dimanche 21 août 2011

Ce sont les hommes politiques qui ont intégré les marabouts dans la politique »

20 août 2011

« Ce sont les hommes politiques qui intègrent les marabouts dans la politique parce que ces derniers drainent des talibés », a déclaré l’économiste, Mounirou Ndiaye qui dénonce au passage, » un problème de formation au niveau des partis politiques et l’absence de programme » L’économiste désapprouve ainsi cette manière de faire. Aussi, invite t-il les hommes politiques à « laisser tranquilles les marabouts » et leur conseille » d’aller travailler pour redéfinir leurs relations avec les religieux qui sont des régulateurs sociaux « .

En effet, l’implication des marabouts dans le jeu politique est souvent décriée par une certaine frange de l’opinion. D’ailleurs rappelle Mounirou Ndiaye, le M23 qui pourtant n’a cessé de mettre en garde ces religieux quant à une éventuelle consigne de vote, s’est rendu à Touba vendredi dernier.

Une visite qui fait suite à celle que le président de la République a effectuée la semaine dernière chez le khalife des mourides.

Badara Diop

Casamance : Attaque des rebelles en pleine nuit !

21 août 2011
Des éléments du MFDC ont fait, hier nuit, une irruption dans la communauté rurale de Yaran.

Selon nos confrères de la Rfm qui ont donné l’information,dans le journal de 12h,ce dimanche,ils soutiennent que ces hommes armés sont d’une vingtaine de personnes.

Ils ont pillé des boutiques et magasins, emportant par devers eux des marchandises.

A leur passage, ils ont blessé quatre personnes dont le chef du village.

Aprés leur sale besogne,ils se sont dirigés en Guinée Bissau renseignent nos confrères de la Rfm.

L’acte barbare a eu lieu entre 00h et 3h du matin dans la nuit de Samedi à Dimanche.

Doudou Sagna

Parlons-en : L’insalubrité, sujet d’actualité à Kinshasa


Les Kinois sont sidérés par les dernières statistiques publiées relatives à la propagation de la maladie du choléra en République démocratique du Congo et singulière dans la ville-capitale.

Selon ces mêmes statistiques, dix-neuf communes sur les vingt-quatre seraient touchées par cette grave maladie dite « maladie des mains sales ». Nous louons l’initiative du ministère de la Santé publique de distribuer gratuitement des fascicules qui reprennent des conseils utiles pour éviter le choléra. 

En plus des habitudes de se laver les mains avant et après les repas ou après avoir été aux latrines, on doit aussi instruire les marchandes des mets préparés de bien veiller à l’hygiène de ce qu’elles préparent. Souvent, lorsque l’on passe à ces endroits-là, quelle n’est pas la déception de constater que ces articles comestibles ne sont jamais couverts et sont à la merci des mouches et de la poussière. 

C’est ce qui est souvent à la base des maladies. Lorsqu’on fait la remarque à ces marchandes, rares sont celles qui obéissent d’un trait. La plupart répondent par des propos assez désobligeants qui découragent ou irritent ceux qui le font.

L’environnement est en général insalubre dans la ville de Kinshasa. Pour beaucoup de Kinois, les tranchées qui longent les rues et avenues nouvellement réhabilitées (graves aux travaux des Cinq chantiers) sont devenues des dépotoirs. On y jette n’importe quoi : des sachets d’eau, des feuilles de chikwangue, des morceaux de fufu pourri,…).

A notre humble avis, la faute incombe à nos responsables municipaux (du bourgmestre au chef de quartier). Ils sont tellement tolérants et laxistes que la population fait ce qu’il veut et se comporte n’importe comment. 

Dans nos éditions précédentes, nous avions plaidé pour la résurgence du service d’hygiène publique comme à l’époque coloniale. Qui, régulièrement, passait dans chaque rue et dans chaque parcelle pour constater l’état physique des lieux. 

Au moindre constat d’insalubrité, le propriétaire est frappé d’une amende correctionnelle. Faute de non paiement, il est passible d’une servitude pénale. 

Ne dit-on pas que la peur du gendarme est le commencement de la sagesse ?

Le Fureteur

La RDC en droit de récupérer son pétrole

18 août 2011



La République démocratique du Congo dispose désormais en droit de récupérer son pétrole du Plateau continental. Le Sénat a adopté hier la loi portant application au plan national de la Convention de Montego Bay sur le droit de la mer.

Le ciel est en train de s’éclaircir autour de la gestion des ressources du Plateau continental. Le Sénat a adopté, en sa séance d’hier mercredi 17 août le « Projet de loi portant adhésion de la République démocratique du Congo à l’Accord sur l’application de la Partie XI de la Convention de Montego Bay sur le droit de la mer ». Un exercice indispensable pour prétendre à la gestion de la zone, c’est-à-dire les espaces maritimes et les ressources considérées comme patrimoine commun de l’humanité.

Ledit accord porte également sur les stocks de poissons dont les déplacements s’effectuent tant à l’intérieur qu’au-delà de notre zone économique exclusive. Toutes ces précisions ont été fournies données par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’sefu qui a fait l’économie de ce projet de loi devant les sénateurs. Et ce conformément à l’article 214 de la Constitution.

En effet, selon le vice-Premier ministre, cet article dispose que « les traités de paix, les traités de commerce, les traités et accords relatifs aux organisations internationales et au règlement des confits internationaux, ceux qui engagent les finances publiques, ceux qui modifient les dispositions législatives, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes…ne peuvent être ratifiées ou approuvées qu’en vertu d’une loi ». Or, la Partie XI de la Convention de Montego Bay régit les ressources naturelles présentes dans les fonds marins et les sous-sols de la zone, c’est-à-dire les ressources se trouvant dans la partie de la mer située au-delà des limites qui relèvent de la juridiction nationale d’un Etat côtier, a relevé le vice-Premier ministre. Avant de souligner que « ces ressources sont considérées comme un patrimoine commun de l’humanité. Leur exploitation n’est possible que si l’Etat, Partie à la Convention de Montego Bay sur le droit de la mer, a ratifié l’Accord relatif à cette Partie XI ». La RDC a ratifié cet accord en 1989, mais la convention a été adoptée le 10 février 1982. Ce texte est considéré comme partie intégrante de la Convention de Montego Bay, et en cas de conflit d’interprétation, il prédomine.

Cet accord, a argumenté le vice-Premier ministre, « institue notamment le Tribunal international de droit de la mer ». Tribunal qui a vocation de connaître les différends résultant de l’interprétation ou de l’application de la Convention de Montego Bay. Ses décisions lient tous les Etats Parties à la Convention. Il comporte plusieurs chambres dont l’une s’occupe du règlement des différends relatifs à la délimitation maritime. Aussi, la RDC avait-elle intérêt à y adhérer. « Cette adhésion permettra d’accélérer l’accès de notre pays à la Justice internationale au regard du différend qui pourrait nous opposer à d’autres Etats, sur la délimitation des limites latérales de nos espaces maritimes et sur la définition de notre zone économique exclusive », s’est empressé de souligner Adolphe Lumanu.

Pour convaincre les sénateurs, il a énuméré quelques avantages découlant de cette ratification : – le bénéfice d’une assistance financière, technique et de formation, dans le domaine de la conservation et de la gestion des ressources biologiques marines ; – La possibilité d’obtention de financement en vue d’évaluer des ressources halieutiques que des espaces maritimes ; – Le renforcement des capacités, pour la mise en œuvre des programmes de collecte et de vérification des données, pour des programmes d’observation, ainsi que pour des projets d’analyse des données et de recherche, aux fins de l’évaluation des stocks ; – L’accroissement des revenus qui résulteraient de l’exploitation, par d’autres Etats industrialisés, des ressources échappant aux moyens et à la technologie dont dispose actuellement la République.

Aussitôt l’économie du texte faite, les sénateurs l’ont adopté.

Le pétrole congolais

Il s’agit là d’une avancée remarquable. L’on se souviendra que depuis quelques mois, la gestion des ressources dans le Plateau continental soulève de nombreux commentaires et préoccupe au plus haut point toutes les institutions congolaises. Plus particulièrement en ce qui concerne la gestion controversée du pétrole congolais entre la République démocratique du Congo et l’Angola.

Les deux Etats ont amorcé des négociations, sur le plan diplomatique, pour parvenir à une solution satisfaisante au regard des intérêts réciproques. La grande commission mixte travaille d’arrache-pied et les présidents des deux pays, José Edouardo dos Santos de l’Angola et Joseph Kabila Kabange dispose désormais de tous les instruments juridiques pour saisir la Justice internationale.

Le Potentiel

Libye : des milliers de loyalistes prêts à défendre Tripoli, opération "en cours" selon les rebelles


TRIPOLI (AFP) - (AFP)

Des milliers de soldats professionnels et de volontaires sont prêts à défendre Tripoli, bastion du colonel Mouammar Kadhafi, a affirmé dimanche le porte-parole du régime libyen.

"Tripoli est toujours défendu.Nous avons des milliers de soldats professionnels et des milliers de volontaires qui protègent la ville.Ces gens ne sont pas seulement patriotes mais ils ont des familles et des maisons qu’ils veulent protéger et ils comprennent bien que si les rebelles entrent, le sang sera partout", a déclaré ce porte-parole, Moussa Ibrahim, lors d’une conférence de presse.

Une opération est en cours à Tripoli, baptisée "opération sirène", pour isoler le colonel Mouammar Kadhafi dans la capitale jusqu’à obtenir sa capitulation ou son départ, a déclaré dimanche à l’AFP Ahmed Jibril, porte-parole de la rébellion.

Déclenchée samedi soir dans la capitale libyenne, "l’opération sirène se déroule en coordination entre le CNT (Conseil national de transition) et les combattants rebelles dans et autour de Tripoli", a affirmé Ahmed Jibril, porte-parole du CNT, organe politique de la rébellion basé à Benghazi (est).

"L’Otan est également impliquée dans l’opération", a précisé M. Jibril.

"Il était prévu qu’elle débute hier (samedi) soir et nous estimons qu’elle devrait durer encore plusieurs jours jusqu’à ce que Kadhafi soit assiégé", a-t-il expliqué.

"Nous prévoyons deux scénarios : qu’il se rende, ou qu’il s’échappe de la ville" pour trouver refuge à l’étranger ou dans une autre ville du pays, selon le porte-parole du CNT.

"Au cas où il exprime son souhait de quitter la Libye, nous accueillerons positivement cette proposition et nous l’accepterons", a-t-il ajouté.

Des manifestations hostiles au régime et des affrontements à l’arme automatique ont éclaté samedi soir dans la capitale et se poursuivaient dimanche matin dans plusieurs quartiers de la ville.

En périphérie, les rebelles ont continué leur progression vers l’ouest de la ville, après avoir pris le contrôle à l’issue de violents combats d’une zone boisée stratégique.

A l’approche des combattants rebelles, de nombreux quartiers de la capitale étaient en ébullition dimanche matin et des affrontements étaient signalés entre pro-Kadhafi et insurgés, selon des témoins.

Le député Yves Kisombe pète le plomb et perd son sang froid !

par Clément Wa Mbuyi Vendredi, 19 Août 2011


« …Et….proche du premier ministre ici, tu comprends, oyoki. Je veux vous faire sauter de là pe ngai moko nakoya kobeta bino. Moi je ne suis pas votre ami, tu comprends, naza camarade na bino te. Je suis une autorité du pays ! Cette pute là qui vient de m’appeler, balokoti ye soki wapi, au lieu d’abord s’adresser convenablement en disant ce qu’elle veut.

Oui, bonjour honorable, abandi mbala moko l’opposition a fait une déclaration. Nalobi na ye mais maman comment ozo banda kotuna ngai ba questions boye sans d’abord dire pourquoi tu m’appelles, ce que tu veux, alobi ah, pardon. Natuni maintenant alobi non je vous appelle pour vous poser des questions, alors l’opposition, nalobi maman tu veux me poser des questions yo oza journaliste, ozo landa ngai, écoute bien, tu as intérêt, parce que moi je veux descendre là, si tu couvre cette fille, tu vas avoir à faire avec moi, ça suffit ça ngai naza camarade na bino te.

Freddy Tshiyoyo moko a manquaka ngai respect kuna, moi je ne suis pas votre ami. Na na ba leki na ba petits frères na ba pôtes na ngai oyo bakoki ko supporter que ba petite pétasse rien du tout a manqué ngai respect, oyoki hein…cette fille là me raccroche au nez na téléphone ya tata na ye to ya mama na ye. Ecoute moi, imbécile, nakolakisa yo que je suis Kisombe moi, tu comprends. Na chaîne wana ya Muzito, bino bokosala lisusu wana te, ôyoki hein imbécile.

Azo benga ngai, atuna ngai ba questions, cherche moi le nom de cette fille, sinon nazo kita na RTVS wana, nakoyeba kombo na ye oyoki. Imbécile, libolo ya maman na ye nyama. Imbécile, ozosakana na ngai, hein. Trouves moi cette fille je te dis, c’est un ordre, oyoki, imbécile nyama.

Et puis, je rappelle pour lui faire la remarque azo yamba lisusu téléphone te. Imbécile, bozo mona ngai camarade na bino? Est- ce que ngai nabengi ye? Je vois ici le numéro de la rédaction de RTVS1 qui appelle, elle se permet de me raccrocher au nez na numéro ya rédaction, tu comprends ça, tu comprends.

Dis-moi, quel est le nom de cette pute là? Oyoki, imbécile, nazoya, yo moto okoyoka yango na nzoto na yo, oyoki ? Je te dis quel est le nom de cette chienne, qui a osé me manquer du respect comme ça au téléphone. Hein, écoute, si tu veux sentir ma colère sur place hein, okoyeba yango. Et je sais retrouver ses traces cette imbécile. Elle m’appelle, c’est elle qui me dérange au téléphone, elle se permet de me raccrocher au nez et quand je rappelle, elle ne décroche plus alors qu’elle appelle du numéro de service, ozoyoka, allo ! Allo ! Mais ce quoi ça hein?

Et j’espère que tu ne fais pas la maligne en m’enregistrant là ? Allo ! Je suis un honorable, tu entends les filles qui sont avec moi ici, d’ailleurs nazokita wana, et puis abengi abandi mbala moko kotuna ngai ba questions, imbécile nyama, très impolie, nalobi hein, je parle avec des jeunes dames qui sont au Cabinet du Premier ministre et qui sont choquées que quelqu’un appelle de la RTVS1 en se mettant à me poser des questions directement, ozoyoka? Alors, toi, dis-moi un peu. C’est qui la fille qui m’a appelé?»… »

Un soliloque de l’imbécilité, c’est le témoignage pour l’histoire que nous laissera cet entretien téléphonique d’un autre âge entre sieur Yves Kisombe, député national proche du Premier ministre Muzito et membre de l’Alliance de la majorité du président Joseph Kabila. Les faits se seraient passés le 4 août 2011 courant.

Surréaliste, c’est un torrent d’injures sur fond d’insanités propres à la mentalité kinoise qui s’est déversé sur la journaliste Eugénie Ntumba de la RTVS1, chaine de TV privée appartenant à Adolphe Muzito, premier ministre Kabila en place. A tout égard, les propos obscènes du fils Kisombe mériteraient même un Prix Nobel de la vulgarité comme le souligne un confrère Kinois.

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Yves Kisombe qui se rappelle au bon souvenir du nom de son géniteur feu Kisombe Kiaku Muisi, ancien proche collaborateur de Mobutu le fait signifier à l’opinion de notre pays qu’il est «un Kisombe» lui et des amis et des banques n’accepteront jamais qu’on lui manque du respect par un quidam, journaliste soit-il.

Or, pou ceux qui ont connu son feu père du temps du mobutisme, ses mandants comme gouverneur de la ville province de Kinshasa comme au ministère des Sports et Loisirs ont été les plus médiocres. L’on se souviendra de cette réflexion de son père : «lokola bozali ba adultes, bolakisa qui adultères na bino na terrain» en s’adressant aux Léopards du Zaïre.

Comprenne qui pourra pour ceux qui parlent le lingala du géniteur d’Yves Kisombe qui a reçu cette éducation-là. Sans respect aucun ni pudeur comme un gars qui n’a eu aucune éducation, «l’honorable» député Yves Kisombe se croit tout permis en promettant un châtiment exemplaire à notre consœur de qui il a même insulté la maman.

Pour ceux qui ont connu Yves Kisombe et la bande de ses potes de l’époque de leur séjour belge dont Olivier Kamitatu son mentor d’aujourd’hui, le fils de l’ancien gouverneur de Kinshasa n’a pas laissé qu’un bon souvenir dans le petit royaume.

La police belge se rappelle aussi les bons souvenirs de «ces fils à papa du mobutisme» de triste mémoire qui se prennent aujourd’hui pour des autorités de notre cher pays. Ce ne pas Jean-Pierre Bemba Gombo, le chairman du MLC qui oubliera de sitôt la trahison dont il a été l’objet de la part de cette bande des parvenus en politique soi-disant au nom des géniteurs dont ils portent les noms.

Il est grand temps que notre corporation des journalistes de ce pays se prenne en charge et se fasse respecter. Le parlement congolais du Kabilisme triomphant a également du pain sur la planche en nous faisant étalage de ce dont il est capable au travers d’Yves Kisombe, son député de la majorité.

Il est grand temps que le Bureau du président de l’Assemblée nationale se saisisse de cette affaire pour réprimander cet homme sans foi ni lois, et ce; au nom de la tolérance zéro vantée par le champion du groupe politique auquel il appartient, en l’occurrence Joseph Kabila en personne.

Il n’y a pas que des ministres qui doivent tomber sous la sentence de révocation, des députés de la tranche de Kisombe doivent subir les foudres de la même rigueur si l’on veut donner un exemple à tous de la part de Joseph Kabila.

Yves Kisombe n’en est pas à son premier «coup de maître in bassesse truffé d’une suffisance sans limite» auprès des Kinois : les excentricités en tous genres et autres injures publiques passibles d’une peine d’emprisonnement lui sont régulières.

Des bagarres en boite de nuit, des accrochages publics avec des personnes au Grand Hôtel de Kinshasa, un comportement macho vis-à-vis des filles ayant refusé ses avances… sont là entre autres «les hauts faits d’arme de notre autorité du pays».

Ces frasques à répétition devront cesser un jour très bientôt. Les Kinois devront également se rappeler de cet individu le 28 novembre prochain en lui refusant leur suffrage s’ils ne voudront pas avoir que leurs larmes pour pleurer en 2012.

Source: Congoone

RDC: Congrès incongrus

Par RICH NGAPI

La bataille électorale s’annonce rude. Le décor, peu reluisant, est déjà planté. Mal planté. On ne se fait plus de quartier. Tous les coups sont permis : des coups bas, des actes de félonie, des défections, des ralliements… Et, les congrès des partis politiques, à la mode, sont des instants tout indiqués pour s’offrir en spectacle.

C’est ainsi que chacun organise à la va-vite son congrès pour régler les comptes à ses adversaires politiques connus, potentiels ou supposés. « Tous les ingrédients sont réunis pour une guérilla permanente avant les congrès des partis, la désignation clientéliste des candidats à la députation et ce, bien avant leur élection par des bases tribales ». Ben-Clet a eu des mots justes lorsqu’il écrivait, dans sa « Lettre électorale » que « des étincelles sont dans l’air ».

Un congrès, c’est devenu l’occasion ou jamais de faire son test de popularité. De faire son « plein » comme on le dit à Kinshasa. Ne pas organiser son congrès paraît comme une non existence. Des espaces publics sont pris d’assaut. Il y en a qui remplissent un stade, d’autres une salle de conférences, d’autres encore une salle de fête ou de Nintendo.

Mais il y a des partis qui ne peuvent remplir qu’un salon familial ou un container de la taille de ceux qu’occupent nos sous-commissariats de police éparpillés à travers les quartiers. Ceux-là se disent, toute honte bue, qu’ils sont eux aussi en congrès très très ordinaire du parti de la « gauche nationaliste ».

L’on vit bien, à l’ère des congrès, certains chefs des partis politiques « autorités morales » - il y en a plus de quatre cents – pensent qu’ils occupent tout l’espace. Ils ne cessent de parler et de gonfler, et pourtant on sait bien qu’ils ne sont guère plus que des ombres. Ou presque. Ils se targuent, pince sans rire, d’avoir une base consistante.

A défaut de terroir solide où ils pourraient poser fermement leurs pieds, ces « autorité morales » sont prises dans une alternative : la pénombre ou la lumière. La plupart d’entre nos « politicailleurs » trainent des coquilles vides. Même ceux qui se disent « grands » ne sont que des éléphants aux pieds d’argile. Il suffit d’un coup de bâton aux pieds, et flop !…

Dans ces conditions, on aura beaucoup de mal à trouver un arrière-plan de stabilité. Les traces ne cessent de s’effacer sous leurs pieds. Les paroles mielleuses s’évaporent. Le peuple n’en a cure. Inutile de chercher un cri qui porte, une parole forte : tout flotte dans un nuage nul et non avenu. Les dés sont jetés. Ce n’est pas un congrès (à moitié vide ou à moitié plein) qui changera le cours des choses. 

A chacun son congrès, au peuple la sanction !
© Le Potentiel

Ceni : Quid du nettoyage du fichier électoral?



Le très controversé Daniel Mulunda Ngoy Nyanga, président de la Ceni.

Aucune élection ne peut être qualifiée de libre, démocratique et transparente si personne n’est sûre de la qualité des électeurs inscrits. Il faut donc s’assurer que seuls les citoyens jouissant de la capacité de voter (selon la loi électorale), sont repris dans le fichier électoral. Il faut ensuite s’assurer du respect du sacro-saint principe : «une personne, une voix». Ce principe est généralement garanti à deux niveaux, une première fois au moment de la confection du fichier électoral par une opération d’enrôlement ou une extraction du registre de population (quand il y en a !), et une deuxième fois le jour du scrutin sur base d’un document (convocation ou carte d’électeur) réputé unique ou par l’application d’un encre indélébile sur un des doigts de l’électeur ayant accompli son devoir.
Kinshasa. Correspondance particulière.

Dans le cas de la RD Congo, l’unicité au premier niveau se fait par la capture des empreintes digitales et au deuxième niveau par l’usage de l’encre indélébile. Nous allons ici nous interroger sur ce qu’a fait la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) pour s’assurer que le fichier électoral sur base duquel elle a élaboré son projet d’annexes à la loi électorale présente des garanties énumérées ci-haut.

Empreintes digitales et compilation des données 

La capture des empreintes digitales fait partie des moyens d’identification dits biométriques. Il s’agit de mettre sous forme numérique (interprétable par une machine ou un humain) une donnée biologique ou physique d’une personne qui permet de l’identifier de manière univoque. Cette donnée peut être l’empreinte digitale, la reconnaissance de l’iris, la reconnaissance vocale, la reconnaissance faciale, l’ADN, etc. Pour les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en RD Congo, c’est l’empreinte digitale qui est utilisée.

Comme l’enrôlement a été fait par des ordinateurs non-reliés en réseau, le système utilisé peut au mieux refuser qu’une même personne s’inscrive dans un même centre d’enrôlement plus d’une fois. Rien n’empêche que la même personne aille s’enrôler une deuxième fois dans un autre centre qui n’est relié à aucun autre.

Dans un tel système, il est impératif de rassembler toutes les données à la fin des opérations (la fameuse compilation des données) et les traiter avec un programme informatique pour détecter les doublons et supprimer les enrôlements multiples (avec poursuites judicaires pour des cas plus systématiques). C’est le fameux nettoyage du fichier électoral. Sans cette étape, le fichier électoral ne représente aucune garantie légale ni représentative de la population.

A propos de la compilation des données, on apprenait que deux membres du Bureau de la Ceni issus de l’opposition, Jacques Ndjoli (MLC) et Laurent Ndaye Nkondo (ODR), ont adressé au président de la Ceni une correspondance dans laquelle ils font état de la "disparition" de "plusieurs millions d’électeurs" du fichier électoral. Il semble bien que plusieurs CD "ont disparu" entre les centres d’enrôlement et les centres de compilation. Il sera difficile d’étouffer un tel scandale. Le législateur a prévu en effet la publication de la liste des électeurs par province et par circonscription électorale au plus tard trente jours avant la date du début de la campagne électorale ( Article 6 alinéa 2 de la loi n°11/003 du 25 juin 2011 modifiant la loi n° 06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales).

Traitement des doublons

En 2005, après six mois d’opérations d’identification et d’enrôlement, les experts de la défunte Cei (Commission électorale indépendante), épaulés par la société Sagem, s’étaient chargés de faire ce nettoyage. Lors de la toute première phase de ce "toilettage", 300.398 enregistrements correspondants à deux électeurs ayant les mêmes empreintes digitales ont été dénichés rien que pour la ville de Kinshasa. Cela correspond à près de 150.199 tricheurs potentiels. Potentiels, car le système d’identification par empreinte digitale présente quelques imperfections liées à la limite de la précision du code chiffré. En cas de doute, on recourt à la photographie et/ou à la signature par exemple pour s’assurer qu’il s’agit de la même personne. Les différents systèmes utilisés pour la capture d’empreintes digitales sont d’ailleurs classés selon leur probabilité, très marginale en général, de se tromper (le système peut-il confondre erronément deux personnes distinctes ou accepter une personne déjà existante).

En ce qui concerne les consultations politiques à venir, les opérations d’enrôlement ont été réalisées par vagues successives de quelques provinces, deux ou trois à la fois. On peut imaginer la latitude laissée aux personnes d’aller s’enrôler où et quand ils le souhaitent. Comment pourrait-on, dès lors, faire confiance à un tel fichier?

Quelques deux semaines après la clôture officielle des opérations d’enrôlement, voilà que la Ceni a apprêté des annexes à la loi électorale sur base d’un fichier dont personne n’a vu ou entendu parler de nettoyage. Ces annexes ont été remises le vendredi 29 juillet au ministre de l’Intérieur par le président de la Ceni. En personne. Pour les experts, le nettoyage d’un tel fichier est tout sauf un jeu d’enfants. Une telle opération doit faire l’objet d’un projet minutieux et rigoureux. Et ce pour la simple raison que la Ceni est parti de zéro en n’héritant pas les données provenant des opérations électorales de 2005. D’aucuns s’étonnent de la précipitation avec laquelle un prétendu nettoyage a été annoncé, si nettoyage il y a eu.

Il va sans dire que si l’enrôlement s’était fait avec des ordinateurs reliés en réseau avec un serveur central, la personne se présentant une deuxième fois allait se voir rejeter et l’opérateur de la Ceni allait avoir la possibilité de juger s’il s’agit d’un cas avéré de doublon. Le traitement des doublons doit se faire avec une équipe ayant une expérience éprouvée. Dans les meilleurs des cas, vu le nombre d’enregistrement à traiter, c’est une opération pouvant s’étaler sur une période d’un mois. Suite aux marges d’erreur, un traitement secondaire de comparaison de photos (par ordinateur ou par l’être humain) pourra alors aider pour rejeter ou non le doublon.

Nettoyage du fichier 

Une enquête plus rigoureuse, mais aussi plus coûteuse, aurait pu par exemple confronter le fichier actuel avec le fichier de 2005, pour étudier les écarts et en trouver les explications sur base des estimations démographiques. Quelle est la part des électeurs qui reste stable ? Quels sont les nouveaux électeurs depuis 2005? Comment expliquer le changement des données biométriques chez certaines personnes? Etc. Le coût d’une telle approche ne joue cependant pas en sa faveur.

En conclusion, on ne peut qu’être déçu quand on voit qu’une question aussi cruciale que la "qualité d’électeur", est ignorée par la majorité des officines politiques congolaises. Seule l’UDPS a compris l’enjeu de cette phase dans l’élaboration du fichier électoral et l’a explicitement manifesté dans son mémo déposé à la Ceni. Très peu de partis d’opposition l’ont suivi dans cette démarche. Incompétence?

Une question reste posée : Où et quand Daniel Ngoy Mulunda, président de la Ceni a-t-il procédé au nettoyage du fichier sur base duquel il a fait une proposition des annexes à loi électorale? Cette interrogation concerne au plus au haut point le numéro un de cette Commission. A l’entendre parler, la Ceni c’est lui! Dans la mesure où le nombre des sièges par circonscription a été déterminé sur base de ce fichier, répondre à cette question est déjà une première étape pour s’assurer de la légalité et de la fiabilité du processus électoral en préparation.
Maurice Ka
© Congoindépendant 2003-2011

Yopougon : On déserte les Maquis pour les "Koutoukoudromes"

10 Août 2011  par Nadevie Bosson-Achy

S’il est des lieux qui ne désemplissent pas dans les quartiers d'Abidjan, c'est bel et bien les bistrots de « koutoukou ». Cette boisson locale, obtenue généralement par distillation du vin de palme, est de plus en plus prisée par les populations pour son faible coût. A Yopougon, les « koutoukoudromes » (lieux de vente et de consommation) poussent comme des champignons.

Le « koutoukou » serait arrivé en Côte d’Ivoire dans les bagages d’un Ghanéen aventurier qui l'avait baptisé « eau de vie ». Sa fabrication et sa commercialisation étaient considérées comme un délit et punies sévèrement par une peine d'emprisonnement ou une forte amende.

Longtemps taxé de boisson de mauvaise qualité, vendu clandestinement et consommé par les populations des quartiers défavorisés, le « koutoukou » est désormais prisé par toutes les classes sociales.

« Des responsables de société viennent ici. Un tonton du quartier qui occupe un grand poste dans une banque de la place, passe boire un petit verre avant de se rendre au travail », révèle Martin, tenancier d'un bistrot au quartier Toits rouges.

Des élèves et même des femmes se comptent parmi les clients de Martin. «A la différence des hommes, les femmes font un tour rapide, prennent juste une gorgée puis s’éclipsent », ajoute le jeune gérant.

« Brûle en moi », « Ali va vite », « Akpètè », « Kpatch », « Sans dose » sont autant de qualificatifs pour désigner cette boisson locale.

Tous les quartiers d'Abidjan regorgent de « Gbèlèdromes » (autre appellation des lieux de vente). Mais c'est à Yopougon que revient la palme. Dans la « cité de la joie », chaque tenancière de bistrot a son petit secret pour attirer la clientèle.

« Moi, j'ai plus de 25 qualités de bouteilles. Il y a le « koko », le citron, le « gnamankou », « 4 heures du matin », « le général » et même « Frci », déclare fièrement Moh Loukou, l’une des pionnières de ce commerce. A la Sideci, tout le monde connaît « la vieille Moh », comme l’appellent affectueusement ses clients. L’on trouve que son breuvage a des vertus thérapeutiques. Et ce n’est pas Alexis, chauffeur de taxi communal (woro-woro), qui dira le contraire : « Je roule toute la journée. Et c'est cette boisson qui a soigné l’hémorroïde que j'ai contractée du fait de ma position assise ».

Pour certaines personnes, le « koutoukou » est un apéritif. « Quand je bois un verre, je mange mieux », nous confie Flora, une coiffeuse.

Contrairement à cette jeune dame, d'autres l’utilisent pour noyer leurs chagrins. C'est le cas de Coulibaly, un opérateur économique. « Depuis la crise post-électorale, plus rien ne marche pour nous les hommes d'affaires. Je ne m'en sors plus. Je ne peux même plus nourrir ma famille. Je viens ici pour oublier mes problèmes », se justifie-t-il.

Idem pour Jean-Claude, sans emploi. « Je ne trouve pas d’emploi depuis cinq ans que j'ai fini mes études. Le système ne me propose rien et je ne vois rien à l'horizon. Il n'y a que cette boisson qui répond à mes attentes. Elle est à ma portée et me fait oublier mes déboires ».

