le 4 juillet 2014
La reddition des soldats du M23 en novembre 2013
Le rapport de mi-parcours du nouveau groupe d'experts des Nations unies, dont le mandat a été renouvelé en mars dernier, vient d'être rendu public. Dans ce rapport d'étape, très court, on apprend notamment que la branche du M23 qui se trouve en Angola se réorganiserait en l'absence d'avancées dans le processus de rapatriement au Congo et que ses cadres circuleraient librement.
Mais ce rapport met surtout l'accent sur deux groupes armés, les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF-Nalu). L'accent est mis aussi sur la mort dans des circonstances plutôt troubles du chef de guerre Maï-Maï Simba Morgan, qui s'était rendu aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Le groupe d'experts a visité à plusieurs reprises les camps des ADF-Nalu repris par l'armée congolaise depuis le début de son offensive en janvier. Il a récolté des centaines de pages de documents et d'enregistrement audio.
Deux conclusions s'imposent : d'abord, contrairement à ce que disaient leurs prédécesseurs, les nouveaux experts onusiens n'ont trouvé aucun lien entre les ADF-Nalu et al-Qaïda ou les shebabs, ni aucune trace de soutien.
Ensuite, le groupe croit que malgré les opérations menées par les FARDC, la chaîne de commandement et de contrôle des ADF reste intacte. Celle-ci a le potentiel de se reconstituer comme cela a été le cas après la précédente offensive en 2010.
Peu de prisonniers
Et pourtant, selon l'armée congolaise, les combats ont été violents. Entre janvier et mai 2014, 217 militaires auraient été tués et 416 blessés. Côté ADF, sur la même période, 531 auraient été tués.
Les experts onusiens n'ont pas réussi à savoir ce que sont devenus les rebelles ougandais blessés qui, estiment-ils, devraient être nombreux. De même, il n'y a que très peu de prisonniers, peu ou pas de libération d'otages que les ADF sont censés avoir kidnappés.
Concernant les engins explosifs artisanaux retrouvés dans les camps des ADF, le groupe note qu'ils sont peu sophistiqués, ce qui ne permet pas justement de confirmer l'existence d'un transfert de compétences ou de savoir-faire à d'autres groupes comme al-Qaïda ou les shebabs.
La reddition des soldats du M23 en novembre 2013
Le rapport de mi-parcours du nouveau groupe d'experts des Nations unies, dont le mandat a été renouvelé en mars dernier, vient d'être rendu public. Dans ce rapport d'étape, très court, on apprend notamment que la branche du M23 qui se trouve en Angola se réorganiserait en l'absence d'avancées dans le processus de rapatriement au Congo et que ses cadres circuleraient librement.
Mais ce rapport met surtout l'accent sur deux groupes armés, les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF-Nalu). L'accent est mis aussi sur la mort dans des circonstances plutôt troubles du chef de guerre Maï-Maï Simba Morgan, qui s'était rendu aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Le groupe d'experts a visité à plusieurs reprises les camps des ADF-Nalu repris par l'armée congolaise depuis le début de son offensive en janvier. Il a récolté des centaines de pages de documents et d'enregistrement audio.
Deux conclusions s'imposent : d'abord, contrairement à ce que disaient leurs prédécesseurs, les nouveaux experts onusiens n'ont trouvé aucun lien entre les ADF-Nalu et al-Qaïda ou les shebabs, ni aucune trace de soutien.
Ensuite, le groupe croit que malgré les opérations menées par les FARDC, la chaîne de commandement et de contrôle des ADF reste intacte. Celle-ci a le potentiel de se reconstituer comme cela a été le cas après la précédente offensive en 2010.
Peu de prisonniers
Et pourtant, selon l'armée congolaise, les combats ont été violents. Entre janvier et mai 2014, 217 militaires auraient été tués et 416 blessés. Côté ADF, sur la même période, 531 auraient été tués.
Les experts onusiens n'ont pas réussi à savoir ce que sont devenus les rebelles ougandais blessés qui, estiment-ils, devraient être nombreux. De même, il n'y a que très peu de prisonniers, peu ou pas de libération d'otages que les ADF sont censés avoir kidnappés.
Concernant les engins explosifs artisanaux retrouvés dans les camps des ADF, le groupe note qu'ils sont peu sophistiqués, ce qui ne permet pas justement de confirmer l'existence d'un transfert de compétences ou de savoir-faire à d'autres groupes comme al-Qaïda ou les shebabs.
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