vendredi 26 août 2011

Méphistophélès Africain contre les forces de l’OTAN


« Le Nègre ignore que ses ancêtres, qui se sont adaptés aux conditions matérielles de la vallée du Nil, sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation ; que ce sont eux qui ont crée les Arts, la religion (en particulier le monothéisme),la littérature, les premiers systèmes philosophiques, l’écriture, les sciences exactes (physique, mathématiques, mécanique, astronomie,

calendrier...), la médecine, l’architecture, l’agriculture, etc. à une époque où le reste de la Terre (Asie, Europe : Grèce, Rome...) était plongé dans la barbarie" CHEIKH ANTA DIOP : »

« L’Afrique a besoin d’un être exceptionnel que les européens appelleraient « Méphistophélès » qui rassemblerait courage et vivra avec ses idéaux et les firent fleurir en rêve dans les âmes des africains, ses compatriotes du continent et de la diaspora, afin que son esprit inspire et guide nos peuples pour les générations à venir en contrant l’hypocrisie et les barbaries des pays de l’OTAN qui de blanchiment en blanchiment ont fini par transformer des génocides les plus acerbes (de la colonisation à l’esclavage) en politique de civilisation.

L’Afrique devrait écrire à nouveau une nouvelle page glorieuse de civilisation à l’instar de l’Egypte antique pour les générations à venir sous l’influence d’un chef unificateur et panafricain, à la fois génie militaire et constructeur historique des cités africaines, des universités et des bibliothèques.

Sous son impulsion, les élus des cités africaines devraient écrire des lois dans des bâtisses de pyramides modernes dignes de leur sagesse pour administrer les villages et les villes africaines en bannissant le plus possible la perfidie et la traitrise des « oncles tom » africains au profit des indoeuropéens.

A* CONSTRUIRE LA NEGRITUDE

"Le mouvement de la Négritude affirme la solidarité des Noirs de la diaspora avec le monde africain."

"On n’est pas impunément Noir, et que l’on soit français –de culture française-ou que l’on soit de culture américaine, il y a la un fait essentiel : à savoir que l’on est Noir et que cela compte . Voilà la Négritude".

"Je parle de millions d’hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le larbinisme" On me parle de progrès, de "réalisations", de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d’eux-mêmes (...) Moi je parle de sociétés vidées d’elles-mêmes, des cultures confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d’extraordinaires possibilités supprimées (...) Je parle de milliers d’hommes sacrifiés au Congo-Océan. Je parle de ceux qui, à l’heure où j’écris, sont entrain de creuser à la main le port d’Abidjan. Le sort du Liberia, celui de la Côte d’Ivoire sont effrayants. Il faut vraiment travailler à l’unité africaine. Elle n’existe pas."

"C’est la jeunesse qui doit dire ce qu’elle va faire, c’est la jeunesse qui fera naître une autre Afrique"

(Discours sur le colonialisme) AIME CESAIRE

1* L’OTAN FORCE DOMINATRICE DE L’OCCIDENT CONTRE LES AUTRES PEUPLES


L’OTAN est à la fois une puissance militaire dominatrice occidentale sous la puissante des USA, et une organisation qui protège les intérêts économiques de l’occident.

Elle est à la fois esclave aujourd’hui de sa puissance militaire qui engendrait des peurs contre les peuples amérindiens, africains, indous, arabes, et les membres des religions musulmans et vodous. La problématique de l’heure mérite à la fois d’être plus claire et plus exigeante, moins goebbelsien et exemple de risque de perte de vie des soldats de l’OTAN sur les champs de bataille.

En occident la pluie et la neige constituent le temps maussade des saisons le plus long, la nuit dure plus longtemps que le soleil du jour et forment le caractère des occidentaux par la singularité de la sauvagerie et de la barbarie en réalité diluée dans des discours humanistes en blanchiment des énormités de l’esclavage, de la shoah, de la colonisation et des massacres des amérindiens, de la guerre de l’opium contre les chinois en conquête de civilisations sous le feu des canons et des génocides.

Les peuples de l’OTAN, c’à d des indo-européens, ont par leur caractère trempé d’hypocrisie, par une éducation en générale raciste, usant de la ruse, et de la diplomatie, le langage utilisé pour protéger leurs intérêts avec des lois internationales qui sont évoquées pour protéger l’occident, et bafouées en utilisant la force brute militaire pour tuer enfants, femmes, vieux, vieilles, versant le sang des vierges et des innocents au nom de ce même principe d’intérêt.

« Les théories de civilisation, de religions, de démocratie servent des alibis sous l’habillage de liberté et rêve politique pour massacrer les africains et piller les richesses de leur continent pour développer l’Europe et l’Amérique »

De l’africain l’or blanc du coton à l’africain l’or noir brun (café et cacao) et l’or noir (le pétrole).

Les questions d’expression oratoire des médias au service de la guerre de l’occident recouvrent toujours des questions de fond, dans une course à la domination, on exprime une universalité, un principe très cher, au moins en théorie, aux « démocrates » et aux « oncles Tom » naïvement vertus pour avoir leur adhésion à la politique dominatrice de la guerre d’exploitation commerciale.

Comme toute action abusive finit toujours par perdre son effet d’origine et forme le courage des peuples soumis, qui bravent la mort et réclament leur dignité, leur épanouissement, leur participation à l’évolution du monde.

2* DE DAMNES DE LA TERRE A L’ETOILE NOIRE (BLACK STAR)

« La violence qui a présidé à l’arrangement du monde colonial, qui a rythmé inlassablement la destruction des formes sociales indigènes, démoli sans restrictions les systèmes de références de l’économie, les modes d’apparence, d’habillement, sera revendiquée et assumée par le colonisé s’engouffrera dans les villes interdites.

Faire sauter le monde colonial est désormais une image d’action très claire, très compréhensible et pouvant être reprise par chacun des individus constituant le peuple colonisé.

[ Frantz Fanon ] - Les damnés de la Terre

La jeunesse africaine, devrait par son génie créateur, son inlassable travail de fourmis, retrousser les manches pour honorer la mémoire des ces ancêtres glorieux et parachever le travail de libération de l’Afrique sous sa forme la plus insidieuse, l’acculturation afin de donner une dignité à l’homme noir et redorer l’image de l’Africain afin qu’il soit acteur de l’enjeu planétaire. Modernisons cette culture matrilinéaire qui a permis à la femme africaine d’avoir eu des grands dirigeants féminins comme Hatchepsout, Cassiopée et Saba et des reines comme Isi, Néfertiti, Néfertari.

Donnons à l’Afrique comme priorité des priorités l’éducation et la formation des cadres, des masses populaires, pour rattraper le retard colonial.

Créons des richesses à travers nos savoirs, nos entreprises, nos cultures, nos ressources minières, nos flores et nos faunes pour lancer et soutenir l’économie africaine.

Préservons nos forêts et nos savanes pour l’écosystème Créons des sources énergétiques solaires pour éclairer et développer nos industries et faire fonctionner notre économique.

Valorisons sept mil an d’histoire, pour le tourisme, sortons des placards de colonisation les héros d’Afrique pour redonner modèles à la jeunesse. Peuples d’Afrique et continent mère chérie, ton présent, ton bonheur et ton devenir ne viendront que de toi, aucun peuple ne viendra construire ton bonheur, n’oublie pas des siècles d’humiliation, de déportation, d’esclavage, d’inhumanité à ton endroit.

Montre au monde que ta force mentale, ton génie créateur, ton organisation mondiale, dépasse les démonstrations arrogantes et de violence de l’occident depuis cinq cents ans.

N’oublie surtout plus ta sécurité, élément essentiel pour garantir ton développement et protéger tes peuples des prédateurs des autres continents.

Jeunesse d’Afrique, lève toi comme un seul homme et dit non à l’injustice, à l’impunité, à la corruption par une justice indépendante. Force de sagaie d’Afrique dans le feu de l’enfer, de firmament et de la profondeur abyssale des océans, donne au monde, une étoile noire pour son unité et son développement, comme Moïse aux peuples juifs.

Construisons africains par notre jeunesse « ingénieurs et inventeurs » de tous métiers, mangeons africains pour développer nos agricultures et donner du pouvoir d’achat à nos paysans, habillons-nous en africains pour le bonheur de nos créateurs stylistes et couturiers, de nos tisserands, soignons-nous en africain par le développement de la médecine africaine et en collaboration avec la médecine moderne.

Jeunesse Africaine et noire (Négritude) n’attend pas de ton continent si riche, ce qu’il devrait t’apporter, sois le pionnier créateur et agent de développement pour son épanouissement, ton bonheur et l’avenir de la génération future.

Jacob ATA-AYI

Source: Togocity

Libye : Le CNT est infiltré par Al-Qaida (Roi Abdallah)


Me Abdoulaye Wade, président du Sénégal et le roi Abdallah Bin Abdelaziz al-Saud d’Arabie saoudite (DR)

(AfriSCOOP Dakar) — Le roi Abdallah Bin Abdelaziz al-Saud d’Arabie saoudite, en recevant en audience jeudi à sa résidence de La Mecque, le président sénégalais Me Abdoulaye Wade, a indiqué que le Conseil national de transition (Cnt), branche politique de la rébellion libyenne, est infiltré par Al-Qaida.

Les deux chefs d’Etats qui ont coupé le jeûne et effectué ensemble la prière du maghreb (timis), se sont félicités de l’excellence des relations bilatérales entre le royaume d’Arabie Saoudite et le Sénégal.

Lors de leur tête à tête, le Roi Abdallah s’est confié au président Abdoulaye Wade : « On doit faire beaucoup attention avec le Cnt de la Libye. Il est infiltré par Al-Qaida. Des membres d’al-Qaida sont dans le Cnt qui est un instrument crée par l’Occident », rapporte le site d’information lesenegalais.net.

Le guide libyen Mouammar Kadhafi avait présenté la crise en cours dans son pays comme un « combat contre le terrorisme et les djihadistes d’al Qaida ».

« Je m’étonne vraiment que l’on ne comprenne pas qu’il s’agit ici d’un combat contre le terrorisme (...). Je veux bien me faire comprendre : si on menace, si on déstabilise, on ira à la confusion, à Ben Laden, à des groupuscules armés. Voilà ce qui va arriver », avait-il affirmé dans un entretien accordé au Journal du dimanche (JDD), début mars 2011.

Le guide libyen qui fait face à une rébellion armée, soutenue par l’occident, est introuvable depuis la chute aux mains des rebelles mardi de son bastion militaire à Tripoli, Bab al-Azizya, après de féroces combats.

Même si la rébellion affirme contrôler à l’heure actuelle 90 % de Tripoli, des combats acharnés se poursuivent entre rebelles et forces gouvernementales à Tripoli et dans d’autres villes de la Libye.

Dans un nouveau message sonore diffusé ce jeudi, le colonel Kadhafi appelle ses partisans à « résister contre ces rats d’ennemis, qui seront vaincus grâce à la lutte armée », et exhorte « les jeunes de Tripoli à combattre de rue en rue, d’allée en allée, de maison à maison ».

C'est vraiment marrant : Même les gorilles congolais ne pensent pas devenir Rwandais

26/08/2011

Un gorille volé par les rwandais en 2002, est revenu seul au Kivu. Même les gorilles congolais ne pensent pas devenir Rwandais.

Qui a dit que le Kivu est Rwandais ? Un gorille congolais, volé par les rwandais en 2002, durant la guerre est revenu tout seul au parc de Virunga. Cette information m’a été donnée par un internaute qui vit à GOMA. Monsieur Salumu Michel, est fonctionnaire au ministère de l’environnement dans le nord Kivu. Il est au service de la protection d’espèce rare du parc de Virunga. Il connait bien la vie des gorilles qu’il côtoie depuis son âge.

En 2002, quand Kagamé et ses troupes ont occupé une partie du Kivu, ils ont profité pour tout emporté au Rwanda. Les militaires rwandais ont amené plus de 20 bébés gorilles et quelques adultes pour renforcer le tourisme dans les montagnes rwandaises. Parmi, les bébés gorilles volés, il y avait « MUPIRA », qui était le plus éveillé. Michel salumu, l’approchait souvent quand il guidait quelques rares touristes qui venaient au parc. Il a finit par le dompter, jusqu’à lui donné le nom de MUPIRA, « football en swahili ».

Quand, il a été kidnappé par les rwandais, il n’avait que 2 ans. Avant-hier, le 24 Aout, alors qu’il était avec ses collègues en inspection dans le parc, il sera surpris de voir un gorille qui criait en le voyant. Il s’est vite souvenu de cris de MUPIRA, et ils se sont embrassés comme deux bons amis. En vérifiant sa puce, c’était bien, son ami MUPIRA, porté disparu depuis 2002.

C’est étonnant qu’un gorille reconnaisse son ami qu’il a perdu de vue depuis plus de 8 ans. Plus étonnant encore, Mupira est revenu avec son clan, composé de plus de 7 individus. Comme quoi, nous avons encore une fois la preuve que mêmes les animaux congolais aiment leurs pays. Signalons que pour approcher les gorilles dans les montagnes, ca peut vous coûter plus de 200 euros.

Par Hippolyte Kimbalanga
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J.Kabila achète du matériel informatique préprogrammé pour truquer le résultat des élections

Son conseiller, Monsieur Fuamba Mutombo est actuellement en mission secrète en Chine et à Hong Kong.......

Notre source qui nous livre cette information évolue au coeur même du système « Kabila ».Elle vient de nous alerter au sujet d’une opération de dernière minute que vient d’entreprendre « Joseph Kabila », avec la complicité du Révérend Pasteur NGOY MULUNDA Président de la CENI.

Le but de cette opération est de doter la CENI de matériel électronique pirate, dans lequel sera inclus d’avance les « résultats définitifs » des présidentielles, à partir des fausses données d’enrôlement des électeurs .Des données inscrites dans le serveur central des ordinateurs de la CENI.

Vous comprenez donc pourquoi le Président de la CENI, Monsieur Ngoy Mulunda, est pratiquement prêt à sacrifier sa vie plutôt que de permettre à l’opposition politique congolaise d’avoir accès au serveur central de la CENI.


Pour accomplir cette délicate opération, un conseiller de « Kabila », Monsieur FUAMBA MUTOMBO pour ne pas le citer, est parti en mission secrète en Chine pour négocier l’achat de ce fameux matériel électronique pirate dans lequel sera programmé d’avance des données devant garantir ainsi la victoire de l’imposteur Hyppolite Kanambe aux prochaines présidentielles sous la barbe des observateurs internationaux qui n’y verront que du feu.

Les candidats aux prochaines élections sont donc déjà bien servis.


Mais, selon notre source, les « partenaires » chinois ont décliné la commande de « Kabila » en prétextant qu’ils n’ont plus de ce matériel disponible dans leur stock et que sa fabrication prendrait beaucoup de temps.

Pour preuve, notre source nous a fait parvenir le message électronique que FUAMBA MUTOMBO a envoyé, ce mardi 23 Août à 20h30 à partir de la Chine, à son ami et collègue MICHEL LUBOYA , à la Présidence de la République à Kinshasa.

Ce message électronique , bien qu’émis en langage à peine voilé ne laisse pas de doute sur le caractère sulfureux de cette mission.


Dans ce message en effet, Fuamba confie à son collègue :« Je ne trouve toujours pas ce dont pour lequel le Raïs m’a envoyé ici et sur son accord , je devrais m’envoler après demain pour Hong Kong dans l’espoir d’en trouver (…)».

Nous reproduisons en annexe la copie de ce message électronique pour laisser à chacun le loisir de vérifier l’authenticité de l’adresse électronique du destinataire.

Par ailleurs, les milieux politiques et diplomatiques peuvent facilement, s’ils le veulent vérifier où se trouve en ce moment le conseiller FUAMBA MUTOMBO qui demande à son collègue Michel Luboya de : « garder discrétion sur mon absence et de continuer à faire comprendre aux gens que je suis à Louozi pour mission de service(…) ».

On peut donc aussi vérifier très facilement si Monsieur FUAMBA MUTOMBO est en ce moment à Kinshasa ou à Louozi. Le caractère suspect de sa mission apparait clairement dans ce message quand il donne avec insistance cette consigne au sujet de son « absence (qui) sera prolongé » : « (…) et surtout l’opposition ne devrait pas s’en apercevoir ».

Nous présumons donc qu’à partir de ce jeudi 25 Aout Monsieur Fuamba Mutombo devrait se trouver à Hong Kong pour négocier en catimini l’achat de ce matériel destiné à la fraude électorale.

Nous ne le diront jamais assez à nos compatriotes et leaders politiques congolais, qui tente de mener tout le peuple dans cette aventure sans issue depuis 2006 : On ne libère pas un pays des mains de ses occupants en acceptant de participer aux simulacres d’élections que ces mêmes occupants organisent et contrôlent dans le but averé de légitimer leur occupation !

C’est une pure utopie.De la naïveté puérile. De la cécité politique.


En 2005 et 2006, http://www.aparecordc.org/forum/portal.php?pid=270 malgré que l’APARECO et son Président vous aient apporter plusieurs preuves de tricherie et de galvaudage des élections par « Joseph Kabila » et ses complices, vous avez quand même
Salut
FROM: Fuamba Mutombo
TO: michelluboya@yahoo.fr
Tuesday, August 23, 2011 8:34 AM
Bonjour Michel
Je ne trouve toujours pas ce dont pour lequel le Raïs m’a envoyé ici et sur son accord , je devrais m’envoler après demain pour Hong Kong dans l’espoir d’en trouver ce qui signifie que mon absence sera prolongée et voilà pourquoi je te demande de garder la discrétion sur mon absence et de continuer à faire comprendre aux gens que je suis à Louozi pour mission de service et surtout l’opposition ne devrait pas s’en apercevoir.
Merci


amené le peuple congolais à cette malheureuse aventure comme des moutons à l’abattoir. Cette fois encore, nous vous mettons devant vos responsabilités de conducteur d’hommes quant aux conséquences de cette deuxième mascarade.

Comme d’habitude, il y aura malheureusement des congolais et non pas des Rwandais, qui se lèveront pour lancer des imprécations contre nous parce que nous venons une fois de plus de dénoncer les manoeuvres diaboliques qui font parti du complot contre notre pays et notre peuple, un complot qui est en train d’atteindre son terme bientôt.

Mais l’histoire est là ! Elle jugera sévèrement chacun de nous à travers les générations futures. Réfléchissons-y bien ! Quant à nous , notre combat a déjà atteint son point de non retour. Le vent du réveil continue de souffler, c’est pourquoi, nous ne nous lassons pas de crier haut et fort à l’adresse du peuple congolais.

N’en déplaise à nos pourfendeurs ! Qui aurait parié au mois de janvier de cette année 2011 que le vent de la révolution populaire, allait emporter, dans l’espace de 4 mois seulement, trois des régimes du Maghreb jugés pourtant jusqu’alors comme étant « les plus forts et les plus stables » ?

Qui vivra verra !


Paris, le 26 Aout 2011
Candide OKEKE

Pourquoi Bouteflika ménage El Gueddafi

jeudi 25 août 2011 par  El Watan








Mouammar El Gueddafi reste introuvable. Après avoir fui sa forteresse de Bab El Azizia, toutes les hypothèses sont émises sur son lieu de localisation. La supposition du président du CNT relative à la fuite d’El Gueddafi vers les frontières algériennes n’est pas innocente. Le régime de Bouteflika récolte désormais les résultats de son positionnement, resté très obscur, sur le conflit libyen.
Le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, affirmait mardi soir qu’« El Gueddafi était en route vers les frontières de l’Algérie », sans dire qu’il est entré en terre algérienne. Toutefois, hier après-midi, il déclarait à France 24 : « Dieu seul sait où il se trouve. J’imagine qu’il a quitté Tripoli. » Le jeu de mots n’est pas fortuit. L’Algérie n’a jamais fait preuve de sympathie envers les rebelles libyens, depuis le début de l’insurrection, née en février dernier dans la ville de Benghazi.

Les autorités algériennes pensent, non de manière officielle, que la destitution d’El Gueddafi répond à un agenda néo-colonial. Il est certain que pour Alger, le CNT n’est qu’un instrument de manipulation entre les mains de l’Occident. Cependant, les insurgés et leur bras politique, le CNT, ne nient pas leur collaboration avec l’OTAN. Ils l’admettent et disent que le seul objectif est de mettre fin au régime tyrannique et dictatorial d’El Gueddafi.
En réalité, le pouvoir algérien n’a jamais cautionné les soulèvements populaires en Tunisie, en Egypte et en Libye. Il le prouve encore une fois en maintenant le silence sur les massacres des « assadistes » en Syrie. Le mot colle bien avec assassins. Cette attitude attentiste ternit l’image du pays. Le sérail fait croire aux peuples du monde entier que les Algériens n’ont ni valeurs démocratiques, ni amour pour la liberté. « La seule explication, c’est que la nomenklatura du pouvoir algérien a peur de s’effondrer », estiment des observateurs de la scène politique.
Ceci étant, quels que soient les calculs du CNT ou de l’OTAN, la diplomatie algérienne pouvait jouer sur deux fronts. De nos jours, dans les relations internationales, la neutralité est un positionnement, pas un acte de « non-ingérence ». Prendre comme référence la feuille de route de l’Union africaine n’a rien apporté. Ce n’était qu’un prétexte, tout en espérant le maintien d’El Gueddafi. En plus de cela, peut-on vraiment croire à une initiative conçue par des dictateurs, excepté Zuma.