Installée dans les environs du Terminus 40, Tenin Thérèse, une jeune tenancière de bistrot d’une vingtaine d'années, réalise un bénéfice de plus de 20.000 francs Cfa par semaine à travers la vente de 70 litres de « brûle en moi ».

« Après un BTS en informatique de gestion, j'ai travaillé dans une entreprise privée avant de me retrouver ici, suite à un licenciement abusif. Aujourd'hui, je me frotte les mains parce que mon business me rapporte plus que mon salaire d'informaticienne ».

La livraison de Tenin vient tous les deux jours de Bonoua, localité réputée pour sa bonne qualité de « koutoukou ». Si le commerce de cette boisson génère beaucoup de bénéfices, force est de constater que sa présence dans un lieu rime souvent avec la violence. « Il ne se passe pas de jour sans qu’une bagarre n’éclate entre les clients », regrette Tenin.

Le bistrot est un lieu d’échanges. Chez Thérèse, l’on parle de tout et de rien. Il n’y a pas de sujets tabous. Mais certains débats, surtout ceux liés à la politique, déchaînent des passions et se terminent souvent en pugilat. Palabres, que la patronne des lieux règle généralement à travers une tournée générale gracieusement offerte.

Nadevie Bosson-Achy

Frat.matin

Simone Ehivet Gbagbo et L’Inculpation de Dominique Nouvian Ouattara

AUGUST 20, 2011 Infodabidjan
‘’Le chien voleet c’est à la chèvre qu’on coupe les oreilles, tout simplement parce que celui dont le frère est parmi les juges n’est jamais coupable. ‘’ – Proverbe Africain


Les faits d’accusationcontre nôtre ‘’Amazone’’ Simone Ehivet Gbagbo est pour mon petit-frère unearrogance très dangereuse de la part d’adokaflè wat-le-rat dans l’exécution desa politique du vainqueur arrangé par la fameuse communauté internationale,malheureusement, comme le dit un proverbe Africain ‘’Un grain demaïs a toujours tort devant une poule’’. Je lui répondis : ‘’Pardon, Petitje crois que tu te trompes de personne, tu veux parler des crimes de dominiquenouvian ouattara alias hérodias, il me semble que tu n’es pas au courant.’’

En effet, le tribunal de Première Instance de laVraie République de Côte D’Ivoire avec à sa Présidence toute la GalaxiePatriotique et la Résistance Africaine vient d’écrouer dominique nouvian alias hérodiade épouse d’adokaflè wat-le-rat indigne fils de l’Afrique.

Cette annonce a été faite tôt ce matin et non très tard dans la nuit par le porte parole dutribunal à travers son canal officiel de communication l’internet. En effet, la belle fille de lucifer est inculpée principalement pour délits économiques et meurtres par empoisonnement ou par assassinat, elle sera poursuivie poursept chefs d’accusations portant sur les infractions suivantes : vols en réunion,vols à mains armées commis avec violence et effraction, détournements de denierspublics, concussion, atteinte à l’économie publique, pillage et complicité desinfractions suscitées.

Comme Son Excellence Monsieur Laurent Koudou Gbagbo,Président de la République libre de Côte d’Ivoire a toujours conseillé qu’il nefaut pas parler dans le vide, les preuves suivantes feront parties du dossierque le Procureur, de la vraie République Ivoirienne libre, détient pour lesprochaines poursuites judiciaires qu’il entreprendra incessamment contreAdokaflè et son épouse hérodiade pour le compte de tout Ivoirien voir Africainvictime de ses crimes.

Délits économiques – détournements de deniers et atteinte à l’économiepublique:

Pour ces faits d’accusation qui font plus de 60%de ton dossier hérodiade pourrais-tu expliquer aux Patriotes et la RésistanceAfricaine, ‘’si ce n’est pas sorcellerie’’, comment la petite femme d’un petitprofesseur de lycée, et petite française née dans une petite ville de l’époque enAlgérie, s’est retrouvée d’abord avec la gérance de tout le patrimoine présidentielIvoirien et ensuite celui de l’état de Côte d’Ivoire à l’étranger? La Galaxie Patriotique et la RésistanceAfricaine t’accusent d’avoir détourné cela à ton profit au fil des ans sanscompter celui de nos frères Gabonais.

Seconde preuve d’accusation

Sur ton insistance le démoniaque adokaflè, quiavait la nationalité voltaïque et qui était petit vice-président à la BCEAOpour son pays s’est retrouvé à la tête de cette même institution en 1988 pourle compte de la Côte d’Ivoire, et enfin premier ministre en Côte d’Ivoire toutsimplement parce que tu étais amoureuse.

Nous t’accusons d’abord d’avoir fait du faux pour qu’un voltaïque occupe la présidence de cette institution, c’est ce même faux et désordre que tu as imposé et proliféré sur toute l’étendue duterritoire jusqu’ aujourd’hui. 


Ensuite, d’avoir été complice dans ladissolution de la majorité des sociétés d’états, qui étaient le socle de nôtre économie, et de la vente illicite des sociétés d’états qu’étaient EECI, SODECI et PTT au franc symbolique à tes frères mafieux français bolloré et bouygues, par ton époux sous-préfet de son état et indigne fils de l’Afrique, ‘’ado misère et sans solutions’’, pour qu’ en retour ton sorcier et toi y soyer actionnaires à travers des compagnies écrans ou autres prête-noms donc vol de patrimoines de l’état.

Troisième preuve

Profitant de la maladie du Vieux‘’Houphouët-Boigny’’, tu as aidé ton mari, qui combinait les fonctions de premier ministre et de ministre de l’économieet des finances de 1990-1993 (Eh Déjà où on a vu ça?), à pomper les caisses del’Etat. (Voir cinquième preuve) – Nous t’accusons de complicité dans le détournement de fonds publics, délit d’initié, vol prémédité de biens publics, patrimoine d’état et enrichissement illicite.

Quatrième preuve

Investissement illicite dans l’entreprise armajaro pour que loïc folloroux, ton fils en soit le numéro 2; tu es accuséed’avoir investi ce que tu as volé aux Ivoiriens pour la mise en place de cette sociétéen 1998 dans le but de contrôler le cacao ivoirien et satisfaire ton ambitionde dormir au palais présidentiel Ivoirien. 

Cette même entreprise est maintenantentrain de faire du dumping, elle a acheté 250.000 tonnes de cacao en début d’année2011 parce qu’elle est le cerveau de la crise Ivoirienne depuis le 19Septembre, 2002; tu es donc à la base dela misère de nos paysans si la vente du cacao est passée de 1000 fcfa/kg à75fcfa/kg. 

Tu es coupable d’avoir commandité la déstabilisation économique dela Côte d’Ivoire, l’appauvrissement de nos paysans d’où des Ivoiriens, détournementet vols des biens publics, crime contre l’humanité, crimes économiques.

Cinquième preuve

Enrichissement illicite, 1990 et 1993 avait été déterminant pour l’ancien gouverneur de la Banquecentrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) qui profitera de la maladiedu président Houphouët-Boigny pour pomper les caisses de l’Etat. Premier ministre et ministre de l’Economie et des Finances, les recettes des différentesrégies financières, y compris le trésor public, convergeaient vers la Primature où le seul maitre à bord du navire Ivoire à cette époque, se servait à sa guise.

Lui seul avait la maitrise du mécanisme mis en place pour la gestion deces ressources. Une bonne partie de cet argent échappera totalement à l’Etat,transportée en Europe de façon régulière par l’ancien premier ministre. Leprétexte était tout trouvé : l’hospitalisation du chef de l’Etat agonisant dans les hôpitaux français, puis en Suisse. 

Les fréquentes visites à son chevet permettront, en tout cas, à Ouattara de disposer dans des comptes ouverts dans les banques européennes des centaines de milliards. Il avait pourtant étéappelé à la rescousse par le vieux pour assainir les caisses de l’Etat. Tous ces fonds ont été convoyés, nous le signifions, hors du pays et placés dans les paradis fiscaux. 

