le 10-10-2014
Militaires burundais.Getty Images/ Bobby Model
Le retrait précipité des soldats burundais, déployés depuis des années à Kiliba dans le secteur d’Uvira de la République démocratique du Congo, vient pratiquement de se terminer.
Ce retrait accéléré survient après la confirmation par la Monusco de cette présence de l’armée burundaise au Congo.
Un évènement sur lequel l’opposition et la société civile burundaise, réputées très combatives d’habitude, sont restées très discrètes.
C’est d’autant plus surprenant que pendant des mois, l’opposition et la société civile du Burundi ont tout fait et tout subi pour que cette présence militaire en RDC soit reconnue officiellement par Bujumbura et Kinshasa, en vain.
Elles ont d’ailleurs payé un lourd tribut à ce combat, surtout à partir du moment où elles ont dénoncé la présence, aux côtés de l’armée burundaise, de jeunes miliciens burundais qui auraient suivi des entraînements paramilitaires dans cette désormais fameuse localité de Kiliba, dans l’est de la RDC.
Le plus célèbre défenseur des droits humains au Burundi, Pierre-Claver Mbonimpa, a passé quatre mois en détention pour l’avoir dénoncé. Il vient de bénéficier d’une liberté provisoire après avoir failli mourir en prison.
Et le président de l’ADC-Ikibiri, la principale coalition de l’opposition, vient d’être condamné à une année de prison ferme pour pratiquement les mêmes faits.
C’est tout le contraire qui se passe dans la rue.
Partout, ce sujet anime les conversations et les réseaux sociaux bruissent de nombreuses questions encore sans réponses sur ce que faisaient ces soldats burundais en RDC, et surtout la finalité de ces entraînements paramilitaires qui auraient été organisés à l’intention des jeunes issus du parti au pouvoir.
Militaires burundais.Getty Images/ Bobby Model
Le retrait précipité des soldats burundais, déployés depuis des années à Kiliba dans le secteur d’Uvira de la République démocratique du Congo, vient pratiquement de se terminer.
Ce retrait accéléré survient après la confirmation par la Monusco de cette présence de l’armée burundaise au Congo.
Un évènement sur lequel l’opposition et la société civile burundaise, réputées très combatives d’habitude, sont restées très discrètes.
C’est d’autant plus surprenant que pendant des mois, l’opposition et la société civile du Burundi ont tout fait et tout subi pour que cette présence militaire en RDC soit reconnue officiellement par Bujumbura et Kinshasa, en vain.
Elles ont d’ailleurs payé un lourd tribut à ce combat, surtout à partir du moment où elles ont dénoncé la présence, aux côtés de l’armée burundaise, de jeunes miliciens burundais qui auraient suivi des entraînements paramilitaires dans cette désormais fameuse localité de Kiliba, dans l’est de la RDC.
Le plus célèbre défenseur des droits humains au Burundi, Pierre-Claver Mbonimpa, a passé quatre mois en détention pour l’avoir dénoncé. Il vient de bénéficier d’une liberté provisoire après avoir failli mourir en prison.
Et le président de l’ADC-Ikibiri, la principale coalition de l’opposition, vient d’être condamné à une année de prison ferme pour pratiquement les mêmes faits.
C’est tout le contraire qui se passe dans la rue.
Partout, ce sujet anime les conversations et les réseaux sociaux bruissent de nombreuses questions encore sans réponses sur ce que faisaient ces soldats burundais en RDC, et surtout la finalité de ces entraînements paramilitaires qui auraient été organisés à l’intention des jeunes issus du parti au pouvoir.
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