4 octobre 2014
Jean-Claude Duvalier était poursuivi pour des violations de droits de l’homme dans son pays.
L'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier est mort à l’âge de 63 ans samedi matin à Port-au-Prince d'une crise cardiaque. Il décède sans avoir pu être jugé pour crimes contre l’humanité.
Il a été à la tête d'Haïti de 1971 à 1986, année où il a été renversé par une révolte populaire.
Jean-Claude Duvalier a hérité, à 19 ans, du pouvoir de son père François Duvalier, surnommé "Papa Doc", un médecin de formation, faisant de lui le plus jeune président au monde.
A la surprise générale "Bébé Doc" est revenu en Haïti en 2011 après avoir passé 25 ans en exil en France.
Il était poursuivi depuis par la justice de son pays pour crimes contre l’humanité perpétrés pendant son règne.
L’ancien chef d’Etat est mort sans avoir pu être jugé.
Le président haïtien actuel Michel Martelly a exprimé ses condoléances à la famille du défunt, sans faire mention des accusations de violations des droits de l’homme dont il faisait l’objet.
Sous l’ère Duvalier, Haïti a par ailleurs connu des changements démographiques.
Beaucoup de paysans ont déménagé vers la capitale à la recherche de travail alors que les usines se sont multipliées pour répondre à la demande de main d’œuvre à faible coût.
Jean-Claude Duvalier a assuré "avoir fait le maximum pour assurer une vie décente" à ses compatriotes jusqu'à son départ provoqué par une révolte populaire en 1986.
Cette année-là, les autorités haïtiennes avaient demandé à la Suisse de bloquer les avoirs de Jean-Claude Duvalier, de l'argent soupçonné d'avoir été détourné des fonds publics.
Fin 2010, ses biens gelés en Suisse se montaient encore à plus de 5 millions de francs suisse.
Lors de son règne, des milliers d’Haïtiens ont fui le climat de répression pour New York, Miami ou encore Montréal.
Selon l’ONG Human Rights Watch, près de 30 000 Haïtiens ont été tués, dont beaucoup par exécution, sous le régime des deux Duvalier.
L'ancien président haïtien Jean-Claude Duvalier est mort à l’âge de 63 ans samedi matin à Port-au-Prince d'une crise cardiaque. Il décède sans avoir pu être jugé pour crimes contre l’humanité.
Il a été à la tête d'Haïti de 1971 à 1986, année où il a été renversé par une révolte populaire.
Jean-Claude Duvalier a hérité, à 19 ans, du pouvoir de son père François Duvalier, surnommé "Papa Doc", un médecin de formation, faisant de lui le plus jeune président au monde.
A la surprise générale "Bébé Doc" est revenu en Haïti en 2011 après avoir passé 25 ans en exil en France.
Il était poursuivi depuis par la justice de son pays pour crimes contre l’humanité perpétrés pendant son règne.
L’ancien chef d’Etat est mort sans avoir pu être jugé.
Le président haïtien actuel Michel Martelly a exprimé ses condoléances à la famille du défunt, sans faire mention des accusations de violations des droits de l’homme dont il faisait l’objet.
Sous l’ère Duvalier, Haïti a par ailleurs connu des changements démographiques.
Beaucoup de paysans ont déménagé vers la capitale à la recherche de travail alors que les usines se sont multipliées pour répondre à la demande de main d’œuvre à faible coût.
Jean-Claude Duvalier a assuré "avoir fait le maximum pour assurer une vie décente" à ses compatriotes jusqu'à son départ provoqué par une révolte populaire en 1986.
Cette année-là, les autorités haïtiennes avaient demandé à la Suisse de bloquer les avoirs de Jean-Claude Duvalier, de l'argent soupçonné d'avoir été détourné des fonds publics.
Fin 2010, ses biens gelés en Suisse se montaient encore à plus de 5 millions de francs suisse.
Lors de son règne, des milliers d’Haïtiens ont fui le climat de répression pour New York, Miami ou encore Montréal.
Selon l’ONG Human Rights Watch, près de 30 000 Haïtiens ont été tués, dont beaucoup par exécution, sous le régime des deux Duvalier.
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