Avec les investigations menées par les renseignements françaisau sujet des Ouattara, on peut le dire, le voile se lève progressivement sur les origines des fonds dont Ouattara se sert pour mettre sans cesse à mal la sûréte de l’Etat ivoirien depuis plus d’une décennie. 

Il se bat bec et onglespour s’installer au palais présidentiel du Plateau. On note, ‘’que AICI, tacompagnie de gestion immobilière’’ (JT), a obtenue les revenues suivants :3913 millions de FF (391,3 milliards de Fcfa) en 1995, 527,2 milliards de Fcfaen 1996, 539,1 milliards de Fcfa en 1997 et 692,0 milliards de Fcfa en 1998. Source(Safiatou Ouattara et Alain Pierre à Paris – Article mis à jour le 01/09/2009.http://www.ndjamenamedias.com/index.php?option=com_content&view=article&id=274&Itemid=79

Ce qui veut dire que tu n’as jamais retourné cesrevenus au gouvernement Ivoirien, tout cela avec intérêt fait une énorme sommeque tu dois aux Ivoiriens aujourd’hui. Tu es accusée de crimes économiques, quiincluent parmi tant d’autres, délit d’initié, production de faux et usage defaux, vols et intentions de vols préméditées, complicité dans l’utilisation desbiens de l’état, responsable de réseaux de manipulations financiers, détournementsde fonds publics, initiation de transactions frauduleuses etc…

Meurtres par empoisonnement ou parassassinat, vols en réunion, vols à mains armées commis avec violence eteffraction, concussion, pillage et complicitédes infractions suscitées:

Vraiment tu es un cas social, terrible, rancunièreet têtue comme un âne! Comment une affaire de fesses à l’époque entre toi et‘’La paix’’ du Togo (petite concubine du Vieux à l’époque), est devenue le début du calvaire des Ivoiriens, non seulement elle était Togolaise, mais ce n’était pas nôtre faute si son maraboutage ou vaudou était plus fort que le tien? 

Mais comme tu voulais absolument être la dame du palais qui ne t’appartenais d’ailleurs pas, oui hérodiade, la vraie propriétaire était Thérèse Houphouët-Boigny. Madame sans vergogne,tu es allé chercher l’homme qui était en faite un mercenaire financier international de son état, sans conscience, fils de lucifer et avided’argent pour t’aider dans ta salebesogne, pour te prouver son allégeance il vendu sa mère Boro Bintou pour Nabintou Ouattara Cissé, c’est pour cela que tu ne l’as pas empoisonnée comme Bamba Vamoussa et Abdoulaye Fatigua. 

Pour preuve: “En dehors des fonds emportés des caisses de l’Etat, qui ont permis à Alassane Ouattara d’ouvrir des comptes dans les paradis fiscaux, Ouattara dispose de biens immobiliers et autres à travers le monde. 

Des biens acquis pour la plupart avec l’argent volé dans les caisses de l’Etat. Dans sa tentative de faire main basse sur lepouvoir par tous les moyens, y compris les coups d’Etat, il n’hésitera pas à s’en servir”. – source (SafiatouOuattara et Alain Pierre à Paris – Article mis à jour le 01/09/2009. http://www.ndjamenamedias.com/index.php?option=com_content&view=article&id=274&Itemid=79)

Il y a un truc en toi qui est très venimeux etdangereux (surement maraboutage, rîtessataniques ou vaudou) qui en fonction de ton degré d’affection soit tue ou rend fou ceux qui te touchent, en effet avec cela tu as tué ton mari folloroux, ton premier amant dans la classe dirigeante Ivoirienne Bamba Vamoussa, ton troisième amant Abdoulaye Fadiga tandis que tu tuais à petit feu, en plus de ta compétition avec ‘’La Paix’’, le ’’ Vieux Féfé ‘’ton second amant car il était dur à cuir, finalement il a succombé ainsi que Omar Bongo. 

Tu as rendu fous tes deux autres amants qui sont encore vivantsadokaflè maintenant ton mari et nicholas sarköy de nagy-bocsa qui est très connupour prendre les femmes de ses camarades dont il célèbre les mariages. Sachant le feu qui vous anime aux fesses l’acte ne s’est pas fait attendre, lorsqu’adokaflè a voulu se plaindre tu as commencé à tordre sa bouche, tu ne l’as pas tué parcequ’il sert à arriver à tes fins.

 En effet, pour tes ambitions de première dametu as poussé ton mari à faire les coups d’états manqués de 1993, 1995, 1999, 2000, 2002,2004, 2006,tu as attiré ton amant nicholas sarköy de nagy-bocsa dans la danse qui a foutu la merde en Côte d’Ivoire avec ton accord. 

Pour la Galaxie Patriotique et la Résistance Africaine, c’est toi qui a poussé ton sorcier de mari a crée une rébellion, que tu as ensuite financée et armée, quand cela n’a pas marché, tu as rendu fou nicholas sarköy de nagy-bocsa pour qu’il vienne achever ton sale boulot.

Tu es donc responsable pour l’instabilité que tu as introduite en Côte d’Ivoire en y faisant
venir adokaflè, en tuant Djeni Kobenan pour que ton sorcier de mari soit présidentdu rdr. Pour la mort de tous ces ivoiriens qui ont succombés à la suite de tousles troubles politiques et guerres inutiles depuis 1990, pour la misère que tuas crée dans la vie des enfants de Côte d’Ivoire et d’Afrique.

‘’Qui s’assemble se ressemble’’ - adage:

Comme ton fieffé menteur de mari tu utilises lenom des pauvres enfants d’Afrique pour blanchir l’argent que tu as volé auxIvoiriens à travers ton ong ‘’children of Africa’’, sans même investir un seulsous pour leur bien-être, au contraire tu as crée une rébellion pour les égorger ou les découper en morceaux (voir tuéries de Guitrozon etde Petit Duékoué dans le département de Duékoué à l’ouest de la Côted’Ivoire) de peur qu’ils te réclament des comptes un jour, tu n’as pas honte?Tu mérites vraiment le nom hérodiade. 

Tu es accusée ici de crime contre l’humanité,destruction de vies humaines et biens publics, de semer la terreur et le désordrepublic.

Autres faits d’accusation, destruction de la Rue Princesse de Yopougon, des petits commerces et sabotage des buses SOTRA donc atteinte à la sécurité de l’état et la protection des civils pour tes sacrifices humains, sans oublier avoir fait des petits apprentis mécaniciens,couturiers, chasseurs de prairie, petits caporaux, cuisiniers, garçons de maison, blanchisseurs et prisonniers une armée de criminels, cancrelats analphabètes et dangereuses pour la sécurité des civiles et de leurs biens.

‘’Lesfesses ont beau grossir, elles n’étouffent pas l’anus. ‘’ Proverbe du Gabon

Ton mari veut faire croire quoi à qui? Il pense qu’en devenant sous-préfet de la colonie dela petite france, vous êtes automatiquement amnistiés ? Peut-être aux yeux de vos amis impérialistes, mais en ce qui nous concerne cela ne vous blanchit point de vos mensonges et de crimes, toi en particulier. 

Tu peux porter tous tes maxis, boubous ou manger du cabatô avec accompagnement cela ne fera de toi ni vraie première dame, ni africaine encore moins ivoirienne, vous êtes importés,imposteurs, voleurs et criminelles, qu’est-ce que nôtre ‘’Amazone’’ Simone Ehivet Gbagbo vient faire dans vos tracasseries, c’est un député donc jouit del’immunité parlementaire, c’est pour cela qu’on dit d’aller à l’école au lieu d’utiliser ses fesses pour à atteindre ses objectifs nigaude va!!

Dis à ton mouton de mari qu’il y a un proverbe Sénégalais qui dit ‘’se mettre au travers du soleil ne l’empêche pas d’aller se coucher.’’ Toutes vos plaisanteries ne freineront pas la Galaxie Patriotique ni la Résistance Africaine, nous sommes inspirés parle Gbagboïsme ainsi que notre ‘’Amazone’’ Simone Ehivet Gbagbo car pendant que tu faisais la politique des fesses, elle semait les germes de son parti politique, en tant professeur elle passait son temps à faire l’éveil de la conscience Africaine, pourquoi te fait-elle peur ? 

Ton sorcier de mari dit q u’il a les solutions, puissances et moyens financiers qu’il fasse de chaque Ivoirien un richissime maintenant monsieur le quémandeur, on le lui a dit affaire de Côte d’Ivoire il faut laisser? 

Tu sais il y a un adage Africain qui dit: ‘’l’homme qui n’écoute pas les conseils se coupe des morceaux de viandetrop gros à avaler.’’ La preuve malgré les sévisses que tes maris et toi lui ont fait subir, elle reste sereine et digne combattante de toujours, je croisque ton adokaflè, l’amnésique de circonstance, a sûrement oublié qu’il y a un proverbe mossi qui dit qu’un rat ne mord pas une cuillère en fer; faites attention dès comme les Ivoiriens le disent affaire de Simone Ehivet Gbagbo et de son mari là va vous couler, laissez la justice en paix dès….!

Où il n’y a pas ta mère, tu ne peux pas réclamer le dos du poulet. Proverbe Mossi

En effet ton mari et toi étant importés, vous n’êtes que de passage aussi quelles soient les fautes commises par Son Excellence Monsieur le Président de la République Laurent Koudou Gbagbo, son épouse, ses collaborateurs, son armée, ou par tout Ivoirien,cela reste l’affaire des vrais Ivoiriens. C’est pour cela que tout en dansant‘’c’est comment comment en ce qui concerne notre Amazone Simone EhivetGbagbo et son mari devant c’est maïs.’’

Le Tribunal dePremière Instance de la Côte d’Ivoire libre avec toujours à son commandement Son Excellence Monsieur Laurent Koudou Gbagbo Autorité Supérieur de la Nation confirmé pas la Conseil Constitutionnel Ivoirien libre, l’homme éprit de Paixet le ‘’Koudou Nationale’’ réaffirme tes faits d’accusation et déclare: ‘’considérant que vous diriger le pays dans l’INÉGALITÉ tous vos faits d’accusation émis,hier, aujourd’hui et demain contre unquelconque Ivoirien sont, seront nuls et de nuls effets’’. 

Tu sais, je crois surtout,ton mari et toi avez oublié que le découragement n’est pas Ivoiriens car aujourd’hui tu as notre télé nationale nous avons crée nos télés électroniques,tu t’es emparé de nôtre journal nationale, nous avons crée nos journaux électroniques Patriotiques et de la Résistance Africaine, tu as fait emprisonné nos journalistes, nous avons nos journalistes électroniques, tu as fais arrêter notre Président Elu Son Excellence Monsieur Laurent Koudou Gbagbo, son épouse nôtre Amazone Simone Ehivet Gbagbo, sa famille et ses collaborateurs mais ce que tu ne sais pas ils sont très libres électroniquement et très actifs, tu as fait séquestrernos soldats ce que tu ne sais pas nous avons maintenant nos ‘’electronicSoldiers.‘’ (les soldats de l’internet, je sais que ton anglais n’est plus bon).

En un mot nôtre République Libre Electronique Ivoirienne, où tout s’exécute gratuitement,spontanément, généreusement et surtout par inspiration du Gbagboïsme et du Panafricanisme, est vivante avec son gouvernement électronique qui approuve lespoursuites judiciaires contre ta personne. 

Tu as temporairement le physiquemais nous régnons sur l’internet jusqu’aujour ‘’J’’, malgré ta guerre électronique que tes amis et toi essayent de nouslivrer. Qui dit mieux – Amen !!! Une petite note, je tiens à te signalerqu’il n’y a pas de murs à sauter dans la sphère de l’électronique donc à bonentendeur salut!

A Notre Amazone Simone Ehivet Gbagbo

Saches que ‘’le kaolin dont l’esprit de Dieu t’a marqué, la sorcellerie ne peut l’enlever en effet celui qui doit vivre survit même si on l’écrase dans un mortier.’’ Comme le dit ce proverbe Africain. Sois forte nous savons la vérité, le monde entier a découvert la vérité, et nous sommes tous en union de prière avec toi ce n’est qu’une question de temps, tu n’es pas à ta première incarcération sous ces monstres, femme fidèle contrairement à celles qui sautent les murs ou rampent avec leurs maris, tu es restée courageuseet sereine aux côtés de ton époux ainsi tous les Patriotes et Résistants Africains te confirment comme la vraie et l’unique femme de nôtre ‘’Koudou Nationale’’, donc vraie Première Dame, plus de concubines d’occasions ou par intérêt qui disparaissent au premier coup de fusil, nous même on fera ton palabre comme on dit au pays, ‘’don’t youworry !’’ c’est un autre sujet qui se réglera au moment opportun ne nous détournons pas de l’objectif. wat-le-rat, indigne fils de l’Afrique et fils delucifer se réfère à sa propre femme, sois sereine comme le confirme cetadage : ‘’de l’enfant d’autrui on exagère les torts mais le vôtre on ne dit rien on les cache.’’ 

Si tu ne le sais pas il a des problèmes pour diriger le pays, son nez de Pinocchio s’allonge de jour en jour, pour ses proprespartisans il est passé de ‘’solution à problème’’, ‘’ado fils de chien’’ aupoint où ils disent eux-mêmes que leur nouveau slogan est maintenant ‘’Gbagbo problème était mieux.’’ Amen Dieu Est Fort !! 

Nous attendons que sa hérodiadeet lui vous libèrent c’est tout, le reste est maïs. Nous continuons de regarderle western, comme toi nous avons confiance au Dieu tout puissant et comme monfrère aime si bien le dire ‘’Today is today. Tomorrow is Another Day !’’

Que Dieu Te bénisseainsi que notre ‘’Prési’’, toute votre famille, tous vos collaborateurs et tousces Ivoiriens qui sont encore aux mains des bourreaux de l’inculpée, dominique folloroux wat-le-rat alias hérodiade et d’adokaflè, fils de lucifer, le sanguinaire ouattara l’usurpateur et indigne fils de l’Afrique qui se demandesurement qu’il aurait dû bien examiner cette houe hérodiade avant de l’acheter car elle l’a vraiment induis en erreur comme le dit un proverbe Africain.

Pour la patrie ou la mort nous vaincrons. Que DieuBénisse la Côte D’Ivoire!

Jocelyne Toure.

Libye: Thierry Meyssan dénonce la campagne mensongère des médias occidentaux



bombardemant aérien de la Libye par les aéronerfs Français
On a pu observer au cours des derniers jours un changement tactique important de l'OTAN. En plusieurs zones loyales au gouvernement, l'Alliance a bombardé des checkpoints, créant de la confusion, pour larguer un peu plus loin des armes à des cellules rebelles dormantes, ou à des commandos de Forces spéciales infiltrés.

Ces opérations ont échoué, et les armes -derniers modèles- ont été récupérées par l'armée libyenne. Mais à n'en pas douter, l'OTAN perfectionnera sa méthode et parviendra ultérieurement à la mettre en œuvre.

Cette innovation tactique montre qu'il ne s'agit plus de favoriser un soulèvement populaire contre « le régime de Kadhafi », mais d'inciter à la guerre civile.

Ne croyez pas un mot de ce que vous disent les télévisions satellitaires de la Coalition. À titre d'exemple, au moment où j'écris ces lignes [samedi 20 août après-midi], elles viennent d'annoncer qu'une unité de l'armée s'est mutinée et a pris le contrôle de l'aéroport ; que l'on se bat dans la capitale et que des chars ont été déployés. C'est de la pure invention. Prenez plutôt comme source d'information les télévisions satellitaires d'États ne participant pas au conflit : la chaîne latino-américaine TeleSur ou la chaîne iranienne PressTV qui, depuis le départ de Russia Today, sont les seules sur place à rendre compte objectivement des événements.

