espions, il témoigne avoir reçu 50 dollars Us pour cette mission.
A Kibumba où ils sont basés, son chef militaire du nom de Nkurunziza Jean-Marie détient à lui seul 15 armes.
C’est au Rwanda où il a été formé en Français, Anglais, Swahili, Géographie et Renseignements au compte du gouvernement Rwandais pour accompagner les orphelins. Ils sont au nombre de 105 enfants en formation dans le même camp avec l’objectif de venir en appui au M23 sur le front au Nord de la ville de Goma.
Les services de renseignements qui l’ont verbalisé précisent que les efforts sont déployés pour dénicher d’autres cas semblables.
Nord-Kivu : une situation toujours tendue
Du point de presse hebdomadaire de la Monusco, il est permis de constater qu’au Nord-Kivu, la situation sécuritaire demeure tendue suite à la recrudescence d’activités des groupes armés observée pendant la période sous examen, notamment les Mayi-Mayi Nyatura, à Rwaza et Musezero, et celles du groupe Mayi-Mayi Cheka, dans la région de Kibua et les zones environnantes.
Par ailleurs, les Casques bleus Tanzaniens de la Brigade d’Intervention de la Force de la MONUSCO patrouillent régulièrement de jour comme de nuit, dans la localité de Sake et sur l’axe menant vers Goma.
D’autres patrouilles sont également conduites conjointement avec le bataillon Indien de la MONUSCO, dans la ville de Goma. Le but est de se familiariser avec le terrain, et d’interdire toute activité des groupes armés dans cette zone.
Au cours du même point de presse, il a été annoncé que le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a nommé le lundi 10 juin 2013, Monsieur Martin Kobler, de nationalité allemande, comme le prochain Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Chef de la MONUSCO. M. Kobler est actuellement le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Irak.
Pour sa part, M. Meece quittera ses fonctions le 10 juillet prochain après trois années passées à la tête de la MONUSCO. Le Secrétaire général des Nations Unies lui exprime sa gratitude pour sa contribution remarquable et son dévouement dans l’appui à la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO, durant ces trois dernières années.
JMNK
L’Avenir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire