jeudi 19 septembre 2013

La Mission de l’Onu en RDC vivement critiquée


 

La mission de l’Onu en République démocratique du Congo (Monusco) doit repenser sa stratégie afin de mieux protéger les populations civiles car son action actuelle n’a que peu d’effets, estime un document interne sur l’action menée par cette force de maintien de la paix.

Lancée il y a 13 ans, la Monusco principalement composée de soldats sud-africains, tanzaniens et malawis est la plus importante mission en exercice des Nations unies avec quelque 18.500 hommes et un budget annuel de 1,5 milliard de dollars.

Son inaction lorsque des rebelles congolais ont pris en novembre le contrôle de la ville de Goma, capitale régionale du Nord-Kivu dans l’est de la RDC, lui a valu de nombreuses critiques.

Une nouvelle brigade internationale a été constituée en mars avec pour mission de désarmer les groupes d’insurgés dans les provines orientales du pays. 


Depuis les casques bleus ont contribué à chasser les rebelles de Goma après d’intenses combats.

Selon le rapport, les sites sur lesquels est implantée la Monusco sont mal situés et ne lui permettent pas d’accomplir des missions au-delà de simples patrouilles de proximité, ni de protéger les populations civiles.

« La protection par la présence est inefficace. La Monusco donne un faux sentiment de sécurité et entretient l’illusion d’une protection par une présence statique et un emploi important de ressources qui ont peu d’effets durables », estime le rapport.

Le texte appelle les soldats engagés dans cette force à reprendre l’initiative sur le terrain et à se montrer digne de l’engagement militaire qu’ils ont pris.

Le rapport appelle la Monusco à repenser ses missions et à « orienter ses forces pour déjouer les menaces naissantes ». 


Débat : N’y-a-t-il (donc) personne pour arrêter les Kabilistes?

Jeudi, septembre 19th, 2013 

 


Bonsoir à tous.
 

Débat: Selon des sources politiques notamment proches de l’opposition, les « concertations nationales » visent à instaurer un gouvernement de large union, dans le but de créer une nouvelle « transition » politique permettant notamment au Président Joseph Kabila de se représenter en 2016.

Avec une telle transition, le Président n’aura donc effectué qu’un seul mandat à la tête du pays, et, de fait, sera éligible pour un autre.

Une thèse notamment confirmée par une source proche de la Majorité Présidentielle à Direct.cd.

Joint au téléphone, ce député qui a requis l’anonymat affirme pourtant qu’il ne partage pas du tout cette « vision de choses ».

A Kinshasa, l’opposition politique dit s’opposer à « toute modification de la Constitution en ce sens ».

Mais il semble que la Majorité Kabiliste à mis les batteries en marche ; et que comme souvent, elle arrivera à ses fins.

Face à cette situation, nous aimerions connaitre votre avis. Que pensez-vous d’une telle transition et surtout, que faut-il faire pour éviter une telle entreprise qui remettrait en cause les récentes évolutions démocratiques en RDC.

Quels rôles peuvent jouer l’opposition congolaise parlementaire et extra-parlementaire.

Faudra-t-il continuer à faire confiance aux politiques qui semblent impuissants face à la machine Kabiliste ?

La population quant à elle, quel rôle joue-t-elle et doit-elle joué ?

Soutenez-vous cette initiative du Président Kabila ?

Notez bien: Nous vous prions sincèrement d’intervenir en toute objectivité, ce qui nous permettra par la suite d’élaborer un dossier qui sera publié sur le site.

Nous vous demandons d’éviter des discours xénophobes, des insultes à l’endroit des autorités ou encore de quiconque.

Il s’agit avant tout de nous donner vos réflexions matures et muries.

» LA SEULE CHOSE NECESSAIRE AU TRIOMPE DU MAL, C’EST L’INACTION DES GENS DE BIEN ».

Bien à vous.
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La rédaction

Direct!cd

Les ressources naturelles du Congo

lundi 22 avril 2013

Les Cahiers africains consacrent un numéro de "Conjonctures congolaises 2012" à la gestion des ressources naturelles au Congo.



 

Le Pr. Stefaan Marysse et Claudine Tshimanga s’interrogent sur la persistance de la pauvreté des Congolais, alors que la production minière a explosé au Katanga, où l’on a produit 600 000 t de cuivre en 2012 - du jamais vu. 

Selon les chercheurs, les coûts de production s’élèvent à 56 % du chiffre d’affaires, les taxes à 13 % et les profits à 31 %. Ceux-ci sortent en majeure partie du pays, estiment les auteurs.

Thierry Deputter et Sophie Decrée étudient les éléments qui pourraient permettre de transformer les richesses minières du Congo en potentiel minier. 


Ils soulignent qu’il manque certains élements pour y parvenir, notamment la transparence - comme vient de le montrer la récente décision de l’ITIE (Initiative pour la transparence des industries extractives) de suspendre le Congo.

Deux articles explorent la situation des creuseurs; ils seraient de 1 à 2 millions, faisant vivre environ 10 millions de personnes, soit un sixième de la population, tandis que l’industrie minière ne fournit pas plus de 40 000 emplois.

François Misser étudie les ressources pétrolières du Congo et les défis qui empêchent cette ressource de se transformer en pactole - même si ses revenus fiscaux sont déjà presque équivalents à ceux de l’industrie minière. Enfin, un article de Franck Van Acker détaille la gestion des ressources forestières.

Paule Bouvier, Jean Omasombo et Noël Obotela montrent comment, politiquement, 2012 a été une année de fracture avec une reprise de la guerre au Kivu, tandis que Gauthier de Villers examine la réponse internationale à cette crise.

Si la qualité et la clarté des articles doivent être soulignées, on ne peut que regretter que l’ouvrage soit dépourvu d’une présentation des auteurs, fut-elle courte.

"Conjonctures congolaises 2012 - Politique, secteur minier et gestion des ressources naturelles en RD Congo", sous la direction de Stefaan Marysse et Jean Omasombo. Ed. L’Harmattan/MRAC, 306pp., 33,5 euros. 

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Marie-France Cros 
La Libre.be 

Cent sept rwandais enrôlés de force par la RDF pour le compte du M23

jeudi 19 septembre 2013 
 

Cent sept rwandais enrôlés de force par la RDF pour le compte du M23

Ces jeunes rwandais sont en majorité des Etudiants, des élèves ou encore de taximen. 


Ils ont été recrutés depuis lundi 16 septembre courant dans l’ancienne Commune de Mutura et dans le village Reji, dans le District de Rubavu au Rwanda.

Selon nos sources, les militaires de l’armée rwandaise qui les ont escortés, ont traversé avec eux aux pistes frontières de Kabuhanga et de Gasizi, en Territoire de Nyiragongo.

Nous apprenons que ces jeunes viennent d’être conduits jusqu’au Camp de Rumangabo (en Territoire de Rutshuru) où ils seront soumis à un entraînement militaire sommaire, avant de rejoindre d’autres éléments-M23 et RDF déjà déployés sur les lignes de front, en prévision de prochaines hostilités contre les FARDC.

Pendant ce temps, la Coordination provinciale de la Société civile est alertée sur de nouvelles incursions de l’armée rwandaise ce mardi 17 septembre. 


Les informations à notre possession font état de l’entrée de troupes-RDF dans le Parc National de Virunga, juste derrière le Volcan Nyiragongo.

Ces militaires rwandais auraient pour objectif venir encercler les positions des FARDC, en vue de les attaquer avec l’appui des rebelles-M23 se trouvant en face. 


Par ailleurs, la rébellion du M23 vient de chasser les Gardes-parc de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) dans leur Position de Gikeri à Kibumba. 

Les rebelles les soupçonnent de livrer aux FARDC des informations quant à leurs positionnements stratégiques.

Notre structure qui s’inquiète de cette situation craint que le Gouvernement et la MONUSCO informée en temps tardent à empêcher la conspiration de l’ennemi. 


Elle persiste que ces informations sont très sérieuses et méritent une attention particulière des autorités et de partenaires.
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L’Avenir

RDC : La crise infinie

19/09/2013

 

FDLR - Un rebelle hutu rwandais, Est de la RDC.

La province du Nord-Kivu reste l'épicentre de la crise sécuritaire qui touche presque toute la partie orientale de la RDC. 


Avec à elle seule plus de 35% de la population déplacée interne du pays, le Nord-Kivu est en proie à des groupuscules armés dont certains opèrent comme des " forces d'autodéfense populaire ". 

Dans cette province, il est fréquent de trouver deux ou trois groupes armés opérant dans une même zone. La prolifération des groupes armés dans cette partie du pays rend difficile l'action humanitaire et hypothèque la responsabilité de ceux qui officiellement contrôlent la zone.

La population déplacée interne au Nord-Kivu a franchi le seuil d'un million de personnes depuis le 25 août sur fond d'une situation sécuritaire reste toujours précaire dans une province en proie constante à des attaques et autres incursions des groupes armés et autres forces négatives.

En raison de l'insécurité récurrente due aux affrontements armés entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (RDC) et les forces négatives, les populations civiles se déplacent régulièrement d'un endroit à un autre.

Au total, 1 024 750 personnes se sont actuellement déplacées internes au Nord-Kivu, dont certaines depuis janvier 2009. 


La quasi-totalité de ces personnes - plus de 93% - s'est déplacée suite à l'insécurité liée aux attaques armées ou par anticipation sur les affrontements. 

En quête de protection et d'un toit, les déplacés trouvent refuge en majorité dans les familles d'accueil (63%), les autres occupent des sites publics/spontanés (22%) ou vivent dans une trentaine de camps CCCM (15%).

Selon la Protection civile du Nord-Kivu citée dans un bulletin hebdomadaire du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha, Office for the Coordination of Humanitarian Affairs), le Gouvernement provincial a pris en charge les soins médicaux des personnes blessées, leur ration alimentaire et les obsèques des personnes décédées.

La province du Nord-Kivu reste l'épicentre de la crise sécuritaire qui touche presque toute la partie orientale de la RDC. 


Avec à elle seule plus de 35% de la population déplacée interne du pays, le Nord-Kivu est en proie à des groupuscules armés dont certains opèrent comme des " forces d'autodéfense populaire ". 

Dans cette province, il est fréquent de trouver deux ou trois groupes armés opérant dans une même zone. La prolifération des groupes armés dans cette partie du pays rend difficile l'action humanitaire et hypothèque la responsabilité de ceux qui officiellement contrôlent la zone.

Des hommes armés souvent mal identifiés s'attaquent parfois de manière indiscriminée aux civils dont les humanitaires. 


Depuis le début de cette année, 87 incidents sécuritaires contre les humanitaires ont été déjà rapportés, un nombre qui reste dans la moyenne des incidents rapportés annuellement ces cinq dernières années. 

De nombreux axes dans presque tous les territoires de la province sont à différents niveaux touchés et, selon les politiques de sûreté des organisations, certains axes sont sélectivement accessibles, d'autres non. 

Un défi supplémentaire

Cette population déplacée interne constamment grandissante depuis quelques mois constitue un défi supplémentaire pour la communauté humanitaire, notamment en termes de protection et d'approvisionnement de l'assistance. 


L'afflux de personnes déplacées s'est fait en un tel rythme qu'en une année le contexte de la province a évolué très rapidement, rendant obsolètes toutes les prévisions et prenant tout le monde de court.

A la même période en 2012, le Nord-Kivu venait de franchir les 600 000 personnes déplacées internes suite aux défections massives de certains éléments de l'armée régulière et à la naissance de forces négatives. 


Alors que les réflexions ont commencé pour les projections en 2014 dans le cadre du Plan d'action humanitaire (PAH), la question se pose sur l'augmentation incessante des besoins humanitaires et la recherche de nouvelles contributions financières.

L'accès aux populations vulnérables reste un grand défi pour les humanitaires suite au mauvais état des routes et à l'insécurité, alors que les besoins à mobiliser en 2013 pour la logistique sont de l'ordre de 80 millions de dollars américains.

La Province Orientale est parmi les zones où les défis humanitaires sont de taille. Ici, accéder aux populations vulnérables dans des urgences complexes reste un des défis majeurs pour les acteurs humanitaires. 


En Province Orientale, les affrontements armés ont contraint plus de 2,6 millions de personnes à abandonner leurs maisons. Les défis sécuritaires y sont doublés de manque de routes rendant l'assistance humanitaire extrêmement coûteuse par endroit. 

La logistique humanitaire va de la location des avions à la réhabilitation des routes, ponts et pistes d'atterrissage: 80,9 millions de dollars américains devraient être mobilisés dans le cadre du Plan d'action humanitaire 2013 pour faciliter la logistique, près de 10% du budget global.

Le Haut-Uele et le Bas-Uele enclavés

Alors qu'une partie des populations vulnérables des deux provinces du Kivu est isolée par l'insécurité, la majeure partie de la Province Orientale, principalement des districts du Haut-Uele et Bas-Uele ainsi que de la Tshopo est handicapée par l'enclavement qui empêche la provision de l'assistance humanitaire et la mise en œuvre des programmes de relèvement précoce.

Au cours de ces 18 derniers mois, plus de 60 000 personnes sont retournées dans les territoires de Dungu, Faradje (Haut-Uele) et Ango (Bas-Uele). 


Malheureusement, suite à l'enclavement des zones de retour, aucune assistance d'accompagnement aux retournés n'a été possible, les exposant ainsi à des risques accrus de vulnérabilité.

En dehors des personnes récemment retournées, il s'avère que de nombreuses personnes déplacées, rapatriées spontanées, ainsi que des réfugiés et des populations autochtones vulnérables se retrouvent également dans des zones inaccessibles ou difficilement accessibles. 


Toutes ces personnes ne bénéficient que tardivement de l'assistance humanitaire suite à l'absence des routes. Le travail du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) est entravé par le fait de l'enclavement de ces populations.

Pour surmonter les contraintes logistiques dans la prise en charge des réfugiés centrafricains, le HCR et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) ont aménagé un site en vue d'y relocaliser des réfugiés centrafricains se trouvant éparpillés dans une dizaine de villages difficilement accessibles dans le territoire de Bondo.

Une mobilisation dont dépend tout espoir d'apporter de l'eau, de la nourriture, de la protection, des soins de santé primaires. Sinon, cela pourrait s'avérer un simple rêve.

Dans le cadre de la première allocation Polled Fund 2013, 2,1 millions de dollars américains

ont été affectés pour la logistique, pour réhabiliter des routes et des ponts. 


En 2013, les humanitaires ont déjà réhabilité 800 km des routes principalement à l'est du pays pour faciliter l'accès aux populations vulnérables.

Quelques parties du Nord-Kivu ont été ces deux derniers mois complètement inaccessibles aussi bien pour les agences humanitaires onusiennes que pour les ONG. 


Dans le territoire de Rutshuru, l'accès à environ 50 000 personnes vulnérables a été pratiquement impossible sur les axes Goma - Munigi - Kibumba et Kiwanja - Ishasha, suite respectivement aux affrontements armés entre les FARDC et les forces négatives, et à l'activisme de ces groupes armés.

L'axe Kalembe - Kabuye est resté aussi presque totalement inaccessible, plus de 40 000 personnes vulnérables s'y trouvent privées d'assistance. 


Dans le Grand Nord, la zone de Kikingi et l'axe Mbau - Kamango où s'activent les membres du groupe armé ougandais ADF/Nalu sont aussi presque totalement privés d'accès ; exposant la vie d'environ 80 000 personnes.

En sept mois, on a enregistré 87 incidents sécuritaires contre les humanitaires. 


Ce qui dénote le degré de risques que courent au quotidien les humanitaires pour venir en aide aux autres.
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Kléber Kungu 

© KongoTimes

Jupiter & Okwess International Nouvel album Hotel Univers

 
La Belle Kinoise Production

Patrie de la Rumba, du Soukous et du Ndombolo, la RDC s’est une nouvelle fois faite remarquer pour bonne conduite sonore. Le responsable, Jupiter & Okwess International. 


L’objet du délit, l’album Hotel Univers.

S’il ne prétend pas pour autant être sorti de sa cuisse, Jupiter est son nom de scène. 


Jean-Pierre Bokondji, ce petit fils d’une guérisseuse célèbre de l’ethnie Ekonga, du groupe Mongo, situé dans la région de l’équateur, est également connu pour ne jamais ménager sa peine.


Jean-Pierre Bokondji, alias Jupiter.

Inventeur du Bofenia rock, nageant systématiquement à contre-courant des modes musicales et de la bien-pensance générale, l’artiste au charisme divin et au physique élancé d’une liane congolaise, a la tête dure et les idées bien en place.

Après avoir passé son adolescence à Berlin avec son père - attaché de l’ambassadeur - la décennie 80 marque son retour en RDC. Jupiter y vit en jouant des percussions et en chantant dans des veillées funéraires ou des cérémonies de guérison.

Dans le quartier Lemba, point névralgique d’où émergent Lokua Kanza et Ray Lema, avant-gardistes de toujours, il s’installe et s’attèle à recueillir les sonorités venant des quelques 450 ethnies co-existant en RDC.

En racontant les richesses de son peuple, il tord le cou aux idées réductrices visant à faire exclusivement de la RDC le pays des guerres fratricides et des président-despotes. 


En 1999, après avoir sillonné l’Afrique avec son orchestre Okwess, il est sélectionné pour représenter la RDC au Marché du spectacle des Arts africains à Abidjan (MASAA).

La guerre pousse les membres de son groupe à s’installer en Europe. 


Jupiter, « le Général rebelle », lui, n’est pas prêt à lever le camp. Inventer ce fameux style capable de représenter tous les congolais, est le combat qu’il continue de mener avec son nouveau groupe re-constitué sous le nom d’Okwess International.


Le groupe Okwess International avec au centre son leader Jupiter.

Dans les années 2000, le Bofenia rock rassemble enfin ses premiers partisans. En 2011, Jupiter se distingue au côté de Damon Albarn dans Kinshasa One Two. 


Peu avant, il est la figure emblématique, ne manquant ni de souffle ni d’inspiration, du documentaire Jupiter’s dance dans lequel Staff Benda Bilili fait également une apparition remarquée.

Enfin, le rythme s’accélère. Jupiter & Okwess International a depuis quelques temps la cote auprès d’un public de congolais et d’occidentaux branchés de la capitale.

Et en 2012, il conclut une tournée de deux mois en Europe avec la sortie de ce bijou musical co-produit par All Other (Amadou et Mariam) et La Belle Kinoise production : Hotel Univers.
Hotel Univers - Jupiter & Okwess International

Hotel Univers de Jupiter & Okwess International, inspirations multiples pour militantisme universel


Pour façonner l'opus Hotel Univers à l’image de la ville qui l’a bercée, rythmes des cérémonies de guérisons et musiques urbaines s’y mêlent. Le résultat est explosif, bouillonnant et révolté.

Si l’on perçoit également dans l’album une sacrée tendance au rock tapageur et un groove furieusement assumé, on ne s’étonnera pas d’apprendre que jeune, Jupiter se plaisait à écouter James Brown et Deep Purple.

Percussions et guitares électriques marquent le rythme inspiré du soukous, tandis que la voix grave et théâtrale du chanteur appelle à plus de conscience et de résistance.

Car le guerrier chanteur, qu’il parle de son expérience à Berlin dans The world is my land, de l’histoire de son pays dans le morceau Congo, ou d’amour avec Margarita, il appelle avant tout à un militantisme humain et sans frontière.

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Eva Dréao
 


Nos vétérans congolais spoliés et oubliés de l'histoire

Ils ont servi dans la Force publique en 14-18 et en 40-45. Vaillants "soldats indigènes" embarqués dans une guerre qui n'était pas la leur. Spoliés sous Mobutu (150,5 millions de FB) et laissés-pour-compte de notre histoire coloniale. Une enquête de Bruxelles à Kinshasa. 



Les soldats congolais de la Force publique (1885-1960)

KINSHASA

De notre envoyé spécial

Les anciens combattants?! On s’en fout», fanfaronne la sentinelle du quartier «Défense» rivée à son fusil automatique d’un autre âge. Et ce jeune soldat de claquer des talons pour réclamer néanmoins son «dû»: «Madesu ya bana!»(«Les haricots pour mes enfants!»). Ce fameux «bakchich» totalement banalisé qui gangrène Kinshasa et l’ensemble de la RDC.

Une scène ordinaire, à deux pas du puissant fleuve Congo (4.700 km), triste symbole de la réalité de ces vétérans de 14-18 et de 40-45, ex-«sujets belges» enrôlés dans les «forces militaires indigènes», victimes expiatoires d’un interminable contentieux belgo-congolais. Entre spoliations, corruption et coopération bancale. Avec à la clé, un détournement de 150,5 millions de FB perpétré sous la présidence de Mobutu Sese Seko. Ce même «Roi du Zaïre» qui, en son temps, prétendait défendre ses «anciens serviteurs» et avait choisi comme devise pour son parti, le MPR: «Le devoir d’un soldat est de servir, pas de se servir»…

«Ils nous ont abandonnés comme des chiens en bouffant sur notre dos», s’exclame l’un. «Qui se souvient de nous?», enchaîne l’autre. «Tant de souffrances et de sang perdu», soupire un troisième.

Derrière les murs décrépis de la Maison du Combattant, au cœur du quartier populaire de Gambela, entre égouts à ciel ouvert, nids-de-poule gorgés d’eau par les pluies diluviennes tombées la veille, hurlements du prêcheur portant la bonne parole à une vendeuse de chikwangue (pain de manioc) et publicité tapageuse pour l’insecticide 


«Le Massacreur», les complaintes des «Anciens» passent mal: «Au lieu de nous récompenser, explique Albert Kunuyku, 91 ans, le président de l’association des anciens (Unaco). Les Belges ont préféré traiter à l’époque avec le gouvernement congolais. On voit aujourd’hui où tout cela nous a menés…»

Tout commence le 30 octobre 1885, lorsque le roi-souverain Léopold II, soucieux de protéger «sa» propriété privée, crée alors la «Force publique». «Elle sera le bras armé de la colonisation, rappelle Pierre Lierneux, historien au Musée royal de l’armée. Garante de l’ordre et de la civilisation.»

Pour devenir ensuite une véritable «armée indigène» qui, jusqu’à l’indépendance (1960), jouera un rôle capital entre la surveillance d’un territoire gigantesque (la superficie de l’Europe!), d’illustres batailles (Tabora, Gambela, Saio…) et de multiples répressions.

«Le soldat congolais a été un grand oublié de l’histoire», constate Philippe Jacquij, commissaire de l’exposition «Lisolo na Bisu». 


Des milliers de «frères d’armes» qui, aux côtés des porteurs, ont payé un lourd tribut dans les diverses campagnes d’Afrique, d’Asie et du Proche-Orient (Rhodésie, Abyssinie, Nigeria, Birmanie…) pour repousser l’ennemi nazi et fasciste. «Nous avons tout donné sous le drapeau belge», tient à rappeler «Papa Martin» Kabuya, 96 ans, aujourd’hui bien seul dans ce home pour vieillards de Linwala, l’immense tour de la télévision nationale (RTNC) pour seul horizon.

«Nous étions vaillants, courageux, et bon tireurs», confirme «Koko Albert», assis à l’ombre d’un safoutier.

Inexpérimentés, formés à la hâte, sous les ordres d’officiers blancs exclusivement, et embarqués du jour au lendemain dans une improbable odyssée – des semaines de transport par route ou par bateau, un climat rude, la mort et les maladies, les affres de la vie militaire…–, ces soldats congolais ont «contribué à l’œuvre de la victoire», comme l’écrit le 19 septembre 1944 le gouverneur général Ryckmans, dans un «courrier confidentiel européen» dont Le Soir a pris connaissance. «Grâce à leurs souffrances et à leurs morts, le drapeau belge n’a cessé de flotter fièrement à côté des drapeaux alliés sur les rivages étrangers. 


Le destin n’a pas voulu qu’ils participent à la gloire des batailles. Ils n’en n’ont pas moins mérité notre reconnaissance. Tous, nous avons contracté vis-à-vis d’eux une dette nationale (…).»

Dette nationale. Le mot est lâché. Et de l’Indépendance à nos jours, l’ex-colonie ne cessera de rappeler à la Belgique cette charge «qui relève de son honneur et de son devoir moral».

«A l’époque, rappelle l’ambassadeur de Belgique à Kinshasa, Michel Lastschenko, la Belgique remplira l’ensemble de ses obligations.»

L’Etat colonisateur ouvrira effectivement plusieurs écoles destinées à former les cadres de la Force publique; construira la Cité indigène Abinza (dite «Cité Baudouin») destinée en principe aux seuls «vétérans» et à leurs familles; érigera la Maison du Combattant…

«Et en même temps, précise le Pr Pamphile Mabiala, ethnologue et historien à l’Université de Kinshasa, il exercera un contrôle fort sur ses troupes jusqu’à l’Indépendance, par peur qu’elles ne lui échappent.»


 Comme le prouvent d’ailleurs plusieurs rapports de la Sûreté coloniale et de nombreuses notes émises par l’état-major qui rappellent notamment «la supériorité du savoir-faire belge sur toutes les autres nationalités».

Qu’ils soient invalides, en «congé illimité» ou réengagés au sein du Personnel civil (Perci), les «anciens» sont amers. «Ils nous avaient dit: Vous aurez une maison avec étage, un fusil pour la chasse, un bon lit, vous trouverez tous de l’embauche, écrit l’un d’eux. Bula Matari (le surnom africain de Stanley «le casseur de pierres», NDLR), ce sont des menteurs!» Il n’en sera rien, en effet.

Malgré une aide ponctuelle de 150 FB par trimestre jusqu’à l’Indépendance (qui ne constitue pas une pension, mais «un secours», précise une circulaire d’après-guerre), des dons à la carte pour les veuves et les «nécessiteux» et la promesse de «sépultures pour militaires indigènes», ils ne se sentiront jamais complètement reconnus.

Arrive alors l’Indépendance (juin 1960). Puis l’accession au pouvoir du président Mobutu. 


Qui, le 17 décembre 1966, instaure par ordonnance (nº68/639) le «ministère des Anciens Combattants». Le maréchal-guide s’autoproclamant «ministre chef» de ce département et entend défendre ces «anciens serviteurs» et se dit «soucieux de leur vie sur le plan social». Il va également récompenser au passage les «poilus» de 14-18 (6 zaïres par mois) et promet sa «haute bienveillance» pour les autres.

«Mobutu a créé l’Armée nationale zaïroise comme instrument de pouvoir. Les Anciens, ça n’était évidemment pas sa priorité. Il voulait faire bonne figure et assurer sa sécurité personnelle», note le Pr Mabiala. 


«Pour lui, ces vétérans étaient à la fois respectables parce qu’ils avaient été militaires et en même temps, ils avaient été complices des Belges», confirme un ex-ministre belge qui souhaite garder l’anonymat.

Le 5 novembre 1969, lors d’une rencontre avec le Premier ministre Gaston Eyskens (CVP), Mobutu lance, un brin provocateur: 


«Pourquoi la Belgique laisse-t-elle au Congo la charge de ceux qui ont donné leur sang pour l’ancienne Métropole?», lit-on dans un télex des Affaires étrangères. Face à l’énorme dossier des créances belgo-congolaises (sociétés minières, chemin de fer, agents parastataux…), ce dossier paraît bien mineur. 

Mais le «Léopard de Kinshasa» sait que le sujet a été «laissé en suspens» par la commission mixte des règlements financiers. Il veut en outre obtenir le «maximum». «Pas question d’accepter une aumône!», dira-il en aparté.

De son côté, la Belgique n’y voit «aucune obligation juridique. La Force publique étant un service public de la Colonie», mais entend toutefois agir «pour des raisons sociales et humanitaires» et pour «préserver les bonnes relations avec le Congo», lit-on dans un courrier diplomatique secret.

Il faudra attendre 1972 pour qu’un accord soit enfin conclu. La Belgique s’engageant à verser «une somme forfaitaire et unique» de 150,5 millions de FB (3.730.795,29 euros) payée en 4 tranches (39,5 millions de FB en 1973 et 37 millions de FB les trois autres années) «en faveur des anciens combattants de 1914-18 et invalides de la guerre de 1940-45». 


Les intéressés n’en verront jamais le moindre franc…

Le Zaïre est alors à genoux. Sa dette colossale, l’inflation galopante, la misère immense. Et le «Guide» n’est plus à un détournement près: «Pour la seule période de 1977 à 1979, Mobutu détourna, d’après certaines estimations prudentes, plus de 200 millions de dollars à son profit et au profit de sa famille», rappelle David Van Reybrouck, auteur du magistral Congo, une histoire.

Qui? Comment? Difficile à dire. On manque de témoins directs. Beaucoup sont morts ou «ne se souviennent plus». Et les archives ont été détruites ou pillées. «Nous avons un sérieux problème de mémoire dans ce pays, regrette Gally Nguvulu, de l’Association des enfants des pionniers de l’Indépendance. Il y a eu beaucoup trop d’égoïsme, de mal gouvernance, de mauvaise foi aussi.»

«Mobutu a bouffé cet argent, écrivez-le!», s’insurge le colonel Kasangana, secrétaire général aux Anciens Combattants. «Spoliés par leurs propres dirigeants après une guerre qui n’était pas la leur», enchaîne le colonel Déogratias Lukwebo, conseiller du ministre de la Défense. 


Un détournement de fonds dénoncé, en 1992, par la Conférence nationale souveraine qui, dans un rapport circonstancié, recommandait de «réparer les préjudices causés» et «d’engager des poursuites» à l’encontre des auteurs.

«Rien n’a évidemment jamais été entrepris», note le Pr Mabiala. Ce qui provoqua, au fil du temps, l’incompréhension et la colère des anciens qui ignoraient tout de cette spoliation.

«Ils se sont sentis trahis par la Belgique qui avait pourtant réglé sa dette», note Venant Nyamerweru, directeur des études au secrétariat général.

«La Belgique avait reconnu et assumé ses responsabilités dans ce dossier, confirme Etienne Davignon, alors directeur de cabinet aux Affaires étrangères belges. Le dédommagement avait été intégralement payé et le problème définitivement réglé.»

Mais pour «Papa Kabuya», ses frères d’armes et leur ayant droit, le malheur ne s’arrêtera pas là. Les successeurs de Mobutu n’étant guère plus respectueux à leur égard…

Elus et fonctionnaires de l’Etat congolais détournant sans vergogne, et jusqu’il y a peu encore, certaines aides humanitaires (vêtements, vivres, médicaments…) acheminées via les fraternelles (Craoca, Ufracol…), les fédérations d’anciens et les ONG (Caritas, Croix-Rouge…); spoliant des parcelles qui ne leur étaient pas destinées; promettant en vain une revalorisation de «l’allocation de vieillesse» (ADVV) plafonnée entre 7500 et 12.000 francs congolais selon le grade (entre 5 et 10 $ environ); manipulant les comptes de la Maison du Combattant… 


«Beaucoup de ces anciens n’ont plus confiance et se sentent oubliés du système», constate aujourd’hui Buetasa Mulong, directeur des pensions et des rentes. Et pour cause: aujourd’hui, dans une RDC plongée dans le chaos social, le sort de ces soldats retraités semble bien la dernière des priorités.

A Matadi (Bas-Congo), la Maison du Combattant a été du jour au lendemain transformée en… tribunal de commerce. A Bomba, c’est l’Agence congolaise de presse (AGC) qui y a installé ses quartiers. «Je n’étais même pas au courant!, prétend le colonel Kasangana. Mais j’ai fait une note au ministre», promet aussitôt ce haut fonctionnaire.

Même engagement sur l’ADVV: «Nous avons déposé un dossier pour une revalorisation à 63.000 francs. Des pourparlers sont en cours avec le ministre du Budget depuis des mois.»

«Des promesses, rien que des promesses!», s’insurge-t-on à la Maison du Combattant. La gratuité des transports et l’exonération des taxes d’eau et d’électricité tant promises? «La majorité des bus sont privés. Avec notre carte d’anciens, ils nous rient au nez. Le reste, on n’a jamais rien vu venir.»

Pour «Papa Hubert» et tous les autres, la vie est une lutte de tous les instants. 


Tous voudraient tant croire aux affiches de 20 m2 du président Kabila qui affirme: «Si vous ne croyez pas à mes paroles, croyez à mes actes.» Mais ils doivent surtout faire avec la vie chère de Kin, les coupures de courant incessantes, des services publics défaillants, les routes défoncées, la corruption, la perspective de funérailles qui leur coûtera au bas mot 2.000 dollars…

Et puis, il y a ces amitiés belgo-congolaises si intenses qui, au fil des ans, ont pris du plomb dans l’aile. Avec les échanges, les décorations, la visite appréciée du roi Albert II lors du 50e anniversaire de l’Indépendance…

Le monument de la Force publique de Gambela inauguré en 2005 est aujourd’hui à moitié pillé et envahi par les mauvaises herbes. L’exposition «Lisolo na Bisu» qui aurait dû sillonner dans tout le pays a été dérobée elle aussi. 


«On leur a volé leur histoire», déplore Philippe Jacquij. Et puis, il y a surtout ce fameux projet humanitaire initié en 2005 sous le ministre Flahaut (Défense, PS): réhabilitation du dispensaire des anciens avec l’aide de la CBT, appui médical et technique, don de deux véhicules utilitaires et de deux ambulances…

«Deux fois par an, rappelle Michel Jaupart, l’ex-directeur de cabinet de Flahaut, une équipe médicale et un stock de médicaments étaient envoyés à Gambela. Le projet tournait très bien.» Un projet aujourd’hui tombé en totale désuétude, à cause de la Belgique cette fois.

La crise gouvernementale de 2007 est passée par là. Puis le ministre De Crem (CD&V) a pris le relais. Et le dossier est arrivé entre les mains du gouvernement «qui a décidé de ne pas décider», déplore un conseiller.

Désormais, le Dr Bernadette Mboma et l’équipe du dispensaire (27 agents) se retrouvent bien seuls: «Nous gérons une centaine de patients par mois avec beaucoup de pathologies (maladies dégénératives, hypertension, diabète…) et des besoins sociaux immenses. J’ai 27 patients qui devraient être opérés depuis des mois de la cataracte. En vain.» Les Belges ont déserté les lieux depuis 2011. 


«Il n’y a plus de médicaments. Je fais des ordonnances, mais elles reviennent aussitôt la visite suivante. Les anciens et leurs familles n’ont pas les moyens», ajoute le médecin. Et les véhicules offerts ont été démontés, revendus ou détournés à d’autres fins… «Je regrette profondément cette situation», réagit le colonel Dasseville, attaché de défense à Kin qui, chaque année, à l’occasion du 11 novembre, vient en aide aux anciens comme il peut.

Ces mêmes vétérans, dont on a tant vanté le «courage», spoliés sous Mobutu et désormais laissés-pour-compte de l’Histoire.

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Hugues Dorzée
Le Soir 

RD Congo : Un génocide en silence

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KINSHASA (© 2013 Afriquinfos)

En ce moment même, et depuis plus de 125 ans, la Republique Démocratique du Congo subit l’un des génocides les plus destructeurs depuis la seconde guerre mondiale.


Au cours de cette dernière décennie, on compte plus de 6 millions de morts.

Mais cela fait déjà bien plus d’un siècle que la population congolaise vit un massacre qui oscille entre viols, pillages, esclavage, colonisation, dictatures, pouvoir corrompu…

Malgré la beauté extérieure du Congo, avec ses paysages paradisiaques, les animaux sauvages et surtout cette richesse naturelle – or, diamants et autres minéraux – Les congolais vivent dans un cauchemar permanent.

Un documentaire a été réalisé par The Filmmakers et Friends of the Congo afin de faire appel à la conscience et à la réaction de la population internationale qui n’est pas exposée à ce conflit. 

Avec ce documentaire, Friends of the Congo souhaite réellement provoquer un changement au sein de leur pays afin de vivre dans des conditions pacifiques et durables !

Regardez et partagez cette vidéo sur le Congo afin que la vérité sur les conditions de vie de ce pays soient dévoilée.

Kinshasa. L’Académie de Beaux Arts en danger !

Jeudi, 19 Septembre 2013



Les usagers de l’avenue de la libération (ex 24 novembre) sont ahuris de voir les écrits sur les murs qui clôturent l’Académie de Beaux Arts (Aba). 


Ceci traduit la honte et un « ça-ne-va pas » au sein de cette institution universitaire de bel art de la République Démocratique du Congo.

« La jeunesse en dangers ! », « Académie de beaux art n’est à pas à vendre ! », « les étudiants disent non ! », c’est ce qu’on peut lire en rouge sur les murs blancs de l’unique institut du genre en Afrique centrale.

Les informations recueillies dans le sillage de cet établissement, font état d’une entreprise bancaire qui veut acheter une partie de cet institut pour en faire ses guichets. 


A en croire cette bouche, la partie qui l’intéresse, c’est celle qui donne face à l’avenue ex 24 novembre, vue son côté commercial. La vie et l’avenir de tous les jeunes et futurs étudiants importent peu.

A l’intérieur de cette institution universitaire des arts visuels et des arts appliqués, diverses versions s’entrechoquent. 


Contacté à ce sujet, l’une des hautes autorités de l’Aba s’est réservée. 

« Cette affaire ne nous concerne pas. C’est une affaire des étudiants. C’est eux qui font ce mouvement (…) ». 

Ces demi-mots veulent tout dire. En d’autres termes, l’affaire est tellement sérieuse que, si un gros poisson se prononce tout haut, il peut non seulement risquer d’avaler un hameçon mais également se voir sortir de l’eau par les « lourds ».

Un étudiant joint au téléphoné a, quant à lui, appelé le chat par son nom. Pour lui, il s’agit d’un monsieur qui aurait déjà acheté un espace à l’intérieur pour la construction des maisonnettes commerciales.

Et à cet étudiant qui a requis l’anonymat de signifier que cette situation a commencé depuis longtemps. Mais s’il n’arrive pas à matérialiser ce projet, c’est à cause de la vaillance des étudiants. 


« Mais pour cette fois-ci, nous voulons mettre un point final à ce dossier puisqu’ il perdure. C’est pourquoi, vous avez vu les écrits sur les murs. Cette annonce montre noir sur blanc notre tendance. Et nous sommes déterminés à utiliser même la force physique pour garder et léguer à nos enfants cet institut intact ».

« C’est une banque panafricaine qui veut l’acheter »

Faisant le pont avec la première tendance de la banque, cette source ne l’a pas balayée d’un revers de la main. 


Mais, elle a aussi ajouté que certaines confidences qui circulent au sein de l’Aba accusent une banque se disant panafricaine de vouloir ouvrir ses agences en occupant un espace important surplace. Ce qui va influencer fatalement la beauté artistique de cette institution universitaire qui est l’identité des artistes d’Afrique.

Concernant le vendeur ou l’acheteur, cette source confirme que c’est un dossier où les politiques ont une part importante dans son flux. C’est pourquoi les autorités académiques ne veulent pas s’afficher. 


« De toutes les façons, l’université appartient d’abord aux étudiants, les autorités ne sont là que pour nous encadrer », se rassure cet étudiant d’une vingtaine révolu. 

La honte est qu’aucune voix décisionnelle ne se lève jusque là pour dénoncer cette manœuvre qui veut brouiller cet espace réservé parfois à la révision des cours, aux échanges entre étudiants, et autorités académiques.

La jeunesse est l’avenir d’un pays. Aucune jeunesse ne peut s’épanouir dans le carcan. 


Si la volonté, c’est d’ajouter quelques infrastructures telles que cantines universitaires, logements des étudiants, élargissement ou ajout des auditoires,… voilà là où peut se faire le débat. 

Mais vendre, c’est être loin d’avoir le souci d’un avenir heureux pour toute cette jeunesse estudiantine. Pour mémoire, l’Académie des beaux-arts de Kinshasa a produit des œuvres qui fleurissent partout dans le monde avec des arts impressionnants.

En effet , C’est en 1943 que celle-ci a été fondée en tant qu’École Saint-Luc à Gombe Matadi dans la province du Bas-Congo par les missionnaires belges. 


En 1949, l’école est transférée à Léopoldville (Kinshasa) et en 1957, elle change directement de nomenclature « Académie des Beaux-arts ».

C’est par la réforme de l’Enseignement Supérieur et Universitaire au Zaïre, dans son ordonnance loi n°01-170 du 7 octobre 1981, que l’Académie des beaux-arts intègre l’ensemble des instituts supérieurs techniques nationaux. 


L’Académie des Beaux -Arts a vocation d’enseigner la céramique, la décoration intérieure, le métal battu, la peinture et la sculpture aux humanités artistiques. 

Et, l’architecture intérieure, la communication visuelle, la céramique, le métal battu, la peinture et la sculpture sont les techniques qui s’enseignent au niveau supérieur.
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Onassis Mutombo

Les Maghrébins ne sont pas des Arabes

Le Fantasme
 

Alors que la majorité des Maghrébins s'identifie culturellement aux Arabes, des études scientifiques tendent à indiquer qu'ils seraient, en très grande majorité, ethniquement Berbères.

« Comparés avec d'autres communautés, notre résultat indique que les Tunisiens sont très liés aux Nord-Africains et aux Européens de l'Ouest, en particulier aux Ibériques, et que les Tunisiens, les Algériens et les Marocains sont proches des Berbères, suggérant une petite contribution génétique des Arabes qui ont peuplé la région au VIIe ou VIIIe siècle. » ( A. Hajjej, H. Kâabi, M. H. Sellami, A. Dridi, A. Jeridi, W. El Borgi, G. Cherif, A. Elgaâïed, W. Y. Almawi, K. Boukef et S. Hmida, « The contribution of HLA class I and II alleles and haplotypes to the investigation of the evolutionary history of Tunisians », Tissue Antigens, vol. 68, n°2, août 2006, pp. 153–162).

Le verdict des chercheurs ci-dessus est sans appel : l’identité arabe (ou arabo-musulmane) du Maghreb relève plus du fantasme que de la réalité. 


En psychologie, « un fantasme est une construction consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s’y met en scène, d’exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse ». 

Ce fantasme, inventé par les monarchies pétrolières et leurs harkis islamistes, a été injecté dans les têtes et les esprits à une époque récente.

Bien que ces études soient basées sur des échantillons retreints, elles sont parlantes. 


Elles confirment ce que les historiens ont toujours affirmé : l'apport arabe est très minoritaire dans les populations maghrébines (Ibn Khaldoun, Gabriel Camps, etc.), car quelques dizaines de milliers d'envahisseurs arabes n'ont pas pu, génétiquement et matériellement, changer des millions de Berbères en Arabes.

En effet, le plus grand historien maghrébin, Ibn Khaldoun (1332-1406), l’avait depuis longtemps démontré : les Maghrébins ne sont pas des Arabes, mais ce sont des Berbères « arabisés » (mousta’arabouneمستعربون ). 


Historiquement et de tout temps, la culture arabe a toujours nettement distingué les Arabes (considérés comme "le peuple élu" auquel Allah a confié la mission de propager l’Islam) des non Arabes (les sujets de sonde zone, les peuples dominés). 

Ceux-ci sont appelés ‘Ajam, عجم , c'est-à-dire des non arabes, « des étrangers », l’équivalent des « Barbares » des Grecs ou des Romains. 

Les Barbares des Arabes regroupaient tous les peuples soumis par les armes : Perses, Byzantins, Berbères, Kurdes, etc. 

Pour ces peuples, se déclarer musulman permettait alors d’échapper à l’impôt que devait payer tout sujet non musulman. Cependant, même pour ceux qui ont opté pour la culture arabe et la religion islamique, ils restent, aux yeux des Arabes de souche, des « non Arabes ». 

C’est toujours le cas aujourd’hui, malgré les déclarations et les salamalecs officiels. Les Arabes de la péninsule arabique, détenteurs du label de l’arabité authentique, considèrent les Maghrébins avec une certaine condescendance. 

Nous avons vu comment, sous le prétexte que les « chiffres arabes » avaient été conçus par des Maghrébins, des non Arabes, les seuls pays au Monde qui ne les utilisent toujours pas sont des pays arabes du Moyen Orient !

Le Maghreb leur est aussi étranger que la Papouasie ou le Zoulouland.

A- Génétique : Adn et généalogie ou l’histoire de nos ancêtres

A partir d’un simple prélèvement salivaire, les généticiens sont désormais en mesure de retracer l’histoire des migrations des ancêtres de tout individu. 


Leurs techniques sont si performantes qu’elles permettent de remonter jusqu’à la préhistoire, soit 900 ans avant Jésus-Christ, juste avant l’arrivée, en 814 av. J.C., de Didon/Elyssa, fondatrice et reine de Carthage.

C’est au travers de l’haplogroupe que les généticiens sont capables de remonter la lignée généalogique sur autant de décennies. 


Les haplogroupes peuvent se définir comme les branches de l’arbre généalogique des Homo Sapiens, ils représentent l’ensemble des personnes ayant un profil génétique similaire grâce au partage d’un ancêtre commun.

On distingue deux sortes d’haplogroupe, le premier étant d’ADN mitochondrial et le second le chromosome Y. L’ ADN mitochondrial (ADNmt) est transmis de la mère à ses enfants (fille et garçon), l’haplogroupe ADNmt réunit les personnes d’une même lignée maternelle. 


Le chromosome Y est transmis uniquement du père vers son fils, l’haplogroupe chromosome Y se compose des hommes partageant un ancêtre de la lignée paternelle.

Grâce à l’identification des haplogroupes et à leur comparaison entre populations, il est possible de connaître, avec une certitude relative, les déplacements migratoires réalisés par des peuples. Ces techniques permettent donc de déterminer la zone géographique dans laquelle nos ancêtres vécurent.

Lignée paternelle maghrébine : l'ADN du chromosome Y

Les principaux haplogroupes du chromosome Y des Maghrébins (berbérophones et arabophones) les plus courants sont : le marqueur berbère E1b1b1b (M81) (65 % en moyenne) et le marqueur arabe J1 (M267) (15 % en moyenne). Plus de 80 % des Maghrébins y appartiennent.

E1b1b1b est le marqueur berbère. Il est caractéristique des populations du Maghreb. Dans certaines parties isolées du Maghreb, sa fréquence peut culminer jusqu'à 100 % de la population. 


Ce haplogroupe se retrouve aussi dans la péninsule Ibérique (5 % en moyenne) et à des fréquences moins élevées, en Italie, en Grèce et en France.

J1 est un haplogroupe « sémitique » très fréquent dans la péninsule arabique, avec des fréquences avoisinant 70 % au Yémen. J1 est le marqueur « arabe ». 20 % des Juifs appartiennent aussi à J1. 


On en conclut que l'origine des Arabes est le Yémen. Le marqueur arabe se retrouve aussi en Turquie, en Europe du Sud et en France.

D'après les données du tableau intitulé "Lignée paternelle : l'ADN du chromosome Y" figurant dans l'article de Wikipédia relatif aux Maghrébins, nous avons calculé que, en moyenne, chez les Maghrébins, le marqueur berbère est majoritaire à 59,6%, et que le marqueur arabe est minoritaire à 20,6%.

Lignée maternelle : l'ADN mitochondrial

Selon le même tableau cité ci-dessus, les études montrent que la structure génétique mitochondriale générale des populations du Maghreb est composée majoritairement d'haplogroupes (H, J, T, V...) fréquents dans les populations européennes (de 45 à 85 %), d'haplogroupes L (de 3 à 50 %) très fréquents dans les populations sub-sahariennes, et d’autres haplogroupes très minoritaires.

Conclusions de la génétique

En moyenne, le Maghrébin est donc, globalement :

- à 60% d'ascendance berbère et à 20% d'ascendance arabe du côté paternel,

- à plus de 50% d'ascendances diverses, qu'il partage avec les Européens, du côté maternel.

Les défenseurs de l’hégémonie, voire même de l’exclusivité du caractère arabo-musulman du Maghreb, tentent de gommer de la mémoire collective toutes les autres composantes de l’identité nationale ou maghrébine et d’imposer une conception extraterritoriale de l’État nation, en l’occurrence la Oumma islamique, cet ensemble mou et informe, prélude à la dissolution de la Tunisie, de l'Algérie et du Maroc dans un califat archaïque et cauchemardesque. 


Mais là où le bât blesse encore plus, c’est que, alors que la plupart des sociétés modernes s’orientent vers le multiculturalisme et vers l’ouverture, le "monde arabe" semble à la recherche d’une pureté identitaire chimérique et complètement fantasmée.

B. L'héritage linguistique maghrébin

La langue berbère de nos premiers ancêtres maghrébins est devenue minoritaire aujourd'hui : quasiment éradiquée en Tunisie et en Libye, elle est encore vivante au Maroc et en Algérie.

Les Maghrébins actuels parlent, en majorité, une langue commune, la darija ou derji. Cet ensemble de parlers populaires est appelé maghribi par les linguistes, ou langue maghribia ou maghrébia. 


La Maghrébia est une langue issue du « mariage » des langues berbère et punique. 

Ces deux langues sont relativement proches car elles font partie de la famille linguistique chamito-sémitique. 

Elles sont aussi, historiquement, très antérieures à la langue arabe, la langue du Coran, dont la première preuve écrite indiscutable date du septième siècle (les plus vieux feuillets du Coran, visibles à la Bibliothèque Nationale de France, dateraient de 34 ans après l’hégire). 

La langue maghrébia précède donc la langue arabe de plus mille ans : affirmer que la Maghrébia découle de l’arabe est donc un « non sens » historique. Voir, pour plus de détail, notre article intitulé « La langue maghrébia date de plus de 25 siècles ».

Comme, par ailleurs, la langue phénicienne et la langue arabe sont des langues sémitiques, elles ont beaucoup de termes communs ou phonétiquement voisins. 


D’ailleurs les noms de beaucoup de lettres de l’alphabet arabe sont les mêmes en punique et signifient la même chose. 

Autrement dit, les langues maghrébia et arabe, issues du même ancêtre sémitique, sont des langues cousines, comme le sont par exemple l’espagnol et l’italien. 

Cet aspect linguistique explique pourquoi « l’arabisation » de la Berbérie s’est faite rapidement et facilement. En fait d'arabisation, les populations punico-berbère des villes et des côtes parlaient déjà la Maghrébia, une langue très proche de l'arabe. 

Avec les conquêtes arabes, la Maghrébia s’est enrichie de l’apport arabe, mais elle reste une langue distincte de l’arabe : lorsque deux Maghrébins parlent entre eux, un Saoudien ou un Syrien aura du mal à les comprendre.

Depuis ces temps préhistoriques, cette langue maghrébia - tant méprisée par les autorités politiques maghrébines, toutes tendances confondues - perdure et continue à vivre. 


Malgré toutes les lois et toutes les déclarations pompeuses, la langue arabe n’a jamais été et ne sera jamais la langue maternelle de quiconque, y compris à la Mecque, son lieu de naissance officiel. Elle ne perdure que grâce à deux phénomènes :

(1) c’est la langue du Coran et de la liturgie islamique ;

(2) par la volonté politique des gouvernements des pays arabes.
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Hannibal Genséric

http://numidia-liberum.blogspot.com/2012/08/identite-maghrebine-la-genetique.html

Développement en Afrique :une approche ridicule aux conséquences désastreuses !

19/09/2013

Les paniers à crabe comme le FMI (Fonds Monétaire International) et la Banque Mondiale en passant par les autres organismes chargés de promouvoir la pauvreté, que dis-je, le développement, ont déjà proposé des solutions miracles qui ont toutes échoué...


Les "éminents" économistes, sociologues du développement et Experts de tous poils ont déjà théorisé sur la question du Nord au Sud, d’Est en Ouest.

Les paniers à crabe comme le FMI (Fonds Monétaire International) et la Banque Mondiale en passant par les autres organismes chargés de promouvoir la pauvreté, que dis-je, le développement, ont déjà proposé des solutions miracles qui ont toutes échoué.

Aujourd’hui, nous en sommes tous au débat sur la question de savoir pourquoi l’échec est le partage commun des Etats africains en matière de Programme de Développement.

Bien en tendu, on nous parle de mauvaise gouvernance, de détournement de deniers publics, de corruption, etc.

Dans la plupart des Etats africains, toutes les mesures anti-corruption et autres réformes structurelles mises en place avec les parrains de la pauvreté que sont le FMI et la Banque mondiale, connaissent toujours le même sort : l’échec.

Mais comme des moutons de panurge, Experts, institutions multilatérales, partenaires bilatéraux, continuent de faire les mêmes efforts pour produire les mêmes échecs.

Alors, dans la présente Chronique, nous avons décidé de procéder par la méthode suggestive, une technique de psychologie qui permet à celui qui se pose des questions d’obtenir des réponses à partir des questions elles-mêmes.

Cela dit, venons en aux choses sérieuses.

Pour vous, comment doit-on aborder la question du Développement, dans un environnement de contradictions politiques parfois exacerbées ?

Doit-on l’aborder comme une œuvre réussie par un leader politique à partir d’un Programme politique, un Programme de Gouvernement individuel ?

Mais, savez-vous qu’un Etat est comme une seule, même et grande maison confiée à plusieurs maçons bâtisseurs?

Pensez-vous qu’il est possible de bâtir une seule et même maison avec des plans différents selon le maçon bâtisseur qui en a la charge à un moment donné ?

Ne croyez-vous pas que vouloir bâtir une seule et même maison avec des plans différents, à chaque fois que le maçon bâtisseur change, revient à s’engager dans la voie de l’éternel recommencement ?

Sinon, comment pensez-vous qu’il est possible de bâtir une seule et même maison avec un plan pour immeuble aujourd’hui, un plan de villa basse demain, un plan de maison en bande le jour d’après, etc. etc. ?

A quoi cela sert-il, pour le même pays d’avoir plusieurs Programmes de Gouvernement ?

A quoi sert dans ce cas, le Ministère du Plan et du Développement qui a la responsabilité dans un Etat, d’écrire un programme de développement cohérent pour le pays en le programmant et en le planifiant sur des années, en fonction des ressources prévisibles sur les périodes de référence considérées ?

Au fait, quel doit être le contenu du programme de gouvernance politico-économique dit Programme de Gouvernement ?

N’est-ce pas ou ne devrait-il pas s’agir d’un répertoire des projets ou besoins déjà identifiés par le Ministère du Plan et du Développement en fonction des priorités du développement planifié sur des années et qui, récupérés par un parti politique, sont déclinés en promesses d’actions à l’attention de l’électorat convoité ?

Alors, pourquoi ne pas s’en tenir à un même et unique Programme de Développement traduit en projets selon les priorités sur des années avec des objectifs stratégiques communs à court, moyen et long terme ?

Pourquoi toutes les formations politiques d’un même pays n’auraient-elles pas le même Programme de Développement, les mêmes priorités et ainsi, entrer en compétition uniquement sur la conceptualisation, les méthodes de mobilisation du financement, les moyens de redynamisation de la production de richesses, la stratégie pour compter sur les ressources internes, la stratégie pour éviter un lourd endettement de l’Etat, les méthodes pour inciter le peuple à piloter des segments donnés du programme de développement avec des offres régaliennes incitatives, la prise en compte géopolitique des besoins à satisfaire selon les priorités régionales, etc. etc. ?

A la fin, que voulons-nous ? N’est-ce pas bâtir une seule et même Nation ? Alors, pourquoi d’un Gouvernement à un autre, parfois appartenant au même parti politique, les priorités changent, les choix économiques changent, les projets commencés sont abandonnés pour d’autres, l’entretien des infrastructures déjà réalisées par le prédécesseur est négligé pour que des édifices qui ont coûté des milliards au peuple tombent en ruine afin de trouver des raisons de critiquer l’autre, tout ça dès que les personnes changent à la tête des Ministères, de la Primature ou de l’Etat ?