La propagande atlantiste nous assure, à longueur de journée, que les rebelles progressent, qu'ils ont pris tel ou tel village « stratégique », et que « les jours de Kadhafi sont comptés ». Combien de fois nous ont-ils annoncé que Kadhafi avait fuit au Venezuela ou s'était suicidé ?

Dernier avatar de cette guerre psychologique l'annonce faite par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) de la nécessité d'évacuer au plus vite 600 000 travailleurs étrangers avant l'inévitable bain de sang ; une déclaration sans fondement, destinée à semer la panique. L'OIM ne ressort pas des agences des Nations Unies. Elle est dirigée par l'ambassadeur US William Lacy Swing, tristement célèbre en Haïti.

En réalité, l'OTAN a pris acte de son enlisement et ne vise plus une solution militaire classique. Sa tactique est désormais conçue pour appuyer une action politique souterraine visant à provoquer une dislocation de l'État.

L'idée est que les Libyens prêts à soutenir le CNT se comptent en dizaines ou en centaines de milliers, tandis que ceux qui soutiennent le gouvernement se comptent par millions. Dès lors, il est illusoire de penser que les « rebelles » pourront contrôler le pays à court ou moyen terme.

Contrairement à une idée répandue, ce ne sont pas tant les rebelles qui se battent contre l'armée libyenne et ses réservistes, c'est l'OTAN. Le schéma est désormais bien rôdé : des hélicoptères Apache investissent une localité en mitraillant tout ce qui bouge. La population fuit et l'armée se retire. Les « rebelles » investissent alors la bourgade. Ils hissent le drapeau monarchiste devant les caméras de CNN et consorts. Ils se font photographier en faisant le V de la victoire, puis pillent les maisons abandonnées. Lorsque l'OTAN se retire, l'armée libyenne revient et les « rebelles » s'enfuient, laissant derrière eux une ville dévastée. Chaque jour le CNT clame donc avoir pris une localité qu'il perd le lendemain. Au moment où j'écris ces lignes, l'armée libyenne a repris le contrôle de Zwaya et de sa raffinerie, de Brega et de raffinerie, et surtout de presque toute la ville de Misrata. La seule localité importante tenue par les « rebelles » est Benghazi. Ailleurs, ils n'étaient que de passage avec leur cohorte de journalistes embarqués. Avec l'aide de l'OTAN, les rebelles peuvent pénétrer n'importe où, mais sans l'aide de la population, ils parviennent à se maintenir nulle part.

Réunis à Washington le 25 juillet au Center for Strategic & International Studies (CSIS), les meilleurs experts états-uniens sont arrivés à la conclusion qu'il n'y a aucun moyen de prendre Tripoli, en tous cas pas avant deux ou trois ans. Il est par contre possible, comme l'anticipe Daniel Serwer dans une note du Council of Foreign Relations (CFR) de provoquer une implosion du régime. Il s'en suivrait que les zones rurales, dont l'organisation sociale est de nature tribale, sombreraient instantanément dans un chaos plus proche de l'exemple somalien que de l'exemple irakien. Certaines zones urbaines, principalement Tripoli qui abrite le quart de la population libyenne, dont l'organisation sociale est plus familiale et individuelle, resteraient à la fois loyales au gouvernement et stables.

D'ores et déjà il a été décidé que le pitoyable Conseil national de transition serait maintenu pour la forme, mais dessaisi de ses prérogatives, qu'au demeurant il n'a jamais exercées. L'ambassadeur Gene A. Cretz serait nommé « gouverneur de la Libye libre » (sic), comme le général Jay Gardner l'avait été en Irak. Cretz a constitué son équipe et se tient prêt à tout moment à débarquer.

Après avoir tenté un coup d'État en octobre, inventé un alibi humanitaire pour conquérir le pays en février, puis avoir envisagé la partition de la Libye sur le modèle kosovar en juin, et s'être lancé début août dans une campagne pour faire souffrir la population jusqu'à se qu'elle se révolte, l'OTAN glisse insensiblement vers le « chaos constructeur », cher aux Straussiens [1] qui ont précisément voulu cette guerre pour étendre à l'Afrique du Nord le « remodelage » qu'ils ont commencé au Proche-Orient. Dans un tel cas, le maintien de Mouammar Kadhafi à Tripoli serait une aubaine pour créer un conflit régional généralisé entre arabes et « autochtones » (Berbères etc.). En effet, à la différence du Proche-Orient, l'Afrique du Nord ne se prête pas à un conflit sectaire sunnite/chiite.

Le chaos libyen serait progressivement étendu à l'ensemble de l'Afrique du Nord (sauf l'Égypte) en installant la terreur d'Al Qaida au Maghreb Islamique.

Il va de soi que le chaos en Libye aurait des conséquences catastrophiques pour tous les pays de la Méditerranée, et en premier chef pour l'Italie et la France qui s'en trouveraient profondément et durablement déstabilisés. L'Europe serait privée d'importantes fournitures de gaz et de pétrole, et devrait simultanément faire face à un afflux massif de réfugiés. Dans cette perspective, le CFR recommande d'envisager une occupation militaire durable, seule apte à stabiliser le pays. Cependant, il est peu probable que l'administration Obama puisse -en pleine campagne électorale- financer un vaste déploiement de troupes au sol, face à une opinion publique intérieure qui exige des économies. Le CFR préconise donc que Washington transfère cette charge sur les Nations Unies et l'Union européenne.

Si l'on suit cette logique, Washington et d'autres ne manqueront pas d'invoquer les responsabilités post-conflit déterminées par la Convention de Genève pour imposer ce fardeau au couple franco-britannique qui a pris le leadership médiatique de la guerre.

De son côté, l'émir Hamad bin Khalifa Al Thani a envoyé un émissaire en Tunisie pour tenter une OPA. L'ex-Premier ministre français, désormais employé du Qatar, Maître Dominique de Villepin, était mandaté pour acheter la trahison des Kadhafi. Il n'a pas eu le succès escompté. Contrairement à une idée reçue à Doha et à Paris, certaines personnes ne sont pas à vendre.

Quoi qu'il en soit, la suite des événements s'apparentera probablement à un coup tordu : l'émir de Qatar est en train de faire construire à Doha des décors en carton pâte représentant Bab el-Azizia (la place sur laquelle se trouvait l'ancien palais de Mouammar Kadhafi) et la Place verte (la place centrale de Tripoli où le « Guide » prononce ses discours). À n'en pas douter, les prochaines images exclusives d'Al-Jazeera ne manqueront pas de créer une réalité virtuelle qui fera, à sa manière, partie de l'Histoire

NB : le titre est de la rédaction d'abidjandirect

source : cameroonvoice.com

Le Général Guiai Bi Poin ancien patron du CECOS a été arrêté



le haut commandement FDS
Le général ivoirien Georges Guiai Bi Poin, qui fut l’un des hommes forts du régime de l’ex-président Laurent Gbagbo, a été arrêté samedi à Abidjan dans le cadre d’une enquête sur un « charnier », a-t-on appris de sources militaires.
« Le général Guiai Bi Poin est actuellement incarcéré au camp commando de Koumassi (quartier sud d’Abidjan). Nous l’avons arrêté parce qu’il est soupçonné dans l’affaire du charnier découvert à l’Ecole de gendarmerie », a déclaré à l’AFP le colonel-major Vako Bamba, commandant adjoint de la gendarmerie nationale.

Une source proche de l’état-major de l’armée a indiqué qu’il avait été arrêté à la mi-journée. Aucune information supplémentaire n’a été donnée sur le « charnier » découvert à l’Ecole de gendarmerie d’Abidjan.

Le général Guiai Bi Poin dirigeait cette Ecole et surtout le redouté Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), une unité d’élite créée par M. Gbagbo et dédiée à la sécurisation de la capitale économique.

Le Cecos fut un des piliers sécuritaires du régime déchu, et a été accusé par ses détracteurs de nombreuses exactions.
Le général Guiai Bi Poin avait été l’un des derniers hauts responsables militaires à se rallier au président Alassane Ouattara après l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril, à l’issue d’une crise post-électorale de quatre mois – dont deux semaines de guerre – qui a fait au moins 3.000 morts.

source : AFP