le 14 mars 2014
Chef de Bureau de la Monusco à Goma
Toutes les actions militaires menées par les FARDC, avec l’appui de la Monusco, contre les miliciens de l’APCLS au Nord-Kivu ne doivent pas être considérées comme un nettoyage ethnique.
Le chef de Bureau de la Monusco à Goma, Ray Virgillo Torres, l’a déclaré, le mercredi 12 mars, à partir du Nord-Kivu. C’était au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission des Nations unies en RDC organisée à Kinshasa.
Il répondait ainsi à une question de la presse sur les accusations des combattants de cette milice selon lesquelles les FARDC bombarderaient, avec l’appui de la Force de la Monusco, les populations civiles que l’APCLS serait en train de protéger.
« Ce groupe armé n’a pas qualité d’assurer la protection des populations civiles. On ne lance pas d’attaques contre les populations civiles, mais contre les miliciens de l’APCLS. Au contraire, les populations viennent trouver refuge aux postes de la Monusco », a souligné le chef de bureau de la Monusco à Goma au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco.
Abondant dans le même sens, le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies en RDC, Abdallah Wafy, a rappelé que la mission de protéger les populations civiles revient aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
« C’est à l’armée congolaise de jouer le rôle régalien de protéger les populations civiles. Il ne revient pas à un groupe armé quelconque de prétendre assurer la protection des populations », a-t-il martelé. Avant de réitérer l’appel de la Monusco à toutes les forces négatives encore actives de déposer les armes.
Au Nord-Kivu, le climat sécuritaire dans les localités de Nyabiondo, Masisi et Kashebere demeure, ces derniers temps, tendu.
En effet, des combats entre les FARDC et les groupes armés, notamment l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) sont continuellement rapportés dans les zones précitées, et provoquent régulièrement le déplacement des populations civiles.
Le 26 février dernier, les miliciens de l’APCLS avaient attaqué les positions des FARDC situées à Kishee et mené des attaques contre les troupes gouvernementales basées à Kinyamba (situé à 7 km au Nord de Nyabiondo) qu’ils avaient occupé.
Ces combats avaient provoqué le déplacement d’environ 4 000 individus en provenance, notamment, de Bukhambo et Kaanja, qui avaient trouvé refuge et protection au poste opérationnel de la Force de la Monusco de Nyabiondo et dans l’enceinte de l’hôpital de Kashebere.
Le 28 février dernier, l’armée congolaise avait lancé une contre-attaque contre les miliciens de l’APCLS à Kinyumba. Elle a repris cette localité et celle de Lwebo.
__________
Ludi Cardoso
Le Potentiel
Chef de Bureau de la Monusco à Goma
Toutes les actions militaires menées par les FARDC, avec l’appui de la Monusco, contre les miliciens de l’APCLS au Nord-Kivu ne doivent pas être considérées comme un nettoyage ethnique.
Le chef de Bureau de la Monusco à Goma, Ray Virgillo Torres, l’a déclaré, le mercredi 12 mars, à partir du Nord-Kivu. C’était au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission des Nations unies en RDC organisée à Kinshasa.
Il répondait ainsi à une question de la presse sur les accusations des combattants de cette milice selon lesquelles les FARDC bombarderaient, avec l’appui de la Force de la Monusco, les populations civiles que l’APCLS serait en train de protéger.
« Ce groupe armé n’a pas qualité d’assurer la protection des populations civiles. On ne lance pas d’attaques contre les populations civiles, mais contre les miliciens de l’APCLS. Au contraire, les populations viennent trouver refuge aux postes de la Monusco », a souligné le chef de bureau de la Monusco à Goma au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco.
Abondant dans le même sens, le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies en RDC, Abdallah Wafy, a rappelé que la mission de protéger les populations civiles revient aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
« C’est à l’armée congolaise de jouer le rôle régalien de protéger les populations civiles. Il ne revient pas à un groupe armé quelconque de prétendre assurer la protection des populations », a-t-il martelé. Avant de réitérer l’appel de la Monusco à toutes les forces négatives encore actives de déposer les armes.
Au Nord-Kivu, le climat sécuritaire dans les localités de Nyabiondo, Masisi et Kashebere demeure, ces derniers temps, tendu.
En effet, des combats entre les FARDC et les groupes armés, notamment l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) sont continuellement rapportés dans les zones précitées, et provoquent régulièrement le déplacement des populations civiles.
Le 26 février dernier, les miliciens de l’APCLS avaient attaqué les positions des FARDC situées à Kishee et mené des attaques contre les troupes gouvernementales basées à Kinyamba (situé à 7 km au Nord de Nyabiondo) qu’ils avaient occupé.
Ces combats avaient provoqué le déplacement d’environ 4 000 individus en provenance, notamment, de Bukhambo et Kaanja, qui avaient trouvé refuge et protection au poste opérationnel de la Force de la Monusco de Nyabiondo et dans l’enceinte de l’hôpital de Kashebere.
Le 28 février dernier, l’armée congolaise avait lancé une contre-attaque contre les miliciens de l’APCLS à Kinyumba. Elle a repris cette localité et celle de Lwebo.
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Ludi Cardoso
Le Potentiel
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