lundi 17 mars 2014

LA LETTRE DU NORD: LES DERNIERES NOUVELLES AU VILLAGE URUGWIRO.

16 mars 2014

Aristote a dit une fois qu’ » un fou n’a pas d’esprit moral de changer sa folie contraire à l’éthique. 

« La citation d’Aristote est toujours d’actualité dans la politique contemporaine du Rwanda d’aujourd’hui, un fou est à la tête de l’autorité rwandaise. Selon RJ Parker dans son livre audio » the serial killer compendium; » il a déclaré que » un tueur en série suppose qu’il / elle est invisible aux yeux des gens rassasiés. Un tueur en série est un indigent dur qui croit en la mort et embrasse la mort « .


Paul Kagame croit que payer beaucoup d’argent aux ministres exclut qu’ils voient sa violence

Le rythme de la politique rwandaise est très rapide pour le rattraper; dans mon plan personnel, je devrais continuer ma série d’analyse sur Mzee Twagiramungu, l’ homme que je respecte. 

Mais en tant que correspondant d’Ikaze Iwacu, qui opère sous le nez du tueur en série Paul Kagame, j’ai décidé d’envoyer les dernières nouvelles au Village Urugwiro, le couloir de l’obscurité sous le contrôle de l’assassin en chef, Paul Kagame.

Cet extrait ci-dessous est un aperçu et véritable conversation, qui s’est passée dans les salles du Village Urugwiro. Il s’agit d’une analyse approfondie d’une personne qui a assisté à la réunion, chers Rwandais, nous rapportons sous le nez du criminel Paul Kagame.


Paul Kagame et Jeannette Kagame

Le 4 -03- 2014: C’est le jour que le tueur en série, Paul Kagame a autorisé l’attaque contre Kayumba Nyamwasa et sa famille. 

Autour de 13:30 l’heure de Kigali, une délégation composée de l’expert de la mort Jack Nziza, le maître du poison Dan Munyuza, le voleur autorisé, James Musoni, le frère de la reine Jeannette Kagame, Richard Murefu, l’analphabète ignorant Emmanuel Gasana alias Rurayi, le gén Fred Ibingira et le colonel Fred Muziraguharara; a commencé d’arriver au Village Urugwiro par la porte 4, qui est habituellement utilisée par les chefs de l’enfers des assassins de Kigali.

Cette réunion était convoquée par Paul Kagame et la reine Jeannette Kagame, pour célébrer l’assassinat de Kayumba Nyamwasa et sa famille. Toutefois, il convient de noter que dans ce groupe, seuls le criminel Paul Kagame, la reine Jeannette Kagame, l’expert de la mort, Jack Nziza et Fred Muziraguharara étaient au courant de cette opération, le reste des invités devrait être informé après la fin de l’opération, donc autour de 16 h 00, l’heure de l’Afrique du Sud.

La chambre noire: Pour ceux qui connaissent et travaillent au Village Urugwiro, savent très bien la cartographie du Village Urugwiro; le palais du criminel Paul Kagame a 9 portes, trois bounkers et deux tunnels. 

L’aile nord est connu comme la zone interdite, c’est un domaine réservé au criminel Paul Kagame pour rencontrer son groupe d’assassins criminels, les sorciers, les blanchisseurs d’argent et toutes sortes de criminels internationaux comme les trafiquants d’armes à feu. 

En ce jour pour ceux qui ne connaissaient pas le plan d’assassinat, pensaient que le grand criminel Paul Kagame les avait appelés pour un briefing habituel de leurs activités criminelles.


Kayumba Nyamwasa et son épouse Rosette Kayumba

14 h00, le 4 -03-2014, tous les invités étaient arrivés et à leur choc ils ont été accueillis par toutes sortes de boissons, du champagne, le vin et l’Ouganda waragi. 

Ceux à ce rassemblement qui ne savaient pas le plan ont commencé à se demander pourquoi ils sont servis avec toutes sortes d’alcool au cours de la journée, sans oublier la viande grillée (rôti et les brochettes). 

Fred Ibingira a demandé l’expert de la mort, Jack Nziza: » nous sommes ici pour être promus ou à recevoir de nouvelles affectations? Afande doit être heureux de nous servir de l’alcool pendant les heures de travail ».

14 h 45 le 4 – 03-2014, les invités d’honneur, très joyeux, Paul Kagame et la reine, Jeannette Kagame, sont entrés dans la salle avec des sourires sur leurs visages. Le criminel Paul Kagame s’est excusé pour son retard, ce qui est inhabituel pour le criminel du Rwanda de s’excuser devant ses garçons de ménage qui s’étaient rassemblés. 

Un heureux Paul Kagame s’est assis et il a commencé une conversation sur le football, il a parlé du match Stoke- Arsenal, ce criminel suppose que c’est un tacticien expert dans le football car il accuse constamment l’entraîneur, Arsène Wenger d’être à l’origine des pertes d’Arsenal. 

Dans cette rencontre, seuls le criminel Paul Kagame et l’expert de la mort Jack Nziza, soutiennent Arsenal, d’autres sont des supporteurs inconditionnels de Manchester United et de Chelsea.

Ce groupe a continué à se livrer dans le football en même temps du vin cher, du champagne, l’Ouganda waragi continuait à couler autour. 

Il convient de noter que le criminel Paul Kagame buvait du jus mais appréciait la viande grillée, de son côté la Reine Jeannette Kagame avait choisi ​​le vin rouge, qu’elle buvait comme la star du Hollywood, Paris Hilton. 

Comme le groupe a continué à argumenter sur le football un portrait du criminel Paul Kagame et celui de Thierry Henry les regardaient en face.

Pour ceux qui connaissent la chambre noire peuvent affirmer qu’il y a une grande photo du criminel Paul Kagame et de Thierry Henry, un ancien grand joueur français d’Arsenal. 

Dans ce groupe à part le criminel Paul Kagame et Richard Murefu, personne n’a jamais regardé en directe un match de la Premier League, car ils sont tous recherchés par les tribunaux européens. 

Comme le criminel Paul Kagame est la seule personne qui a regardé en directe le match de la ligue des champions et la Premier League, il a continué à donner des conférences sur la tactique de football dans cette rencontre, que ses invités assassins ont suivi avec amusement.

Pour ces jeunes garçons qui veulent sortir avec Ange Kagame, s’il vous plaît, apprenez au moins l’art de football et les joueurs d’Arsenal car le criminel Paul Kagame est un fan adhérent d’Arsenal, il a dit un jour: « je suis heureux quand je parle à mes enfants sur le football, en particulier à propos de la Premier League. » 

Comme l’alcool et de la viande grillée roulaient, les quelques membres qui connaissaient les événements en Afrique du Sud devenaient anxieux. Le rassemblement a déplacé la discussion de football aux événements en Ukraine, le groupe riait aux services de sécurité ukrainiens et Viktor Ianoukovitch pour agir quand il était trop tard.


