mercredi, 30 Octobre 3013
Une forêt en République démocratique du Congo
Selon un nouveau rapport de l’ONG Global Witness publié lundi, 90% des revenus retirés de l'exploitation forestière en République démocratique du Congo (RDC) se sont évaporés en 2012, du fait de l'évasion fiscale et autres détournements illicites.
De ce fait, le Trésor n’a reçu que 10% de ce qu’il aurait dû percevoir, en vertu du droit congolais. Pour Global Witness, explique une responsable, Alexandra Pardal, cela signifie qu’il faudrait faire « table rase » et repartir à zéro pour assainir le secteur.
Ecoutez Mme Alexanddra Pardal
« Ces illégalités ont produit un manque à gagner au Trésorier congolais de 90% des taxes forestières en 2012 », note Mme Pardal. Sur 2 ans, l’Etat congolais aurait perdu plus de 11 millions de dollars.
« C’est le secteur forestier qui aurait dû payer cet argent au peuple congolais, pour compenser donc l’exploitation forestière qui est faite dans le pays », ajoute Mme Pardal.
Global Witness affirme détenir des documents montrant quelles entreprises n’ont pas payé les taxes prévues, et détaillant les arrangements illégaux entre ces sociétés et le ministère congolais de l’Environnement.
Pour assainir le secteur, « Nous recommandons au Premier ministre congolais d’ouvrir une enquête interministérielle » pour dresser un bilan des pertes économiques, sociales et environnementales, a poursuivi Mme Pardal.
« Nos éléments de preuve soulignent l’incapacité de ce secteur à contribuer au développement durable de la nation. Alors, nous pensons qu’il faut faire table rase et proposer des modèles alternatifs de gestion forestière plus propices au développement durable », souligne la responsable de Global Witness.
Une forêt en République démocratique du Congo
Selon un nouveau rapport de l’ONG Global Witness publié lundi, 90% des revenus retirés de l'exploitation forestière en République démocratique du Congo (RDC) se sont évaporés en 2012, du fait de l'évasion fiscale et autres détournements illicites.
De ce fait, le Trésor n’a reçu que 10% de ce qu’il aurait dû percevoir, en vertu du droit congolais. Pour Global Witness, explique une responsable, Alexandra Pardal, cela signifie qu’il faudrait faire « table rase » et repartir à zéro pour assainir le secteur.
Ecoutez Mme Alexanddra Pardal
« Ces illégalités ont produit un manque à gagner au Trésorier congolais de 90% des taxes forestières en 2012 », note Mme Pardal. Sur 2 ans, l’Etat congolais aurait perdu plus de 11 millions de dollars.
« C’est le secteur forestier qui aurait dû payer cet argent au peuple congolais, pour compenser donc l’exploitation forestière qui est faite dans le pays », ajoute Mme Pardal.
Global Witness affirme détenir des documents montrant quelles entreprises n’ont pas payé les taxes prévues, et détaillant les arrangements illégaux entre ces sociétés et le ministère congolais de l’Environnement.
Pour assainir le secteur, « Nous recommandons au Premier ministre congolais d’ouvrir une enquête interministérielle » pour dresser un bilan des pertes économiques, sociales et environnementales, a poursuivi Mme Pardal.
« Nos éléments de preuve soulignent l’incapacité de ce secteur à contribuer au développement durable de la nation. Alors, nous pensons qu’il faut faire table rase et proposer des modèles alternatifs de gestion forestière plus propices au développement durable », souligne la responsable de Global Witness.
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