Le Maroc et la Tunisie possèdent-ils une vision stratégique plus réfléchie que celle de la diplomatie algérienne ? Ces deux pays avaient pourtant ouvert des canaux de dialogue avec le CNT, sans remettre en cause le régime « gueddafiste » de Tripoli. Le jeu sur deux fronts est la meilleure précaution. La Libye n’est-elle pas un pays frontalier ? Ce seul argument aurait pu suffire au cabinet de Bouteflika pour s’entretenir avec toutes les parties en conflit. Les tractations secrètes ne sont plus valables.
La politique extérieure doit être approuvée par le peuple algérien. Cela dit, les liens entre l’Algérie et le futur pouvoir libyen risquent d’être tendus. Le CNT n’oubliera pas « la complicité du pouvoir algérien ». Le régime d’El Gueddafi est fini. Tous les indicateurs sur le terrain le démontrent. Malgré cela, l’ancien maître de la Libye a réagi, hier matin, sur les ondes de la chaîne El Ourouba, suite à la prise de Bab El Azizia par les rebelles mardi après-midi, avec le concours de l’OTAN.

« J’ai été discrètement dans Tripoli, sans être repéré par mon peuple. Je n’ai pas senti que Tripoli était en danger », a-t-il déclaré. Pour Mouammar El Gueddafi, la fuite de Bab El Azizia n’est qu’« un repli tactique ». Le message audio appelait également les habitants à « nettoyer Tripoli des rats », allusion faite aux rebelles.
En quittant son bastion, le dictateur qui a régné machiavéliquement sur la Libye pendant 42 ans, voit sa tête mise à prix, mort ou vif. Selon Reuters, des hommes d’affaires libyens ont proposé la somme de 1,7 million dollars comme récompense financière. Le Conseil national de transition, organe politique de la rébellion, a approuvé cette démarche. Il est notoire qu’en Libye, beaucoup d’hommes d’affaires sont issus du désormais ex-régime.

Il semblerait que la fuite d’El Gueddafi sera similaire à celle de Saddam Hussein, au lendemain de l’invasion de l’Irak en 2003. Les déclarations des rebelles portant sur le lieu du refuge d’El Gueddafi ne semblent pas être authentifiées et se contredisent parfois. Les premiers le croyaient « toujours à Tripoli, dans le dédale de tunnels de son quartier général, Bab El Azizia ».
Par ailleurs, le porte-parole du régime loyal au colonel, Moussa Ibrahim, déclarait hier que « Mouammar’El Gueddafi est capable de résister pendant des années face aux insurgés ». Les propos qu’il a ajoutés sur les chaînes El Ourouba et Al Rai, seront pris très au sérieux par le prochain gouvernement issu de la rébellion.

« Nous allons transformer la Libye en un volcan de lave et de flammes sous les pieds des envahisseurs et de leurs perfides agents. 6500 combattants ont répondu à l’appel du guide. » Enfin, « le Nicaragua est prêt à accorder l’asile politique à Mouammar El Gueddafi s’il le demande », a annoncé Bayardo Arce, conseiller présidentiel, rapporte RIA Novosti.

Là au moins, on connaît la position, claire et nette, de ces Centro-Américains…

Mehdi Bsikri
Copyright illustration : El Watan

Affaire DSK: le procureur a-t-il subi des pressions?

Après l’abandon des charges contre DSK, accusée d'agression sexuelle sur Nafissatou Diallo, la presse africaine exprime son dépit.

Nafissatou Diallo et son avocat après la convocation chez le procureur Vance Jr, le 22 août 2011. © REUTERS/Eduardo Munoz

Ce sont les compatriotes guinéens de la jeune femme de chambre du Sofitel new-yorkais qui sont les plus loquaces, après que le procureur Cyrus Vance Jr a demandé l’abandon des accusations pour agression sexuelle qui pesaient sur Dominique Strauss-Kahn, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international. En Guinée, l’affaire DSK, devenue depuis lors l’affaire Nafissatou Diallo, est sur toutes les lèvres. «La partie serait-elle terminée pour Nafissatou», s’interroge GuineeNews, un portail guinéen d’information. Dans un long article, le site publie une série de réactions de plusieurs internautes.

Une issue prévisible

Certains d’entre eux, interrogés à Conakry, la capitale de la Guinée, estiment que les contre-vérités fournies par la femme de chambre de l’hôtel Sofitel ne pouvaient pas mener à une autre issue que l’abandon des charges contre DSK:
«Si le procureur a jugé nécessaire d’abandonner ces poursuites pénales c’est tout simplement parce qu’il a vu qu’elle n’était pas crédible. Elle a trop de contre-vérités», fait savoir une employée du commissariat central de Kaloum, une commune de la capitale guinéenne. Une autre lectrice observe pour sa part que, Nafissatou Diallo n’a tout simplement pas eu de chance, parce qu’elle est africaine. «Je ne crois pas qu’elle sera dédommagée même au civil», souligne-t-elle, avant de passer la parole à une autre femme qui affirme sans ambage que le procureur new-yorkais a dû recevoir de l’argent de DSK:
«C’est injuste de la part du procureur. Il est élu pour défendre les femmes violées et il abandonne carrément le procès à mi-chemin. Il a dû recevoir de l’argent de la part de DSK. C’était prévisible que Nafissatou ne pouvait pas remporter ce pari vu que son interlocuteur est trop puissant financièrement.»
Les lecteurs de GuineeNews semblent donc tous dénoncer un «combat inégal» et demandent d’ailleurs au gouvernement guinéen de faire revenir leur compatriote dans son pays.
Ce même sentiment de frustration est relayé par le site de Sahara Reporters. Lui aussi propose une série de réactions, notamment celles de la communauté des immigrés Ouest-Africains du Bronx. Par la voix d’Emmanuel Donkor, un de ces porte-parole, ils dénoncent tous une injustice:
«Peu importe si elle a pu mentir sur certains points. Si elle a été violée, c’est tout ce qui compte», déclare-t-il. Ce à quoi un autre membre de la communauté, Barry Boubacar répond: «Le procureur Vance Jr aurait dû laisser le juge décider. Je suis plus que déçu.»

Inquiétudes des féministes

Certes, les journaux du continent ne sont pas très nombreux à avoir commenté l’issue de cette affaire qui a alimenté les passions et focalisé l’attention depuis mai 2011. Mais, les rares publications qui lui ont consacré quelques colonnes n’hésitent pas à évoquer les possibles pressions qu’auraient exercées les réseaux de Dominique Strauss-Kahn sur le procureur new-yorkais. Ainsi, le quotidien mauricien L’express revient sur la conférence de presse tenue le 23 août à Paris par l’un des avocats de Nafissatou Diallo pour dénoncer «des pressions des proches de DSK, destinées à décourager les femmes qui seraient tentées  de témoigner contre l’ex-directeur général du FMI».
C’est peut-être ce qui amène le journal satirique burbinabè L’observateur Paalga à s’interroger sur l’avenir de Nafissatou Diallo, dans un article intitulé:  
«DSK-La justice américaine débande»
 Dans cet article qui a toutes les allures d’une plaidoirie, L’Observateur dénonce «la procédure alambiquée» du système judiciaire américain qui aura finalement joué en faveur de DSK.
«Mais cela ne signifie absolument pas que sa relaxe est synonyme de virginité morale et qu’il est indemne de tout égarement dans ce mystère qui se sera passé dans le secret de la chambre d’hôtel», écrit le journal.
Et il s’interroge:
«Il se pourrait que la femme de chambre, dans son humiliation, agonise et voie désormais sa vie pourrir et devenir un enfer vécu au quotidien. Elle, à présent, sait que cette affaire désormais classée, commence pour elle le pire des cauchemars. Et la question se pose de savoir comment et combien de temps elle l’endurera.»

Deux poids, deux mesures

Une question qui rejoint la préoccupation des féministes qui craignent que l’abandon des poursuites pénales contre DSK ne décrédibilisent la parole des femmes victimes de violences sexuelles. L’hebdomadaire burbinabè Le Pays, dans un article repris par le portail MediaGuinée, écrit à propos de Nafissatou Diallo:
«Quel que soit le montant dont elle pourra bénéficier suite à l’affaire DSK, jamais des pluies de dollars ne l’aideront à dissimuler sa peine et ses larmes. Pire, les femmes guinéennes, et au-delà, la communauté guinéenne, vivant aux Etats-Unis risquent de pâtir de cette affaire.»
Et pour le quotidien sénégalais Walfadjri, tout ceci n’est que la conséquence d’une «justice humaine qui montre ses limites»:
«Comment faire tomber un homme comme DSK surtout lorsqu’on s’appelle Nafissatou Diallo, noire, Africaine, analphabète, femme de chambre. Et pourtant, certains y croyaient, car les preuves semblaient irréfutables. Aujourd’hui encore, même ceux qui ont prononcé la libération de l’ex-directeur général du Fonds monétaire international reconnaissent l’existence de rapport sexuel non consentant entre le Français et Nafissatou Diallo. Mais, au lieu de reconnaître le viol, la justice américaine, où ceux qui l’incarnent dans cette affaire dite DSK, préfèrent parler de relation sexuelle hâtive. N’est-ce pas là, une hérésie verbale dont le seul but est de sauver Dominique Strauss-Kahn de la prison», écrit Walfadjri .
Cette inquiétude quant au deux poids deux mesures semble donc provoquer un sentiment d’injustice dans la presse africaine.
Et cela fait titrer ainsi le site Guineeconakry.info: «Justice: DSK, libre mais pas innocent» Le journal considère que la décision de Cyrus Vance Jr est un «déni de justice» alors même que le procureur de New York n'est pas convaincu de l'innonence de DSK.
Guinée Conakry.info ajoute que cette décision d'abandonner les charges n'aurait été dictée que par «sa crainte de perdre le procès, ce qui aurait été préjudiciable pour sa carrière».

Raoul Mbog
SlateAfrique

Affaire Guiai Bi Poin: Le charnier était donc imaginaire !

August 26, 2011  Autres Media



De gauche à droite sur la photo: le vice-amiral Vagba Faussigeau, le général de division Georges Guiai Bi Poin et le général de corps d'armée Philippe Mangou. Après Guia Bi à qui le tour

Le samedi 20 août dernier, le Général Georges Guiai Bi Poin était arrêté dans le cadre d’une découverte de «charnier» à l’Ecole de gendarmerie. Depuis mercredi dernier, il n’est plus poursuivi pour ce charnier imaginaire, mais plutôtpour «crimes économiques».

Que devront retenir les Ivoiriens de ce ping-pong politico-judiciaire auquel ils ont été habitués depuis plusieurs semaines par les tenants du pouvoir? En tout cas, pas vraiment grand chose, sinon que la messe est dite ! L’évangile selon la justice des vainqueurs est propagé.

Le Parquet, avec la complicité du commandement supérieur de la Gendarmerie, vient de donner une preuve supplémentaire d’une «traque» ciblée. Le cas du Général de division Guiai Bi Poin est édifiant. Arrêté samedi dernier par le Col Vako Bamba, Cdt supérieur en second de la Gendarmerie nationale, dans le cadre d’une découverte de charnier, disent-ils, à l’Ecole de Gendarmerie, l’ex-Commandant du Cecos était détenu au Camp commando de Koumassi.

En réalité, aucune trace de charnier encore moins de squelettes de margouillats n’a encore été découverte dans les locaux de l’Ecole de Gendarmerie, devant justifier l’arrestation du Gal Guiai Bi Poin. Selon divers interlocuteurs (gendarmes et civils, ndlr) au sein de cette institution militaire, plusieurs fouilles ont été effectuées sans jamais aboutir à une découverte macabre.


Sinon, sur les traces des bombardements des forces étrangères. Sentant la supercherie de loin, l’Onuci a refusé de s’associer à une telle initiative, en déclinant hier l’invitation des nouvelles autorités à venir constater l’existence du charnier dans l’établissement.

Le Commissaire du gouvernement, Ange Kessi, ne s’est pas saisi curieusement d’un dossier aussi important que celui de la découverte présumée d’un charnier dans un établissement militaire et qui relève de sa compétence.


Dans une confusion généralisée sur l’affaire Guiai Bi Poin qui se transformait en une patate chaude pour le pouvoir, le Parquet est appelé à la rescousse. La «sentence » tombe aussitôt : le Général Guiai Bi Poin est inculpé depuis mercredi dernier pour crimes économiques. Notamment, pour les faits de vol à mains armée avec violence et effraction, détournement de deniers publics, concussion, atteinte à l’économie nationale, pillage et complicité desdites infractions.

Et depuis mercredi dernier, l’ex-Cdt du Cecos a été placé sous mandat de dépôt et transféré à la Maca. Son conseil d’avocats s’est offusqué hier de ce que nulle part dans le mandat de dépôts de leur client ne transparait le motif premier pour lequel il avait été arrêté samedi dernier, à savoir la découverte d’un prétendu charnier.

Une affaire qui pue la cabale. Sinon, comment comprendre que le patron de la Gendarmerie d’alors, le Général Kassaraté, n’ait nullement été inquiété, alors qu’il a de tout temps dirigé cette force d’élite jusqu’à l’arrestation du président Gbagbo ?


Frank Toti
info@nouveaucourrier.com
Source: Le Nouveau Courrier

Visite de Mr Kabila au Barrage d’Inga : Manœuvres électoralistes !



Abbé Faustin Kwakwa. Photo CIC
 
A deux mois de la fin du mandat de Mr Kabila, une organisation de la société civile a invité les congolais Kinois à marcher pacifiquement pour exprimer leur ras de bol à l’égard de la SNEL dont la distribution du courant électrique laisse à désirer. Et comme pour approuver cet acte citoyen et surtout faire croire à la population kinoise que l’autorité compétente, soucieuse de la situation de son peuple a entendu cet appel, des mesures de représailles ont été prises contre les dirigeants de cette grande société de l’Etat qu’est la SNEL : limogeage de ses dirigeants et descente au barrage Inga du chef de l’Etat.

Comme l’homme politique congolais croit toujours que le peuple congolais est amnésique, ces opérations de charme qui n’ont pour mobile qu’électoraliste, visent à donner l’impression que l’autorité s’occupe effectivement du bien-être du congolais et qu’elle est constamment à l’écoute de sa population. Le peuple n’est plus dupe !

A l’époque de Mobutu, on n’avait jamais parlé de délestage en ce qui concerne la distribution du courant. Depuis une dizaine d’années, tout le monde sait que Kinshasa est une des villes en Afrique où le courant électrique est considéré comme une denrée rare, alors que le pays possède une des puissantes installations hydroélectriques au monde. Peut-on expliquer cette contradiction à la population ? L’autorité congolaise prône la tolérance zéro, mais a l’habitude de frapper les pauvres innocents, les simples agents pour couvrir les vrais responsables des situations désastreuses que connaît le pays dans tous les domaines.

Il n’est point besoin de revenir sur les différentes situations, nous allons nous focaliser à celle de la SNEL et du barrage d’Inga. En 2004, Le gouvernement congolais avait lancé un appel d’offres en vue de privatiser la gestion du barrage d’Inga et de la SNEL. Devant la situation vétuste de ses installations, et surtout le non fonctionnement de plus de la moitié de ses turbines, il fallait une entreprise privée pour le relever. Une société canadienne intéressé par l’offre, avait présenté une expertise de remise en état du barrage s’élevant à 12.000.000. $.

Voila qu’au même moment, la république du Congo-Brazzaville, qui avait des arriérés de paiement de ses factures du courant, va débloquer une bagatelle somme de 30.000.000$US afin de les épurer. Cet argent sera immédiatement versé à la Présidence de la République auprès de Mr Evariste Boshab, directeur du cabinet à l’époque. Comme on peut bien le remarquer, si la mise en état du Barrage exigeait 12.000.000 $ avec les 30.000.000$, perçu, il y avait plus que nécessaire. Malheureusement, l’argent a été détourné. Si le commun des mortels pointe du doigt le directeur du cabinet de l’époque, il est évident que ce dernier ne pouvait pas «bouffer» cet argent seul. On se souviendra qu’à cause de cette affaire, le premier ministre Antoine Gizenga, lors de la formation de son gouvernement, a refusé de prendre Mr Boshab. Ce qui lui a valu le surnom «Yandi ve». Boshab n’a jamais été inquiété, et pour preuve, on le verra revenir aux affaires sur imposition comme président de l’Assemblée nationale.

Ce monsieur n’a fait que couvrir son chef qui en réalité a pris le gros du montant.
Aujourd’hui, comme des sapeurs pompiers ils viennent au secours pour éteindre le feu dont ils sont en réalité les pyromanes. Avec tous ces crimes économiques en mains, ils vont s’en prendre aux dirigeants qui en fait travaillent dans les conditions de dénuement et qui ne voient pas l’argent que le barrage génère auprès des pays voisins où le courant est exporté.