Paul Kagame présente Ange Kagame à son ami à Los Angeles, en février de cette année

16 h 15 le 4 -03- 2014, comme le criminel Paul Kagame attendait impatiement d’obtenir des informations à partir de l’Afrique du Sud, et la reine Jeannette Kagame attendait d’entendre des nouvelles sur la mort de son ennemi Rosette Kayumba, Jack Nziza a appelé le lieutenant-colonel Burabyo James pour lui demander les infos sur le succès de l’équipe de mort en Afrique du Sud, car la nouvelle était censée d’être communiquée à l’expert de la mort, Jack Nziza par le lieutenant-colonel James Buryabo, l’assassin mortel basé à l’ambassade du Rwanda en Ouganda. 

A cette époque, le lieutenant-colonel Burabyo a dit à Jack Nziza qu’il n’y avait pas d’information d’Afrique du Sud.

Pour ceux qui ont été invités à assister à cette réunion, ils étaient encore dans le vide pour quelle raison ils étaient invités au Village Urugwiro. Le criminel Paul Kagame a été assuré de recevoir de bonnes nouvelles de l’Afrique du Sud comme il était sur ​​le point d’ envoyer son ennemi à sa tombe. A cette époque, le vin, le champagne, l’Ouganda waragi et la viande grillée coulaient toujours autour des invités.

Autour de 16 h 45 , le 4 -03- 2014; Jack Nziza reçoit un appel douloureux du lieutenant-colonel James Burabyo lui disant que la cible n’a pas été éliminée parce qu’ il n’y avait personne dans la maison. 

Après avoir reçu cette information, Jack Nziza à voix basse a dit au criminel Paul Kagame: » aduwi hakukuwa nyumbani wakati vijana waliingia kwake. » Qui signifie littéralement que » l’ennemi n’était pas chez lui quand les garçons sont entrés dans sa résidence. «

Paul Kagame qui avait un verre de jus dans sa main l’a fracassé sur le sol et il a frappé une petite table d’appoint avec son poing. Ceux des invités qui ne savaient pas sur ce plan d’assassinat ont été choqués de la façon dont une personne qui était joyeuse a tout d’un coup fait un virage à 90 degrés. 

Le criminel Paul Kagame a dit au groupe qu’il avait assigné à l’expert de la mort Jack Nziza une petite tâche avec toute la logistique nécessaire pour éliminer Kayumba Nyamwasa, mais il lui a encore manqué.


Gén Maj Jack Nziza

L’expert de la mort, Jack Nziza qui a été célébré par Paul Kagame après l’assassinat de Patrick Karegeya était à ce moment face à un torrent d’attaques verbales de son Dieu père, Paul Kagame. 

A cette époque, Paul Kagame, a dit à ses invités pourquoi il les avait invités, que le but était de célébrer avec eux la mort de Kayumba Nyamwasa. Paul Kagame a rappelé tout le monde dans la salle qu’ils sont ce qu’ils sont à cause de lui, en tant que reine, Jeannette Kagame, avait l’air de dégoût envers Jack Nziza pour avoir fait échouer son mari.

Le dictateur Paul Kagame a dit à ses courtisans criminels invités: «Je voulais finir le problème de Kayumba une fois pour toutes, afin que nous puissions passer à la prochaine étape qui est plus grande. Nous ne pouvons pas aller de l’avant quand Kayumba est encore persistante dans notre arrière-cour. » 

Le criminel Paul Kagame a continué à battre verbalement l’expert de la mort, Jack Nziza en lui rappelant: « nous allons encore être attaqués par toutes sortes de journaux, journalistes et blogueurs, nous n’avons pas réussi notre mission, tous ces imbéciles vont écrire et abuser de moi sur l’Internet et toutes sortes de médias. Vos erreurs coûtent le FPR . »

Le dictateur a dit à ses assassins du cercle intérieur qu’il les avait invités pour les informer de la mort de Kayumba, parler du problème du Burundi et de la Tanzanie. Un Paul Kagame frustré a averti l’expert de la mort, Jack Nziza qu ‘«il n’y a pas de place pour les erreurs dans l’avenir. » 

Ce que les lecteurs d’Ikaze Iwacu doivent s’attendre, est que la prochaine attaque sur Kayumba Nyamwasa sera mortelle. Jack Nziza sait si il échoue sur sa prochaine tâche d’éliminer Nyamwasa, c’est un signal de la fin de lui-même comme le co- président du Rwanda.


Gén Maj Jack Nziza et son camarade en crime, Dan Munyuza

Le dictateur Paul Kagame sait très bien que tous les officiers supérieurs de sa milice armée, RDF, sont à l’affût pour prendre Jack Nziza à la gorge; maintenant Jack Nziza est sous pression pour éliminer Kayumba comme il sait qu’une fois il échoue, Paul Kagame va le limoger et l’assassiner ( Agatebe ), et les chiens vont le manger. 

Dans l’armée, l’expert de la mort, Jack Nziza est la personne la plus détestée; les officiers supérieurs le craignent, mais ils ne le respectent pas. Ils lui reprochent pour leur misère comme un officier supérieur de RDF a dit à Ikaze Iwacu: » Jack Nziza est une catastrophe au Rwanda et son dieu père Paul Kagame est une crise au Rwanda. »

Comme Ikaze Iwacu l’avait noté dans son article du 13 -02- 2014; il y a un plan de grande envergure, qui se prépare au Village Urugwiro sur la façon de déstabiliser le Burundi; bientôt Pierre Nkurunziza le président du Burundi sera l’histoire. 

Toutefois, il convient de noter que le Président Nkurunziza est déjà au courant de ce plan criminel sur sa vie, et c’est pourquoi très écemment, il a augmenté sa sécurité. 

Le service de sécurité du président Nkurunziza est prudent et a été ajusté, il a considérablement réduit les voyages dans la région, comme le service de renseignement du Burundi est bien conscient que la région est submergée par les assassins du dictateur Paul Kagame.

http://ikazeiwacu.unblog.fr/2014/02/13/uprona-na-fpr-mu-mugambi-mubisha-wo-kwica-petero-nkurunziza/

Paul Kagame utilise des noms pseudo sur Tweeter

Des écrivains, des blogueurs et des journalistes sur la politique rwandaise utilisent parfois des pseudonymes pour eux-mêmes et leurs sources pour se protéger contre le régime du boucher, Paul Kagame. 

Pour ceux qui opèrent sous le nez du dictateur Paul Kagame, l’anonymat est essentiel et primordial. Comme Joseph Pulitzer, le père du journalisme moderne l’ a déclaré dans son article datant de 1900: » journalism under siege », » dans une situation où les journalistes sont à risques de leur vie, c’est leur responsabilité d’utiliser des pseudonymes afin de transmettre les infos ou informer les masses opprimées. La dictature craint la vérité et ils vont toujours essayer de la faire taire à tout prix; la mort sera le prix ultime pour les journalistes qui se dressent contre les dictateurs « .



Paul Kagame utilise Twitter pour insulter les journalistes étrangers

Pour les six derniers mois, le criminel Paul Kagame un homme qui a ordonné la mort des journalistes, un homme qui a forcé ceux qui le critiquent à la clandestinité, a choqué les utilisateurs de Tweeter, quand il a été découvert en utilisant des noms pseudo sur Tweeter. 

Le dictateur Paul Kagame a utilisé les noms d’une personne respectée sans sa permission. Pendant des mois, Paul Kagame a utilisé # Richard Goldstone pour attaquer ses détracteurs et ceux qui ont fait face à la colère de Paul Kagame sur Tweeter sous son pseudo de compte # Richard Goldstone sont entre autres # Jfierberg1 , # revimfizi , # Robert Karenzi et # Sonia Rolley etc.

http://www.washingtonpost.com/blogs/worldviews/wp/2014/03/07/a-stray-tweet-may-have-exposed-paul-kagames-twitter-ghostwriter-and-maybe-much-more/

Le 6 -03- 2014; deux jours après la défaite sur ses plans pour éliminer Kayumba Nyamwasa et sa famille, le tyran du Rwanda a décidé d’aller sur Tweeter pour respirer sa colère. 

Malheureusement en état de stress, Paul Kagame s’est connecté pour répondre à une question destiné à # Richard Goldstone en utilisant son vrai compte de # Paul Kagame. A cette époque, la vraie personne derrière le compte # Richard Goldstone a été découverte, c’est le dictateur du Rwanda, Paul Kagame.

Les Rwandais doivent savoir qu’il n’y a personne à la direction de la communication au village Urugwiro qui utilise le compte tweeter du dictateur, Paul Kagame gère son compte en tant que ses affaires privées à lui. 

Même son porte-parole de confiance, Yolanda Makolo ou Ines Mpambara, la directrice du bureau du président, ne savent pas le mot de passe à la fois du compte de tweeter de dictateur Paul Kagame ( # Richard Goldstone ou # Paul Kagame ), le compte tweeter voyous sous # Richard Goldstone était exclusivement un compte ouvert et géré par le dictateur lui-même.

Au moment où le dictateur Paul Kagame s’est rendu compte qu’il s’est connecté en utilisant son compte réel de # Paul Kagame pour envoyer ses insultes, il était trop tard et il a personnellement supprimé le compte de # Richard Goldstone. 

A cette époque, le président imposteur du Rwanda avait été pris au dépourvu; pourquoi le dictateur Paul Kagame a peur de lui-même? Une grande partie des Rwandais et Tweeter sont en mesure d’analyser le réel Paul Kagame en lisant ses insultes sous # Richard Goldstone.

Ses insultes ont montré ses faibles comportements moraux d’une personne qui ne croit qu’en menaces, un lâche qui bénéficie d’ assassinats et une personne qui n’a aucune compétence de communication et un individu malveillant.

Le 8 -03- 2014; ce jour-là, le département de la communication au bureau du président s’est brouillé pour libérer un mensonge pour se défendre, indiquant que la personne qui utilisait le compte tweeter de # Richard Goldstone a été suspendu de ses fonctions au bureau du président. 

Mais cette déclaration a omis de mentionner les noms et la position de la personne qui a été expulsée mais ce n’était pas la peine de mentir, le bureau du président a été obligé un peu plus de reconsidérer cette fameuse déclaration. 

Même les tabloïds de bruit du FPR n’ont pas mentionné cet individu ou fait allusion sur le compte tweeter du voyous qui opérait au Village Urugwiro. 

Les Rwandais doivent savoir qu’il n’y a pas une personne qui a été suspendue ou expulsée du Village Urugwiro pour créer et utiliser un faux compte tweeter sous # Richard Goldstone, la déclaration était une tentative par le service de communication au Village Urugwiro pour aider le visage de Paul Kagame.

Conclusion

Je voudrais conclure en dédiant cette chanson sensationnelle par Kizito Mihigo au criminel Paul Kagame et ses sycophantes criminelles de l’organisation terroriste du FPR; qui ne croient qu’en la mort, les empoisonnements et assassinats 

Comme l’a dit Mahatma Gandhi, » les chansons morales vont toujours servir comme une thérapie pour les personnes avec un esprit immoral ».
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IKAZE IWACU

Génocide silencieux au Congo - conférence débat le 21 Mars 2014 à Lausanne

MOBILISATION CONTRE LA PRESENCE DE KAGAME ET KABILA A BRUXELLES DU 02 AU 03 AVRIL 2014.


17 mars 2014

Congo Lobbying asbl et deux partis rwandais de l’opposition viennent de lancer un message pour une mobilisation tout azimut contre la présence annoncée de messieurs Paul Kagame et « Joseph Kabila » à Bruxelles, du 2 au 3 avril 2014. 

C’est ce qui ressort de deux entretiens que nous avons eus d’une part avec des opposants rwandais, monsieur Jean-Marie Micombero du RNC et madame Madeleine Bicamumpaka du FDU Inkingi, et d’autre part avec monsieur Ngoy Mitsh Mitshinini, de Congo Lobbying.


Jean Marie Micombero et Bicamumpaka Madeleine

Du 2 au 3 avril 2014, il y aura à Bruxelles « Le 4e Sommet UE-Afrique . Ce sommet rassemblera les dirigeants de l’UE ainsi que ceux des institutions de l’Union africaine et de l’Union européenne. 

Sous le thème global « Investir dans les populations, la prospérité et la paix » les dirigeants des deux continents discuteront des moyens de saisir les nouvelles opportunités de coopération et d’élargir leurs liens politiques, économiques, financiers et commerciaux. » 

Autant les opposants rwandais que le président de Congo Lobbying, tous ont dressé un portrait sombre des deux dirigeants : Kagame et « Kabila ». 

Pour eux, à voir le thème du sommet et le comportement de ces deux dirigeants, c’est vraiment mettre l’eau et le feu ensemble.

Ainsi ont-ils tous lancé un message de mobilisation pour ces dates autour du siège des institutions européennes au Rond-point Schumann afin de manifester contre la présence de ces deux invités de l’Union européenne.
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Bruxelles, le 17 mars 2014
Cheik FITA 

IKAZE IWACU 

Crise diplomatique : Vers la fermeture de l'ambassade du Rwanda à Pretoria ?

16/03/2014

 
Jocob ZUMA et Paul KAGAME

Pretoria pourrait prendre des mesures encore plus sévères dans les jours qui viennent. Selon une «source diplomatique haut placée», citée par le journal Sunday Times dimanche 9 mars, l’Afrique du Sud semble prête à ordonner la fermeture pure et simple de l’ambassade du Rwanda à Pretoria. 

Les deux pays pourraient d’ailleurs rappeler rapidement leurs ambassadeurs respectifs.

C’est une affaire d’opposants jadis piliers du régime, tués ou agressés dans leur exil à l’étranger, qui empoisonne l’image du régime dans les chancelleries occidentales alors que Kigali s’apprête à commémorer, comme chaque année avec faste avril, le mois de la mémoire, qui vit 800.000 Tutsis et Hutus modérés, être massacrés dans un génocide immonde anti-Tutsi.

Ce génocide est à la base, dans l’ex-Zaïre, de la chute du régime Mobutu le 17 mai 1997. Depuis, les relations entre le Rwanda et son puissant voisin à l’Ouest n’ont jamais été au beau fixe. 

Malgré les rencontres entre les deux pays au plus haut niveau, les Congolais n’ont pas oublié moult occupations du Kivu et de rébellions pro-rwandaises à n’en point compter. Signe: l’explosion de joie observée récemment dans les Kivu après une rumeur sur la disparition du dirigeant rwandais...

Et qui voilà? La Tanzanie, pays-parrain. C’est d’ici que sont partis tous les changements récents en Afrique Orientale et, notamment, ceux de l’Ouganda avec leur prolongation rwandaise. La Tanzanie, puissance militaire sous-régionale qui longe de part en part la frontière orientale d’un Rwanda enclavé. 

Alors que le président Jakaya Mrisho Kikwete venait de faire part l’hypothèse d’une sortie de crise dans les grands lacs en invitant chacun des pays (Congo, Ouganda, Rwanda) à envisager un dialogue avec ses opposants exilés, il eut droit à des menaces publiques venant du Chef de l’Etat lui-même, promettant qu’il l’attendrait à un coin de rue pour lui asséner le coup de grâce. 

Résultat: une riposte côté Dar es-Salaam à la mesure de «l’imposture» et une crise qui ne paraît pas avoir produit tous ses effets.

FERMETURE D’AMBASSADES?

Et voilà à son tour la puissance régionale sud-africaine dont les relations diplomatiques se dégradent sérieusement jour après jour et, depuis le 7 mars quand Kigali a décidé d’expulser six diplomates sud-africains qu’il accuse d’espionnage.

Un diplomate a expliqué qu’il s’agissait d’une réponse du berger à la bergère, Pretoria ayant précédemment annoncé l’expulsion de trois diplomates rwandais. 

«On a donné à l’ambassadeur (sud-africain) du Rwanda et à une partie de son équipe soixante-douze heures pour quitter le pays», a-t-il indiqué.

Les relations Kigali et Pretoria se sont fortement refroidies depuis que des opposants rwandais réfugiés en Afrique du Sud ont été visés par des attaques, dont les commanditaires n’ont pas été identifiés. 

Mardi, des hommes armés avaient attaqué la maison d’un ancien chef d’état-major rwandais, Faustin Kayumba Nyamwasa. Cet opposant avait déjà été visé par une double tentative d’assassinat par balle à Johannesburg en 2010.

L’ancien chef du renseignement rwandais, le colonel Patrick Karegeya, un autre opposant lui aussi réfugié en Afrique du Sud, avait été retrouvé étranglé le 1er janvier 2014 dans une chambre dans le plus luxueux hôtel Michael Angelo de Johannesburg. 

Les circonstances exactes de sa mort n’ont pas été élucidées et ses agresseurs n’ont pas été retrouvés. Si Kigali a démenti toute implication dans l’affaire, le président Kagame s’est publiquement réjoui de la disparition de l’opposant alors que l’opposition rwandaise l’accuse d’avoir commandité ce meurtre.

La presse sud-africaine laisse entrevoir les suites de cette nouvelle crise. Pretoria pourrait prendre des mesures encore plus sévères dans les jours qui viennent. 

Selon une «source diplomatique haut placée», citée par le journal Sunday Times dimanche 9 mars, l’Afrique du Sud semble prête à ordonner la fermeture pure et simple de l’ambassade du Rwanda à Pretoria. Les deux pays pourraient d’ailleurs rappeler rapidement leurs ambassadeurs respectifs.

«AGENTS SECRETS RWANDAIS».

La même source affirme que les trois diplomates expulsés jeudi seraient en réalité «des agents secrets rwandais» soupçonnés d’avoir organisé des attaques contre les dissidents rwandais en exil. 

L’un d’eux serait «le coordinateur de la série d’attaque visant les Rwandais en exil», selon la presse sud-africaine.

La nouvelle tentative d’assassinat visant le général Kayumba aurait provoqué la colère du président Jacob Zuma lui-même. Selon les informations de l’hebdomadaire City Press, le président était «furieux» en apprenant cette attaque, dirigée non seulement contre un réfugié politique mais aussi «contre une propriété de l’Etat et un officier de police sud-africain». 

La maison dans laquelle réside le général Kayumba appartient en effet à l’Etat sud-africain. «Un policier chargé de la protection de la maison a été maîtrisé, son pistolet volé» par les assaillants, selon le journal Sunday Independent.

L’hebdomadaire livre même l’identité de deux des diplomates rwandais expulsés jeudi: selon un membre de la communauté rwandaise en exil, il s’agirait de Didier Rutembesa et Claude Nikobisanzwe. 

La même source anonyme explique que les deux hommes menaçaient régulièrement les membres de la communauté en exil pour obtenir des informations.

Quant au diplomate burundais également expulsé cette semaine, il semble qu’il «collaborait» activement avec les agents rwandais. Une source diplomatique citée par l’hebdomadaire soutient même que si le Burundi n’a pas répliqué c’est que les preuves étaient «solides» contre cet homme. 

Le Sunday Independent affirme enfin que Jacob Zuma devrait s’entretenir bientôt au téléphone avec Paul Kagame pour discuter de cette affaire.
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[ALUNGA MBUWA]  
© KongoTimes

Exposition - Bande dessinée africaine : "Si j'étais Hergé, Mobutu serait mon Tintin"

11/03/2014

 
Le dessinateur Al'Mata s'est inspiré de Mobutu pour le chef du village. © © Al’Mata

Tous deux réfugiés politiques en France, les dessinateurs congolais (RDC) et tchadien Al’Mata (RDC) et Adjim Danngar, reviennent sur leur passé de caricaturiste dans la presse africaine. 

À l'occasion de l’exposition "À la découverte de la bande dessinée africaine", à Paris, ils ont répondu aux questions de "Jeune Afrique".

Deux styles différent, la même passion ; deux parcours mais un destin semblable. Al’Mata est originaire de RDC et Adjim Danngar vient du Tchad. 

Deux dignes représentants de la BD africaine exposent jusqu'au 13 mars à Paris, dans la Librairie-Galerie Congo, quelques-unes de leurs planches originales. 

Pour Jeune Afrique, ils reviennent sur leurs parcours. Si la bande dessinée reste leur premier amour, ils se sont aventuré sur le chemin, parfois dangereux, de la caricature de presse. Entretien.

Jeune Afrique : D’où vous est venue l’envie de dessiner ?

Al’Mata : Je suis tombé dedans quand j’étais tout petit ! Mes deux grands frères dessinaient déjà et nous achetions beaucoup de bandes dessinées. Vers 6-10 ans, avec mes amis, je m’amusais à reproduire les affiches de cinéma. 

J’ai continué dans ma lancée en m’inscrivant aux Beaux-Arts de Kinshasa, puis avec un stage de BD avec le dessinateur belge Turk ("Léonard", "Robin Dubois"), alors présent en RDC.

 

Adjim Danngar : C’est un peu le même scénario pour moi. J’ai commencé quand j’étais tout petit. Je lisais alors beaucoup "Astérix", "Lucky Luke", "Tintin", et puis les Comics américains comme "Spawn" de Todd McFarlane, ou ceux de Marvel.

Al’Mata : Moi j’étais plutôt BD franco-belge.

Adjim Danngar : En classe de quatrième, j’ai inventé mon premier personnage, un superhéros africain, une première. Il détruisait les "super-méchants", tous ces gens au pouvoir et qui faisaient la guerre ! 

Enfant, au Tchad, j’ai vécu la dictature d’Hissène Habré, la guerre et la peur quotidienne de ne pas voir mon père, enseignant et syndicaliste, rentrer le soir. 

À 17 ans, je suis entré dans l’atelier "Bulles du Chari" à N’Djamena. J’ai pu y rencontrer de nombreux auteurs et dessinateurs, et apprendre le b-a ba de la BD.

>> Lire aussi : Comment va la BD made in Kin ?

Comment s’est faite la transition vers la caricature politique ?

Al’Mata : Je suis entré dans l'univers de la caricature de presse presque par défaut. Alors qu'il n’y avait pas assez de maison d’édition en RDC, la presse m’a permis d’être publié. 

Dans les années 1990, avec le lancement du processus de démocratisation, de nombreux journaux sont nés en RDC. En 1991, alors que j’étais encore aux Beaux-Arts, un photographe est venu à moi pour m’expliquer que L’Observateur, journal alors en plein lancement, recherchait un caricaturiste. 

Par la suite, j’ai publié dans de nombreux autres journaux comme L’Exploit, L’Alerte, Le Grognon, Vite-vu.

Adjim Danngar : J'ai un peu le même parcours. Avec le dessin de presse, j’ai découvert quelque chose de très fort. Je publiais déjà depuis 2002 dans Rafigui, une publication à destination de la jeunesse. J'ai véritabelement commencé le dessin politique en 2003 pour Le Miroir. 

Dès lors, les problèmes sont survenus très vite. Je m’exprimais sur la guerre au Darfour - une partie des rebelles étant tchadiens -, ou encore à propos de tous les monopoles commerciaux frauduleux de la famille Déby

La famille du président l’a tout de suite mal perçu et j’ai été menacé verbalement, jusqu’au sein-même de la rédaction, huit mois seulement après mon arrivée au journal.

J'ai véritabelement commencé le dessin politique en 2003 pour Le Miroir. Dès lors, les problèmes sont survenus très vite.

Vous êtes tous deux réfugiés politiques. Pouvez-vous nous raconter pourquoi vous avez fui vos pays respectifs?

Al’Mata : À l’occasion de la mort du roi des Belges Baudoin, le 31 juillet en 1993, j’ai dessiné pour Le Palmarès, un Mobutu pleurant de toutes les larmes de son corps, jusqu’à en former une rivière. 

Son conseiller politique, à ses côtés, l’encourageait à pleurer plus encore, afin d’obtenir le pardon auprès des Belges. Mon dessin donnait ainsi l’image d’un Mobutu "lèche-bottes", à la solde des Belges ! 

J’avais donné au Palmarès ma caricature. C’est alors qu’un ami m’a prévenu que la rédaction avait été saccagée. Le soir, à la télévision, Mobutu m’a cité nommément ! 

Je suis allé me réfugier chez ma tante. Le journal a été interdit de sortie le lendemain, puis racheté par le pouvoir. Je vis en France depuis 2002 et ne suis pas revenu en RDC depuis.

Et vous, Adjim Danngar ?

Adjim Danngar : Je suis parti du Tchad en 2004, à 22 ans. Alors que je subissais déjà des pressions très fortes du fait de mes dessins dans la presse, il m’est arrivé un incident rédhibitoire. Je me rendais à l’aéroport pour me rendre au Salon du livre de Montreuil, mon premier voyage à l’étranger. 

Soudain, j’ai été pris à partie par des paramilitaires qui m’ont passé à tabac. Heureusement, grâce à l'aide d"amis qui m’accompagnaient, j’ai réussi à m’échapper. Le lendemain, j’ai sauté dans un vol pour Paris. 



Á Al’Mata , dans votre dernier album, "Le retour au pays d'Alphonse Madiba dit Daudet", on a l’impression que le chef du village, avec son chapeau en peau de Léopard et ses lunettes carrées, ressemble à Mobutu…

Al’Mata : C’est vrai. J’ai tellement dessiné Mobutu que j’ai du mal à m’en séparer ! Il est finalement devenu mon "personnage". Si j’étais Hergé, il serait mon Tintin.

Adjim Danngar : Je pense que nous sommes comme ces écrivains qui s’attachent aux personnages auxquels ils ont donné une vie et une personnalité. Parfois, il m’arrive de choisir des personnes existantes et de leur attribuer des petits rôles, en parallèle de l’histoire principale.

Al’Mata : C’est un peu comme Uderzo, dans "Astérix", qui faisait apparaître des Gabin, des Delon et d’autres célébrités, sous les traits de divers personnages !

Adjim Danngar : Oui, j’aime les clins d’œil et les petites histoires parallèles. Pour donner un exemple, on peut voir, dans une des bulles de "Sommets d’Afrique", des nuages figurant les têtes du général de Gaulle et de Jacques Chirac !
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Caroline Chauvet
Jeune Afrique
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>> Planches tirées de : - "Le retour au pays d'Alphonse Madiba dit Daudet", par Al'Mata et Christophe Ngalle Edimo, L'Harmattan, 9,90 euros, récompensé du "Prix du meilleur album de la BD africaine" au festival international de la BD d'Alger en 2011 ; "Sommets d'Afrique", collectif dont Adjim Danngar (illustrations), Christophe Cassieu-Haurie (scénarios), L'Harmattan, 9,90 euros ; "Thembi et Jetje, tisseuses de l’arc-en-ciel", album collectif dont Adjim Danngar, L’Harmattan, 14,16 euros ; Série "Takef" de Willy Zekid pour le magazine panafricain Planète Jeunes.

>> Exposition "Á la découverte de la bande dessinée africaine", jusqu’au 13 mars à la Librairie-Galerie Congo, Paris 7e.

L'Afrique est riche, mais pourquoi les africains sont pauvres ?



Avec environ plus d’un milliard d’habitants, l’Afrique est officiellement considéré par tous les indicateurs comme étant le continent le plus pauvre du monde. Mais paradoxalement l’Afrique reste le continent le plus riche au monde en termes de ressources naturelles.

Pourquoi disons-nous que l’Afrique est riche mais les africains sont pauvres ?

quelles sont les causes de cette pauvreté ?

et comment mettre fin à cette pauvreté ?

En 30 ans en Afrique le nombre de pauvres a été multiplié par 2, l’indice de développement humain(IDH) de la plus part des pays africains est inférieur à 0,5 et 0,4 pour les pays du Sahel pendant que la moyenne mondiale est à 0,7 voire 0,9 pour les pays industrialisés.

Dans des pays comme le Mali ou le Niger 90% de la population vivent avec moins de 1£ par jour. Tous ces chiffres confirment que les africains sont pauvres. 

Par exemple au Niger 90% des femmes et 80% des hommes adultes sont analphabètes, dans toute l’Afrique subsaharienne près de la moitié de la population n’a pas accès à l’eau potable et une personne sur trois souffre de la faim chronique.

En fin dans la plus part des pays africains le nombre de médecins pour 10 000 habitants est inférieur à 1. 

Dans certaines régions d’Afrique on parle même d’extrême pauvreté ce qui remet en cause toutes les politiques de lutte contre la pauvreté mises en place par les Etats et les institutions internationales comme la Banque mondiale ou le fond monétaire international.

Toute fois les africains sont pauvres mais l’Afrique est incontestablement le continent le plus riche au monde en terme de ressources naturelles. 

En Afrique il y a en grande quantité de l’or, du diamant, de l’uranium, du phosphore, du pétrole, du charbon, du coton, du cacao, du gaz, du coltan,…pour ne citer que ceux-là.

L’Afrique est le premier fournisseur des pays européens et asiatiques. Sans les matières premières africaines beaucoup d’entreprise européennes ou asiatiques ne tournerons pas.

A titre illustratif 80% de l’électricité produite en France provient de l’exploitation de l’uranium du Niger faite par le groupe français AREVA. On peut multiplier les exemples de ce genre.

L’Afrique est riche mais les africains sont pauvres, cette pauvreté à plusieurs origines. 

Il faut d’abord souligner le fait que c’est vrai que l’Afrique est riche à travers ses ressources naturelles mais ces dernières sont exploitées par des compagnies étrangères qui le plus souvent n’apportent pas grand-chose à l’économie nationale.

Ces entreprises profitent d’une main d’œuvre abondante et moins chère et une faible pression fiscale pour réaliser de gros chiffres d’affaires au détriment de nos Etats. 

Et le plus souvent elles ne transforment pas leur produit sur place, produit qui sera revendu aux africains beaucoup plus chère après transformation à l’extérieur.

Ce qui est beaucoup plus triste pour les africains c’est qu’il arrive aux compagnies étrangères de reverser des redevances minières à l’Etat ou aux collectivités territoriales, mais cet argent est détourné par une minorité laissant les populations dans l’insuffisance de nourriture, dans le manque de soin et d’emplois avec comme danger la pollution de l’environnement dans lequel vivent les populations locales.

Ensuite la pauvreté est la règle en Afrique à cause des conflits ethniques et religieux, des guerres civiles, l’instabilité politique qui conduit à des coups d’Etats récurrents,…. Tous ces maux poussent les populations à fuir leur pays pour se réfugier dans des camps le plus souvent dans des conditions très difficiles.

Les africains passent beaucoup de temps dans le règlement des différends pendant que d’autres se sont déjà lancé dans une relance de leur économie.

En fin à tous ces facteurs déterminent la pauvreté en Afrique il faut ajouter les conditions climatiques qui ne sont pas favorables au continent car 80% des populations africaines vivent de l’agriculture, voilà pourquoi dans certaines régions d’Afrique comme au Sahel il y a une insécurité alimentaire chronique qui fait de millier de morts chaque année.

Pour mettre fin à cette pauvreté on n’a pas besoin d’être grand économiste ou chercheur. 

D’abord il faudrait une réelle prise de conscience de tous les africains qui doivent comprendre que l’heure est venu de mettre de côté nos divisions internes, il faut mettre fin à toutes ces guerres civiles, religieuses et ethniques car sans la paix on ne peut songer au développement.

Les africains doivent ensuite choisir des dirigeants qui viendront servir le peuple et non se servir. Les africains doivent également mettre en valeur leur ressources naturelles dans un partenariat gagnant-gagnant, nationaliser certaines compagnies étrangères qui doivent forcement être du domaine de l’Etat, les intérêts de nos Etats doivent primer par-dessus tout.

Ensuite les africains doivent aller vers une intégration beaucoup plus poussée en donnant par exemple la chance aux idées panafricaines car aujourd’hui dans le contexte actuel de la globalisation et de la mondialisation un Etat ne peut se suffire à lui seul. Il faut que les africains créent un marché africains comme le disait le capitaine Thomas Sankara.

L’avenir de l’Afrique passera forcement par le panafricanisme qui reste encore pour l’Afrique un idéal. En fin avec les idées panafricaines qui visent l’union politique, économique et culturelle de l’Afrique, les africains doivent cesser toute coopération non profitable avec des institutions comme le FMI, la Banque mondiale, les nations unies, l’Union Européenne,…

il faut donner la chance à une nouvelle coopération sud-sud qui peut bien marcher avec certains pays asiatiques et de l’Amérique Latine.
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Moctar
Jeunesse Africaine

Les intellectuels de pacotille et la mal gouvernance en Afrique noire

La démocratie africaine a produit deux monstres : le savant de pacotille et l’héritier politique. 

