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Officiellement pour des raisons de santé publique, afin de «minimiser les risques pour la santé des patients et du personnel», rapporte le quotidien israélien Haaretz.
Les Africains venus pour une hospitalisation, des examens ou des soins médicaux sont cependant autorisés à entrer, explique le site.
Les parents d’enfants malades ou les maris de femmes en travail peuvent également accéder à l’hôpital, à condition de porter un badge d’identification.
D’autre part, tous —patients et visiteurs— doivent subir une radio de la poitrine pour prouver qu’ils ne sont pas porteurs de la tuberculose, apprend-on encore.
A l’intérieur même de l’hôpital, les patients se voient discriminés, ajoute Haaretz: les femmes enceintes et les enfants d’immigrés sont placés dans un espace séparé du reste de la maternité ou de l’aile pédiatrique.
Selon un responsable d’Ichilov, cette directive n’a qu’un but purement médical, réduire les risques de contagion.
En effet, d’après le quotidien Maariv, en 2012, 15 Israéliens ont été diagnostiqués de la tuberculose contre 65 Africains. Cette maladie nécessite la mise en place d’une quarantaine, d’un personnel spécifique et de soins individuels très coûteux, explique l’article.
Pourtant, d’après le Trésor public israélien, le coût supplémentaire engendré par ces patients est négligeable par rapport à ce que rapporte l’activité de l’hôpital.
D’après Maariv, le nombre d’immigrés africains clandestins à Tel Aviv est estimé à 80.000, soit environ 15% de la population.
Beaucoup d’entre eux ont besoin de soins intensifs, notamment parce que le taux de naissances prématurées est deux fois plus élevé chez les Africains que pour le reste de la population, précise le professeur Gabi Barbash.
En plus de la tuberculose, ils sont aussi particulièrement touchés par d’autres maladies: la population africaine représente un tiers des nouveaux porteurs du sida en Israël et la moitié des diagnostics de malaria, indique Maariv.
La pauvreté dans laquelle vivent ces travailleurs clandestins ne fait qu’empirer leurs problèmes de santé, contractés dans leur pays d’origine et aggravés durant le voyage jusqu’en Israël, déplore Gabi Barbash, qui estime à environ 50 millions de NIS (plus de 10 millions d’euros) par an les frais médicaux de traitement des populations africaines en Israël.
La mesure discriminante répond-elle donc à une problématique économique ou de santé publique?
Autre perspective, plus sombre, elle ne serait qu’un témoignage de plus du racisme anti-africains en Israël.
Haaretz avec Slate Afrique
À Tel Aviv, si vous voulez vous faire soigner, il faudra d'abord prouver que vous êtes en bonne santé.
Le 1er juillet 2013, Gabi Barbash, directeur du centre médical Ichilov à Tel Aviv, fait circuler des instructions pour interdire l’accès aux immigrés ou aux réfugiés africains désirant rendre visite à des patients, sauf en cas d’urgence.Officiellement pour des raisons de santé publique, afin de «minimiser les risques pour la santé des patients et du personnel», rapporte le quotidien israélien Haaretz.
Les Africains venus pour une hospitalisation, des examens ou des soins médicaux sont cependant autorisés à entrer, explique le site.
Les parents d’enfants malades ou les maris de femmes en travail peuvent également accéder à l’hôpital, à condition de porter un badge d’identification.
D’autre part, tous —patients et visiteurs— doivent subir une radio de la poitrine pour prouver qu’ils ne sont pas porteurs de la tuberculose, apprend-on encore.
A l’intérieur même de l’hôpital, les patients se voient discriminés, ajoute Haaretz: les femmes enceintes et les enfants d’immigrés sont placés dans un espace séparé du reste de la maternité ou de l’aile pédiatrique.
Selon un responsable d’Ichilov, cette directive n’a qu’un but purement médical, réduire les risques de contagion.
En effet, d’après le quotidien Maariv, en 2012, 15 Israéliens ont été diagnostiqués de la tuberculose contre 65 Africains. Cette maladie nécessite la mise en place d’une quarantaine, d’un personnel spécifique et de soins individuels très coûteux, explique l’article.
Les Africains, tous malades?
La direction de l’hôpital Ichilov se plaint depuis plusieurs années de devoir prodiguer un grand nombre de traitements médicaux aux migrants et aux réfugiés sans aucune compensation financière, avance Haaretz.
Pourtant, d’après le Trésor public israélien, le coût supplémentaire engendré par ces patients est négligeable par rapport à ce que rapporte l’activité de l’hôpital.
D’après Maariv, le nombre d’immigrés africains clandestins à Tel Aviv est estimé à 80.000, soit environ 15% de la population.
Beaucoup d’entre eux ont besoin de soins intensifs, notamment parce que le taux de naissances prématurées est deux fois plus élevé chez les Africains que pour le reste de la population, précise le professeur Gabi Barbash.
En plus de la tuberculose, ils sont aussi particulièrement touchés par d’autres maladies: la population africaine représente un tiers des nouveaux porteurs du sida en Israël et la moitié des diagnostics de malaria, indique Maariv.
La pauvreté dans laquelle vivent ces travailleurs clandestins ne fait qu’empirer leurs problèmes de santé, contractés dans leur pays d’origine et aggravés durant le voyage jusqu’en Israël, déplore Gabi Barbash, qui estime à environ 50 millions de NIS (plus de 10 millions d’euros) par an les frais médicaux de traitement des populations africaines en Israël.
La mesure discriminante répond-elle donc à une problématique économique ou de santé publique?
Autre perspective, plus sombre, elle ne serait qu’un témoignage de plus du racisme anti-africains en Israël.
Haaretz avec Slate Afrique
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