Ne devrions-nous pas faire du Programme de Développement de nos Etats, un patrimoine unique comme la Constitution est unique et, simplement entrer en compétition politique sur nos capacités à pouvoir transformer ces projets et programmes en réalités économiques tout en respectant leur ordre de priorité stratégique pour l’avenir du pays ?

Bref. Nous n’avons peut-être pas encore tout dit. Mais nous avons fait le choix dans cette Chronique d’utiliser la technique de la suggestion pour déclencher le processus de réflexion stratégique sur une question qui est en train de transformer la problématique du développement en Afrique en un mythe de Sisyphe.

Alors, on y va ? Nous avons une Afrique à développer. Autrement. Intelligemment. Avec un esprit révolutionnaire.

A Très Bientôt.
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Hassane Magued
La Révolution Permanente

Nord-Kivu: reprise par les FARDC de 5 villages évacués par des FDLR et Maï-Maï à Lubero

Jeudi, 19 Septembre 2013 



Occupés depuis plusieurs mois par des rebelles rwandais des FDLR et des miliciens Maï-Maï, 5 villages du territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu, sont de nouveau passés mardi sous le contrôle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a-t-on appris des sources militaires.

Il s’agit, selon des sources locales des villages de Lusuli, Vuvati, Buhenge, Kataro et Kasiki qui ont été repris progressivement et sans combats depuis une semaine par les FARDC, les rebelles et les miliciens les ayant quittés bien avant l’arrivée des forces loyales.

Les quatre premiers villages étaient occupés par les FDLR alors que le dernier était contrôlé par des miliciens Maï-Maï, a-t-on précisé.

Les mêmes sources rapportent que les rebelles rwandais et les miliciens Maï-Maï se sont retirés de ces villages à l’annonce de l’arrivée des éléments du 1003e régiment des FARDC.

Les responsables de l’armée congolaise à Lubero affirment qu’il s’agit du début d’une opération de restauration de l’autorité de l’Etat dans cette zone.

De leur côté, les responsables de la société civile expliquent que d’autres villages de Lubero sont encore occupés par les FDLR et les Maï-Maï.

En mars dernier, des habitants de Miriki, Buleusa et Luhanga ont fait état de l’occupation de leurs localités par des rebelles des FDLR, qu’ils accusent de tracasser et de rançonner les paysans pendant les périodes de récolte.

 

LA LETTRE DU NORD: PAUL KAGAME, UN DICTATEUR MOTIVE ET MAUDIT.

17 septembre 2013  

«Quand je regarde les mérites de ses actions, l’intelligence, les accomplissements et les comportements de Kagame. Je vois un homme idiot et maudit. » Un jeune officier du RDF en poste à l’intérieur du Congo sur la colline de Hehu a déclaré à Ikaze Iwacu. 




Le systeme judiciaire au Rwanda est totalement corrompu

Après le discours ignoble que notre malade mental président a donné au rassemblement de la jeunnesse le 30 – juin 2013, notre chef criminel a récidivé avec une autre folie diabolique que le système judiciaire du Rwanda se trouve à un stade avancé et qu’il a déjà atteint 80% de ses objectifs.

Tout en parlant, le 6 Août, lors du lancement de l’année judiciaire 2013-2014 au parlement, le criminel Kagame est encore revenu sur ses mensonges en disant à la nation que «la justice est un élément essentiel pour la construction d’une nation et pour assurer que tous les citoyens soient égaux devant la loi. 


Chaque nation, riche ou pauvre, a la capacité de respecter la justice. Aucun pays ne devrait prétendre avoir le monopole de la compréhension du principe de la justice ». Kagame, qui voulez-vous tromper ? 

Nous savons et nous assistons encore à vos crimes. http://en.igihe.com/news/every-nation-has-ability-to-uphold-rights-of.html

En principe, le discours du criminel Kagame était plein de mensonges, parce que notre souverain criminel sait bien qu’il est la loi, le juge et celui qui emprisonne au Rwanda. 


Il est devenu totalement ridicule quand il a remercié le secteur de la justice pour les réalisations remarquables au cours des cinq dernières années. La partie choquante était lorsque ces juges corrompus se sont levés pour applaudir ce dictateur criminel; ces juges corrompus seront tenus responsables dans l’avenir pour complicité et la légalisation des crimes commis par ce régime. http://www.igihe.com/amakuru/muri-afurika/u-rwanda/article/2013-ubutabera-bwateye-imbere-80-y

Le Rwanda, un pays gouverné par des imbéciles politiques

Le sous-titre ci-dessus est la meilleure description de toute personne sage d’esprit et les observateurs politiques raisonnables peuvent aboutir à la même conclusion, en ce qui concerne le terme qui convient pour décrire les politiciens au sein du régime FPR. 


Les nouvelles qui ont circulées au Rwanda au cours des dernières semaines montrent comment les élites au pouvoir au Rwanda sont un un groupe d’imbéciles politiques. Les institutions politiques sont désastreuses et ont été faites comme des entreprises privées sans intérêt.

 

Une des nouvelles qui a beaucoup circulée au Rwanda est celle du ministère de l’éducation sous la direction de Vincent Biruta. 

C’est un homme, comme tout un jeune homme rwandais, qui a reçu une éducation de première classe payée par des gouvernements précédents, maintenant ce même homme qui jouissait d’ éducation de première classe avec la première bourse de classe à l’université de l’Etat, il est maintenant en train de détruire la jeunesse actuelle avec sa politique révisionniste dans l’enseignement. Dans les yeux des élèves et de leurs parents, Vincent Biruta est considéré comme un imbécile politique.

http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/10/vincent-biruta-ministre-wo-kwica-uburezi-mu-rwanda/

Les comportements criminels de Paul Kagame et ses intrigues politiques ont surpris tous les Rwandais et les étrangers, mais ce qui échappe à ces politiciens, c’est la capacité de penser qu’un jour, ils seront sur le banc des accusés pour répondre de leurs crimes politiques, économiques et sociales contre les Rwandais. 


Chers Rwandais, je ne sais pas la meilleure façon de décrire les dirigeants politiques au sein du régime du FPR, plutôt que de les décrire comme des imbéciles politiques.

Comment par exemple quelqu’un peut décrire les comportements de Séraphine Mukantabana ou Pierre Habumuremyi ? Apologiste évidemment, corrompu comme Arthur Asiimwe ou le professeur doggy Manasseh Nshuti qui aurait appelé ces ministres, les fonctionnaires les plus exemplaires dans le monde, mais pour ceux qui souffrent ou meurent sous le régime du FPR observent ces ministres du FPR et les politiciens comme des imbéciles politiques.

Je ne peux pas m’excuser à qui que ce soit pour le sous-titre ci-dessus. Comment on pourrait décrire les politiciens qui permettent aux Kagames de dépenser des millions dans leur extravagance de « Rwanda Day » tandis que les Rwandais ont faim, pas de bourses pour les étudiants et le niveau élevé des taxes qui ciblent les pauvres?

Robert Anton Wilson dans son livre de 2002 « La chose qui a mangé la constitution « , a déclaré ce qui suit: «La pire chose, qui puisse arriver dans un pays, est un gouvernememt dirigé par un groupe d’imbéciles politiques. Un imbécile politique ne sait pas que, à partir de sa / son ignorance politique, il naît la destruction d’une nation ».

La déclaration ci-dessus de ce savant justifie le sous-titre ci-dessus; donc le Rwanda est gouverné par des imbéciles politiques véreux de détruire la nation.

Jeannette Kagame contre Jeannette Rwigema , le cas d’ Alfred Rwigema Bada

Le 9 septembre, 2013 les rwandais se sont réveillés en lisant dans les journaaux les nouvelles d’un autre fils de feu Fred Rwigema. Cette révélation fut un choc et une surprise pour beaucoup de Rwandais dans la mesure où certains ont exigé de l’ADN pour clarifier la vérité, tandis que d’autres ont demandé à la police d’ intervenir et d’arrêter ce jeune homme, et certains ont demandé que le jeune garçon soit inculpé pour ses fausses allégations. 



Alfred Gisa l'autre fils de Fred Rwigema

Parmi les anciens du FPR l’apparution d’Alfred Bada Gisa n’était pas une nouvelle; depuis longtemps ils savaient que Rwigema avait un autre fils. 


Ikaze Iwacu a contacté un membre historique du FPR pour lui parler au sujet d’Alfred Gisa, et il a dit que » Sans aucun doute, Alfred est un vrai fils d’Afande Fred, Kagame a été informé de l’existence de ce garçon en 1990 par Afande Kayitare à ce moment Kagame était aux USA pour ses études. Tous les officiers supérieurs au sein du FPR / APR étaient au courant de cette histoire, et ce n’était pas une rumeur « .

Sur ce sujet, Ikaze Iwacu a contacté un ancien aide de camp du général Salim Saleh, que nous ne pouvons pas citer car il n’est pas autorisé à discuter de ce sujet, et il a dit à Ikaze Iwacu que « Alfred est un vrai fils de Fred Rwigema, et il a été pris en charge par son oncle maternel qui était l’archevêque du diocèse de Kigezi. 


En 1991, Kagame a personnellement visité la mère d’Alfred et il l’a averti de ne plus mentionner que Alfred est le fils de Fred ».

La question est pourquoi ce jeune homme a maintenant décidé de sortir ? Pourquoi accuse-t-il Mme Jeannette Rwigema pour sa disparition ? Mme Jeannette Rwigema est-elle une tueuse capable de traquer ce jeune homme?

Contrairement à d’autres documents d’information en ligne qui mentionnaient que le dictateur Kagame n’avait jamais entendu parler de cet enfant. Ikaze iwacu à travers son enquête a découvert à partir de différentes sources qui ont une connaissance préalable sur le fonctionnement au sein du village Urugwiro et DMI que Paul et Jeannette Kagame étaient au courant de l’existence de ce jeune homme, et où lui et sa mère vivent en Ouganda.

Le 4 Août, Paul et Jeannette Kagame ont invité le général Jack Nziza et James Musoni pour le déjeuner du dimanche au village Urugwiro. 


Des sources fiables ont dit à Ikaze Iwacu qu’à ce déjeuner, la clique « Akazu » a discuté des questions de Tribert Rujugiro Ayabatwa et ses activités commerciales au Rwanda. Ils ont également discuté sur la relation imparable entre Mme Jeannette Rwigema et Mme Nathalie Mukagatete Rujugiro .

C’est au cours de cette réunion que ces voleurs ont décidé de confisquer les propriétés de Tribert Rujugiro et de geler ses comptes. La tache de voler les richesses de Rujugiro a été confiée à James Musoni, ce voleur a utilisé la loi de 2004 qui a été adoptée pour résoudre le problème concernant les propriétés abandonnées pour confisquer les propriétés de Rujugiro au Rwanda.

Ces criminels ont en plusieurs reprises essayé de tuer Rujugiro et son fils aîné, mais leurs plans odieux ont toujours échoué et ont plutôt endommagé leur image. 


Cette réunion a également examiné la relation entre RNC et Rujugiro, le général Jack Nziza a informé son patron qu’il existe une relation chaleureuse entre RNC et Rujugiro, et cette relation a été cimentée par l’assistant de Rujugiro, David Himbara, qui entretient une tres bonne amitié avec Kayumba Nyamwasa .

Sur la question de Mme Jeannette Rwigema, ces criminels ont décidé de salir son image. Ils ont réalisé que Mme Jeannette Rwigema est aimée partout dans toutes les couches de la société rwandaise, et leur plan pour l’humilier en 2009 en utilisant l’ancienne chef de la police criminelle (CID), la commissaire Mary Gahonzire, qui l’a constamment convoquée pour des interrogatoires, en se moquant d’elle, en espionnant sur elle, a fini par être une torture psychologique chez les Kagames, même beaucoup de rwandais et surtout les grands partisans du FPR n’étaient pas impressionnés par la mauvaise manière, dont Paul Kagame et Jeannette traitaient Jeannette Rwigema .

Cet informateur fiable a continué de dire à Ikaze Iwacu qu’en raison de l’image positive de Jeannette Rwigema, la seule option était de la salir et de la présenter comme une femme cruelle et égoïste sans aucun amour, même pour son beau-fils. 


Cette mission de salir son image a été confiée au Bull Dog de Kagame, le général Jack Nziza, un homme lâche sans aucun sens de moral en lui. Malheureusement Jack Nziza appelle lui-même « imfura », incroyable !

Dans leur nouveau jeu de salir l’image de cette pauvre dame, ces criminels ont décidé d’utiliser le beau-fils de Rwigema et sa mère, Madame Eunice Matsiko qu’ils vont bientôt faire défiler devant la presse de Kagame. 


Pour appuyer la déclaration d’Alfred Gisa, ces criminels ont décidé qu’ils devraient utiliser le major Alex Shumba, un officier à la retraite et un ancien confident de Fred Rwigema.

Le 5 Août, le major Alex Shumba a été contacté par le général Jack Nziza, mais il a dit à Jack Nziza qu’il était a Kibungo pour les réunions d’affaires. 


Après avoir été contacté par Jack Nziza , le major Alex a dit à ses amis proches que Jack Nziza veut le rencontrer, il avait peur que peut-être Jack Nziza veut le redéploiyer dans l’armée et l’envoyer au Congo sous couvert du M23 .

Le 6 Août, le major Alex Shumba a été pris à partir du point de rencontre par le colonel Franco Rutagengwa, le chef de la DMI et le fils de Jack Nziza, et emmené à rencontrer Jack Nziza à sa résidence privée à Kimihurura. Aussitôt arrivé chez Jack Nziza, ce dernier lui a dit, qu’il y avait une mission importante pour lui et que c’était un ordre de son Excellence .

Le général Jack Nziza a dit à Alex Shumba que le pays a eu des informations de renseignement indiquant que Mme Jeannette Rwigema, est en contact avec les ennemis de l’Etat; Jack Nziza lui a dit que Mme Jeannette Rwigema était en contact régulier avec Mme Nathalie Mukagatete, Mme Rosette Kayumba, Leah Karegeya, Edith Gasana, Esperance Kabarebe etc. 



Paul et Jeannette Kagame, le couple qui détruit le Rwanda

Le major Shumba a été surpris quand Jack Nziza lui a raconté que l’Etat a le plan de mettre Mme Jeannette Rwigema en difficultés. Nziza lui a bien expliqué tout le plan et lui a demandé son soutien. 


Un Shumba très choqué a défendu Mme Jeannette Rwigema et a dit au général Jack Nziza que les informations de renseignement étaient imparfaites, il a même conseillé à Jack Nziza de verrouiller les informateurs, qui fournissent et recueillent de fausses informations .

A la surprise de Jack Nziza, le major Shumba lui a juré de ne pas trouver le courage de mentir contre Mme Jeannette Rwigema une dame qu’il aime et respecte tellement. 


Mais Jack Nziza lui dit d’aller et d’y réfléchir, il lui a promis une grosse récompense au cas où il décidait d’aider « l’état ». Il a été appelé le 8, le 15 et le 22 Août par Jack Nziza et sur ​​les trois rendez-vous, il a dit à ce criminel redoutable qu’il n’est pas intéressé .

Selon cet informateur fiable et un ami proche du major Alex Shumba, il estime que pour avoir refusé de faire partie de l’acte criminel de Paul Kagame pour faire éclater Mme Jeannette Rwigema, le major Shumba l’a payé de sa vie et il est mort le 11 Septembre en raison de défaillance de ses organes.

Cet informateur a continué de dire à Ikaze Iwacu que « le major Shumba était un client permanent au grill d’un lave-auto et un sports café, où il avait l’habitude d’aller rencontrer ses amis et regarder la Premier League, et je pense que c’est là qu’il a été empoisonné par des agents de la DMI. Mais il est mort d’une mort honorable » .

Alors que le général Jack Nziza parlait au major Shumba, à Kampala une délégation dirigée par John Ngarambe un agent de renseignement à l’ambassade du Rwanda à Kampala s’est dirigée vers le village de Kashari pour localiser Alfred Bada Gisa et sa mère Madame Eunice Matsiko. Quand ils sont arrivés, John Ngarambe, leur a dit comment le » miséricordieux « Paul Kagame veut les aider à sortir de leur misère .

Ce même jour, ils ont été conduits à Kampala, où l’ambassade avait déjà loué une belle maison pour eux dans un quartier chic de Nakasero, et c’est là où ils ont informé la famille leur rôle de détruire Mme Jeannette Rwigema. 


John Ngarambe qui est aussi un cousin lointain de Kagame; a nourri Alfred Gisa de mensonges. Il lui a dit que, toutes les mauvaises choses qui se sont passées pour lui et sa mère ont été causées par Jeannette Rwigema . 


Jeannette Rwigema, l'épouse de feu Fred Rwigema

Le message d’ Alfred sur Facebook et l’article d’igihe.com accusant Mme Jeannette Rwigema d’être une tueuse ont été coordonnés par des agents de la DMI sous la direction de Jack Nziza, avec la bénédiction de la première famille des criminels du Rwanda: http://www.igihe.com/amakuru/muri-afurika/ u-rwanda/article/habonetse-umwana-utari-uzwi-wa-gen

Ikaze Iwacu a contacté John Ngarambe sur le téléphone de l’ambassade, sur le sujet de sa criminalité contre les Rwandais et voici ce qu’il a dit avant de raccrocher le téléphone: « Je suis un diplomate et je tiens au code de conduite diplomatique ».

Notre informateur à l’ambassade du Rwanda en Ouganda, a déclaré à Ikaze Iwacu que la mère d’Alfred Gisa sera bientôt présentée devant la presse de Kagame avec des accusations portées contre Mme Jeannette Rwigema. 


Ils n’ont pas fait défiler Madame Eunice Matsiko car ils font encore du shopping pour elle et s’assurent du traitement à sa beauté, car Jeannette Kagame a exigé que Madame Eunice doit être à son meilleur avant qu’elle rencontre la presse. Tout est conçu pour détruire mentalement Mme Jeannette Rwigema .

Conclusion

Le récit ci-dessus à propos de la guerre contre Mme Jeannette Rwigema vient de différents informateurs, c’est un privilège éthique des journalistes de protéger leurs informateurs ou siffloter les navigateurs. 


Mais ce que nous pouvons assurer les lecteurs d’Ikaze Iwacu, c’est que toutes les informations habituellement écrites proviennent de sources fiables.

Les Rwandais ont beaucoup crié contre ce régime. Les Rwandais ont hué ce régime. Les Rwandais ont marché contre ce régime. Les Rwandais ont parlé du mal contre ce régime. 


La seule option qui reste que nous n’avons pas encore utilisée, est la lutte armée et c’est notre dernière option. C’est le seul language qu’un criminel va écouter.
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Par notre Correspondant