L’héritage de la science de pacotille... 

dessin © Waga

«L’uniformisme et le conformisme ambiants, affirme Jean-François Khan dans son récent ouvrage, l’horreur médiatique, poussent parfois à des promotions à l’absence de mérite : savoir répéter devient la qualité suprême… dès lors qu’il n’y a plus d’enjeu fondamental, qu’une doxa idéologique plus que dominante uniformise sinon les discours au moins le fond des discours, que les médias ne portent plus de projets alternatifs, ne polémiquent d’ailleurs plus entre eux, que la dimension utopique a été comme éradiquée, que reste-t-il ?... Le remplacement du choc des convictions par la succession des hystérisations.

Voilà qui décrit parfaitement la sclérose intellectuelle de nombreux pays africains –particulièrement francophones – par-delà le pluralisme de la presse, la multiplication des chaires d’histoire, de science politique et de sciences humaines. 

Le bouillonnement apparent de la production intellectuelle cache mal une pensée africaine réduite au conformisme, au train-train scolaire, sans utopie ni sans horizon, où le découragement et le défaitisme l’emportent bien souvent sur le désir de grappiller quelques miettes de vérité accrochés au rocher de la dure réalité africaine, ou simplement ballotés en tout sens par le tourbillon des événements qui déploient leur logique implacable au coeur de la vie des gens : les tragédies dans les Grands Lacs, l’insécurité dans l’Est du Congo, la guerre civile en Centrafrique, le clonage politique comme mode de survie des régimes en Afrique centrale, etc.

En lisant les propos de Jean-François Kahn, je n’ai pas pu résister au désir de me rappeler les démonstrations théoriques du vieux Platon nous avertissant du danger insidieux que comporte la démocratie : à savoir qu’elle ne produit pas que le meilleur. 

Bien pire, quand, au nom de la démocratie – de la libre expression - toutes les opinions se valent, la valeur y perd beaucoup de son latin. On ne sait plus ce qui vaut en Les intellectuels de pacotille et la mal gouvernance en Afrique noire soi son pesant d’or ; et le risque est grand que parfois (ou souvent), de petits malins nous fassent prendre des vessies pour des lanternes.

Platon situe parfaitement l’origine du mal en politique. Il est exactement le même en l’homme, dans l’âme. Et ce n’est pas tout que d’avoir une âme. Il faut savoir la conduire, savoir canaliser la fougue du « cheval noir » qui en fait partie. 

Ainsi donc, selon Platon, le mal qui emporte bien des sociétés vient de l’âme ou de la « raison ». car les pires bêtises sont celles qui sont construites, instruites, dictées, écrites et proférées avec tellement de talent que le peuple les boit comme du petit lait et s’abêtit davantage, parfois jusqu’à la tragédie. 

Souvenons nous de l’ « ivoirité », cette emblématique notion qui a porté le tribalisme et le clientélisme sur les fonds baptismaux, menaçant d’emporter ce qu’un siècle de colonisation et d’indépendance a tenté de construire : la nation. Preuve que les concepts trafiqués sont autant de mines semées dans l’esprit par quelques savants africains de pacotille.

La démocratie africaine a produit deux monstres : le savant de pacotille et l’héritier politique

Je ne m’étendrai pas sur l’héritage politique. Il n’y a qu’à voir comment il est devenu « naturel » aux « fils de… » de briguer la magistrature suprême dans nos pays. Un phénomène impensable du temps des partis uniques ! 

Maintenant, chaque président vieillissant pense à se cloner. C’est désespérant ! Je m’étendrai plus volontiers sur la condition de l’intellectuel et sur les conséquences de son implication en politique, de façon massive depuis les années quatre-vingt-dix.

Je partirai d’un constat, quitte à enfoncer des portes ouvertes : la situation de l’intellectuel est bien pire sous le régime démocratique que sous la dictature du parti unique. 

La libération de la parole, la fin officielle de la parole autorisée n’a pas profité à l’exigence de la vérité. Cette dernière a même été ensevelie sous d’épaisses couches de raisons politiques ou culturalistes. 

Hier, on traquait les discours officiels pour y déceler les non-dits et les non-sens. Aujourd’hui, non seulement tout le monde se déclare autorisé à exprimer une opinion au-delà de ses convictions personnelles, mais toutes les opinions se valent. 

Et si la fin de tout discours répond à un intérêt libidineux, toute chance est d’avance perdue pour qu’on confère une valeur ajoutée à celui de l’intellectuel – bêtement réduit au rang de porteur d’arme (comme le soldat, le pasteur ou le commerçant d’une certaine manière). 

J’ai grandi avec l’idée que le travail intellectuel était une vocation exigeante. Quiconque s’aventurerait à tenir un propos pareil se verrait rire au nez ; car le travail intellectuel est devenu un commerce.

Il n’y a pas très longtemps, les meilleurs défenseurs des régimes se recrutaient dans le sérail, notamment au sein du bureau politique, parmi les professionnels de la propagande dont les qualités intellectuelles pesaient moins dans la balance que la fidélité. 

Personnages sortis de la cuisse de Jupiter – c’est-à-dire de l’ombre – ils n’étaient nantis d’aucune qualité propre. Beaucoup savaient à peine lire et écrire. Mais cette faiblesse initiale faisait leur force. Ils n’avaient rien été sans le parti ; et ils ne seraient rien sans le parti. La conscience de leur faiblesse décuplait leurs convictions. aussi étaient-ils prêts à mourir pour la cause qu’ils défendaient.

Tel n’est pas le cas des savants recrutés dans les universités qui – hier encore – regardaient d’un oeil critique les actes et décisions de leurs gouvernements, à tel point qu’il existait une « division du travail » implicite entre le monde politique et le monde universitaire. 

Une chaire à l’université était à la fois un honneur, une reconnaissance de la valeur intellectuelle de celui qui en bénéficiait, et un risque – le risque de la vérité. 

Ce n’était pas pour l’argent que l’intellectuel y allait. Il y en avait moins à l’université qu’ailleurs. Il y en a d’ailleurs encore moins aujourd’hui qu’autrefois. Il y en avait dans la politique et dans le commerce. Il y en a toujours plus dans la politique et dans le commerce. 

