15 Décembre 2014
par RFI
La nouvelle a un peu surpris. Alors que le nom de son successeur n'est pas encore officiellement connu, le général rwandais Jean-Bosco Kazura, commandant en chef des troupes onusiennes au Mali, quitte ses fonctions. Il avait été nommé à ce poste en juin 2013.
Le général Jean-Bosco Kazura est connu pour sa discrétion. Il achève donc sa mission à Bamako après avoir passé 18 mois à la tête du bras armé de l’ONU au Mali qui compte au total 8 000 casques bleus.
Son bilan est plutôt mitigé, mais ce n’est pas forcément de sa faute. Le mandat des troupes onusiennes n’est pas robuste. Conséquence, sur le terrain, elles n’ont pas tout le temps pu réellement faire face aux techniques des islamistes.
La Minusma plusieurs fois endeuillée
Ces derniers ont imposé une guerre asymétrique marquée notamment par des embuscades et des attentats. En 16 mois, une trentaine de casques bleus, notamment originaires du Tchad, du Burkina Faso et du Niger ont été tués.
Très rapidement des voix se sont élevées. Le Tchad, par exemple, a menacé de retirer ses troupes si les conditions sécuritaires n’étaient pas renforcées alors que les présidents nigérien et malien, de leur côté, ont clairement demandé aux troupes onusiennes de montrer davantage leurs muscles sur le terrain.
Ce mardi, le général rwandais en fin de mission à Bamako doit se rendre au siège des Nations unies à New York. Sans doute là-bas, parlera-t-il longuement de son expérience malienne. ».
Pour connaître les vraies raisons de ce limogeage déguisé en départ de fin de mandat, cliquer sur le lien ci-après et lire l'article de Judi Rever http://www.foreignpolicyjournal.com/2014/12/13/rwandan-general-accused-of-supervising-death-squad-leaves-un
par RFI
La nouvelle a un peu surpris. Alors que le nom de son successeur n'est pas encore officiellement connu, le général rwandais Jean-Bosco Kazura, commandant en chef des troupes onusiennes au Mali, quitte ses fonctions. Il avait été nommé à ce poste en juin 2013.
Le général Jean-Bosco Kazura est connu pour sa discrétion. Il achève donc sa mission à Bamako après avoir passé 18 mois à la tête du bras armé de l’ONU au Mali qui compte au total 8 000 casques bleus.
Son bilan est plutôt mitigé, mais ce n’est pas forcément de sa faute. Le mandat des troupes onusiennes n’est pas robuste. Conséquence, sur le terrain, elles n’ont pas tout le temps pu réellement faire face aux techniques des islamistes.
La Minusma plusieurs fois endeuillée
Ces derniers ont imposé une guerre asymétrique marquée notamment par des embuscades et des attentats. En 16 mois, une trentaine de casques bleus, notamment originaires du Tchad, du Burkina Faso et du Niger ont été tués.
Très rapidement des voix se sont élevées. Le Tchad, par exemple, a menacé de retirer ses troupes si les conditions sécuritaires n’étaient pas renforcées alors que les présidents nigérien et malien, de leur côté, ont clairement demandé aux troupes onusiennes de montrer davantage leurs muscles sur le terrain.
Ce mardi, le général rwandais en fin de mission à Bamako doit se rendre au siège des Nations unies à New York. Sans doute là-bas, parlera-t-il longuement de son expérience malienne. ».
Pour connaître les vraies raisons de ce limogeage déguisé en départ de fin de mandat, cliquer sur le lien ci-après et lire l'article de Judi Rever http://www.foreignpolicyjournal.com/2014/12/13/rwandan-general-accused-of-supervising-death-squad-leaves-un
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire