le 30 juillet, 2013
Le lieutenant-général Carlos Alberto Dos Santa Cruz, chef d'Etat-major des forces armées de la Monusco (Juin 2013)
Dans un communiqué publié le mardi 30 juillet, la Monusco dit considérer toute personne ne faisant pas partie des forces de sécurité nationales et, possédant une arme à feu à Goma et, dans les localités situées au Nord de la ville, comme une menace imminente pour les civils.
À compter de mardi 30 juillet à 16 heures (heure de Goma), indique la mission onusienne, les détenteurs d’armes à feu dans cette région disposent d’un délai de 48 heures pour rendre leurs armes dans une base de la Monusco et rejoindre le processus de désarmement et de démobilisation.
“Dépassé le jeudi 1er août à 16 heures, lesdites personnes seront considérées comme une menace imminente de violence physique à la population civile, et la Monusco prendra toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force, pour les désarmer conformément au mandat et aux règles d’engagement de la Mission”, ajoute le communiqué.
La mission onusienne explique que cette opération vise à imposer une zone de sécurité dans la région de Goma et Saké et sera constituée pour la première fois, des éléments de la Brigade d’intervention de la Monusco qui travailleront conjointement avec la Brigade du Nord-Kivu de la Mission.
La Monusco rappelle que depuis la mi-mai, Goma et les localités situées au Nord de cette ville ont connu des attaques répétées menées par le M23 contre les positions des FARDC, dans une tentative apparente de progresser sur la capitale provinciale du Nord-Kivu et Saké.
Lors de ces attaques, dont la toute dernière a commencé le 14 juillet dernier, fait savoir le communiqué de la mission onusienne, le M23 a tiré indistinctement, y compris avec des armes lourdes, causant des victimes parmi les civils.
La Monusco prévient enfin que “ces menaces indirectes seront repoussées hors du territoire de Goma par la zone de sécurité, qui pourra être élargie et reproduite ailleurs, le cas échéant”.
Accord-cadre de paix
«J’aimerais féliciter les FARDC pour leurs actions au cours des dernières semaines », a affirmé le Lieutenant-général Carlos Alberto dos Santos Cruz, Commandant de la Force de la Monusco, « Néanmoins, Goma et Saké restent très vulnérables et nous devons empêcher tous les éléments négatifs de continuer de poser un risque pour les civils de cette région », a-t-il poursuivi.
Pour sa part, M. Moustapha Soumaré, le chef par intérim de la Monusco a déclaré :
« Nous continuons d’appeler toutes les parties à trouver une solution politique au conflit actuel comme prévu par l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région »,
« En attendant, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger les civils contre la menace posée par tout groupe armé».
Radiookapi.net
Le lieutenant-général Carlos Alberto Dos Santa Cruz, chef d'Etat-major des forces armées de la Monusco (Juin 2013)
Dans un communiqué publié le mardi 30 juillet, la Monusco dit considérer toute personne ne faisant pas partie des forces de sécurité nationales et, possédant une arme à feu à Goma et, dans les localités situées au Nord de la ville, comme une menace imminente pour les civils.
À compter de mardi 30 juillet à 16 heures (heure de Goma), indique la mission onusienne, les détenteurs d’armes à feu dans cette région disposent d’un délai de 48 heures pour rendre leurs armes dans une base de la Monusco et rejoindre le processus de désarmement et de démobilisation.
“Dépassé le jeudi 1er août à 16 heures, lesdites personnes seront considérées comme une menace imminente de violence physique à la population civile, et la Monusco prendra toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force, pour les désarmer conformément au mandat et aux règles d’engagement de la Mission”, ajoute le communiqué.
La mission onusienne explique que cette opération vise à imposer une zone de sécurité dans la région de Goma et Saké et sera constituée pour la première fois, des éléments de la Brigade d’intervention de la Monusco qui travailleront conjointement avec la Brigade du Nord-Kivu de la Mission.
La Monusco rappelle que depuis la mi-mai, Goma et les localités situées au Nord de cette ville ont connu des attaques répétées menées par le M23 contre les positions des FARDC, dans une tentative apparente de progresser sur la capitale provinciale du Nord-Kivu et Saké.
Lors de ces attaques, dont la toute dernière a commencé le 14 juillet dernier, fait savoir le communiqué de la mission onusienne, le M23 a tiré indistinctement, y compris avec des armes lourdes, causant des victimes parmi les civils.
La Monusco prévient enfin que “ces menaces indirectes seront repoussées hors du territoire de Goma par la zone de sécurité, qui pourra être élargie et reproduite ailleurs, le cas échéant”.
Accord-cadre de paix
«J’aimerais féliciter les FARDC pour leurs actions au cours des dernières semaines », a affirmé le Lieutenant-général Carlos Alberto dos Santos Cruz, Commandant de la Force de la Monusco, « Néanmoins, Goma et Saké restent très vulnérables et nous devons empêcher tous les éléments négatifs de continuer de poser un risque pour les civils de cette région », a-t-il poursuivi.
Pour sa part, M. Moustapha Soumaré, le chef par intérim de la Monusco a déclaré :
« Nous continuons d’appeler toutes les parties à trouver une solution politique au conflit actuel comme prévu par l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région »,
« En attendant, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger les civils contre la menace posée par tout groupe armé».
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