Mais tant que monde universitaire et le monde politique étaient séparés par une digue presque sans fêlure, les acteurs des deux bords se regardaient en chiens de faïence, les uns suspectant les autres de menées subversives dans les amphithéâtres et dans leurs ouvrages, et ces derniers suspectant les premiers d’idiotie, de médiocrité ou de chefs de paille. 

De cette suspicion, il en sortait une espérance ; celle d’un monde meilleur ; et une connaissance : celle d’un monde perfectible que le prince s’échinait à gommer.

La démocratie africaine n’a pas apporté que du bon, disions-nous. Elle a apporté une série de confusions parmi lesquelles il y a l’idée que tout le monde peut gouverner – en somme, l’idée que tout le monde peut devenir chef d’Etat ou un conseiller du prince – dès lors qu’il a un peu de savoir. 

Depuis les années quatre-vingt-dix en effet – période qui a vu les intellectuels se lancer en politique de façon massive (François Sengha-Kuoh, secrétaire général du parti au pouvoir au Cameroun, l’un des meilleurs intellectuels camerounais des années soixante, les professeurs Ebenez Njoh-Muelle, Joseph Owona, Henri Hogbe Nlend, Maricien Towa (Cameroun), Paulin Hountondji (Bénin), Paul Biya (Cameroun), Aboulaye Wade (Sénégal), Laurent Gbagbo (Côte-d’Ivoire), Alfa Omar Konaré (Mali), Pascal Lisouba (Congo), Nicéphore Soglo (Bénin) – respectivement : conseillers à la présidence de la république, secrétaire général de la présidence, ministres de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, chefs d’Etat.

Personnalités auxquelles on peut ajouter d’autres noms moins connus hors de leurs Etats : les frères professeurs d’université, Méloné (Cameroun), notamment Stanislas, l’un des principaux artisans de l’affaiblissement actuel de l’université camerounaise, le professeur Nguidjol, doyen de la faculté des lettres du Cameroun, du professeur Pius Ondoua, ministre du Travail, du professeur Boshab (RDC).

Toutes nominations qui ont été faites, non pas aux fins d’obtenir le meilleur de ces hommes, mais pour que ces derniers enterrassent ce qu’ils avaient de meilleur en eux. Et ils l’ont bien enterré. Et c’est en cela qu’ils sont devenus des intellectuels de pacotille. 

Car un intellectuel qui enterre sa science n’est plus qu’une girouette. Pire, une science mise au service du mensonge est une arme de destruction massive pour la culture et la politique.

L’héritage de la science de pacotille

En dénigrant la science, en la faisant passer au second rang après le « réalisme politique », l’intellectuel politique a condamné définitivement toute activité mentale en y insinuant le doute. 

Penser est devenu, dans l’esprit du peuple, le synonyme de « penser à… quelque chose ». Ce faisant, la qualité dominante de l’intellectuel africain – qui néanmoins n’a pas renoncé à la valeur ajoutée symbolique du diplôme – s’est réduite à l’accompagnement savant des basses besognes et des contre-vérités. 

Pire, elle sert à désamorcer les enjeux fondamentaux pour les remplacer par le seul plaisir de la parole creuse. Sommé de se prononcer, son réflexe d’évitement l’amène toujours à n’appréhender la particularité d’un cas d’espèces qu’en la noyant dans une fausse universalité contre-exemplaire.

Tout compte fait, comme l’affirme Nietzsche, un savant qui a cessé d’apprendre – qui a cessé de remiser son savoir, de le mettre en question - n’en est plus un. C’est un savant de pacotille. 

Le contact permanent avec la vérité oblige ; on ne peut passer outre cette obligation. La recherche du vrai ne fait pas cause commune avec la lâcheté.

Par-delà le mal africain ?

La fin de la promotion d’intellectuels de pacotille - qui ne s’aventurent jamais au-delà des thèses autorisées et des questions interdites - voilà le seul vrai « cadeau » que l’on peut exiger des pouvoirs en place pour que l’Afrique réussisse son entrée dans le vingt-unième siècle.
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Antoine Nguidjol 
in Le Télégramme

RDC : carte interactive des groupes armés du Kivu après la fin du M23

17/03/2014

 
Après la défaite du M23, l'armée appelle les autres groupes armés à se rendre. © J.A.

Plus de quatre mois après la fin de la rébellion du M23, la traque des autres milices se poursuit dans le Kivu. Devant l'avancée de l'armée congolaise, appuyée par les Casques bleus, certains groupes armés capitulent. Mais d'autres s'apprêtent à en découdre… Cartographie.

"Avec la fin du M23 [Mouvement du 23-Mars], la RDC ne fait plus aujourd'hui l'objet que de la présence diffuse de quelques forces négatives". François Muamba, responsable congolais du Mécanisme national du suivi des accords de paix, est optimiste. 

Selon lui, les groupes armés et milices encore actifs dans l'est du pays ne sont pas "à proprement parler capables d'hypothéquer le contrôle du territoire national par l'État". Et en plus, "ils ont l'armée, appuyée par la brigade d'intervention des Nations unies, à leur trousse", dit-il.

De fait, une opération conjointe de l'armée congolaise et des forces onusiennes, dénommée "Sokola 1" (laver, nettoyer, en lingala), a été lancée en janvier, au lendemain de la défaite des rebelles du M23. 

Objectif : lancer des actions de ratissage contre "les groupuscules armés", réfractaires au désarmement volontaire. Car comme l'illustre notre carte interactive ci-dessous, seules quelques milices ont réellement accepté de faire la paix.

Cliquez sur l'image pour accéder à la carte interactive des groupes armés encore actifs dans le Kivu après la fin du M23.



"Affrontements récurrents"

Martin Kobler, le patron de la Monusco assure que les Casques bleus continueront à appuyer l'armée. Et aujourd'hui, grâce à l'appui de la brigade de l'ONU, "presque 80 % du territoire congolais est de nouveau réunifié sous l'autorité de l'État", s'est réjoui mercredi le général Abdallah Wafy, le responsable adjoint de la mission onusienne en RDC.

Mais outre les "gros morceaux" que sont les rebelles islamistes ougandais de l'ADF (Forces démocratiques alliées) et les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), il reste à traquer et à neutraliser toutes les factions "maï-maï" (milices d'autodéfense) qui écument le Kivu, comme l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), responsable d'"affrontements récurrents" avec les forces gouvernementales dans le territoire de Masisi. 

"Ce sera un travail de fourmi", confie un diplomate occidental basé à Kinshasa qui dit avoir "encouragé le gouvernement congolais à accélérer la mise en œuvre de son plan DDR 3 (démobilisation, désarmement et réinsertion) pour persuader les miliciens à se rendre".
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Trésor Kibangula
Jeune Afrique