Peuple congolais, nous vous invitons à plus de vigilance et de prudence. Ne donner donc pas raison à ces gens qui vous traitent d’amnésiques en les reconduisant aux affaires et surtout que ces actes de dernières minutes ne vous fassent pas croire qu’ils pensent à vous. Les rafistolage des routes, des barrages etc. sans une vraie politique dictée par une vision à long terme, s’arrêteront là où ils le laisseront après les élections. S’ils n’ont pas vu ça depuis ces 5 ans où ils sont au pouvoir, ce n’est pas en trois mois qu’ils feront des miracles ou qu’ils vont se convertir. Une fois réélu, ce sont les détournements qui seront leur préoccupation, ils l’ont suffisamment démontré.

© Congoindépendant 2003-2011

Libye : Kadhafi, une anguille qui parle


Après l’entrée tonitruante des rebelles dans la capitale libyenne et la prise de Bab al-Aziziya, très peu de gens vendaient cher la peau du Guide si fait qu’on est étonné que plus de 48 heures après que son complexe résidentiel soit quasiment sous le contrôle des insurgés, Kadhafi reste toujours introuvable, comme évanoui dans la nature.

Il faut avouer que le Bédouin de Syrte, demeure insaisissable telle une anguille agile. Mais une anguille qui parle. Ainsi, dans la soirée d’hier, il a, à travers un message audio diffusé par la chaîne arabophone Al-Arabiya, appelé ses partisans à « ne pas laisser Tripoli aux rats. Combattez-les ! Combattez-les ! Combattez-les ! Il faut résister contre ces rats d’ennemis qui seront vaincus grâce à la lutte armée. Sortez de chez vous, libérez Tripoli ». Au passage, il a encouragé les tribus à « continuer leur marche sur Tripoli » puis il a accusé les rebelles de vouloir violer les femmes une fois que la coalition internationale se sera retirée.

Un message qui vient rappeler douloureusement que Kadhafi manque toujours à l’appel des rebelles qui pourtant s’acharnent à le traquer telle une bête sauvage qu’il faut absolument abattre. Hier soir, on faisait état de la localisation de celui dont la tête a été mise à prix, sans que personne puisse dire s’il s’agissait vraiment de l’endroit où il se terrait ou s’il s’agissait encore d’une vraie fausse information, comme on en a eu souvent au cours de cette bataille de Libye.

Et tant qu’il n’aura pas brandi le scalp de Kadhafi, le Conseil national de transition (CNT) n’aura pas la paix. C’est urgent donc de l’avoir car ainsi, cela pourrait pousser certains de ses partisans à baisser les armes en se disant que si le chef est capturé ou est tué, ce n’est plus la peine de poursuivre les combats.

Mais voilà, depuis qu’ils ont pris son complexe résidentiel, Kadhafi leur file entre les doigts comme une anguille qui ne veut pas se résoudre à tomber dans les mailles du filet tendu par les insurgés et leurs alliés occidentaux. Et non content de leur filer entre les doigts, le Guide les nargue même à travers des messages qu’il diffuse périodiquement. On ne le voit pas, mais on l’entend.

Si le message d’hier est authentifié, il faut dire que Kadhafi a poussé l’outrecuidance jusqu’à narguer ses ennemis. Il avait déjà fait une sortie il y a quelques jours et à présent il remet le plat. Ce petit jeu du chat et de la souris, on ne sait jusqu’à quand ca va durer. Mais en attendant, il faut croire que le Guide a le don de s’évaporer dans la nature.

S. E. B. - - L’Observateur Paalga

A Addis Abeba, l'Union africaine et l'Afrique du Sud ne reconnaissent pas le CNT



Le président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping à Addis Abeba, ce jeudi 25 août.
REUTERS
Par RFI

Sur le plan diplomatique, l’Union africaine tient, ce vendredi 26 août 2011, un mini sommet de chefs d’Etat à Addis-Abeba pour discuter de la situation en Libye, et du futur du pays. L’Union africaine, historiquement proche de Mouammar Kadhafi, n’a pas reconnu à ce jour le nouveau pouvoir du Conseil national de transition (CNT).

« L’Union africaine doit favoriser une transition inclusive et consensuelle ». C’est ce qu’a déclaré Jean Ping, le président de la commission de l’Union africaine dans son discours d’ouverture.

Alors que les opérations armées en Libye arrivent à une phase décisive, Jean Ping lui n’en démord pas : la feuille de route de l’Union africaine reste plus que jamais d'actualité. « Nos efforts n’ont manifestement pas abouti aux résultats escomptés et l’Union africaine doit rester aux côtés du peuple libyen. L’Afrique ne peut pas faire moins au moment où les principes de notre feuille de route sont et doivent encadrer la suite », a rajouté le président de la commission.

Alors la reconnaissance du CNT ne semble vraiment pas faire l’unanimité au sein de l’organisation panafricaine. L’Afrique du Sud a accordé du bout des lèvres aujourd’hui le déblocage des avoirs libyens dans son pays. Mais Pretoria a rappelé que cet accord n’entraînait pas la reconnaissance du CNT.

L’autre problème est celui de légitimer un gouvernement qui n’a pas été élu. L’Union africaine a peur que ce soit la porte ouverte à plusieurs dérives qui pervertissent la transition.

Après le camp commando de Koumassi, Guiai Bi Poin au batiment C de la Maca, Tout sur les délits qu’on lui reproche

AUGUST 26, 2011 Autres Media
Le général de division Georges Guiai Bi Poin, proche de l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo et qui avait été arrêté le samedi 20 aout 2011, notamment dans le cadre d’une enquête sur un “charnier découvert à l’Ecole nationale de la gendarmerie”, a été transféré, le mercredi 24 août 2011, à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( Maca).



Celui qui fut l’un des hommes forts du régime de Laurent Gbagbo, tombé le 11 avril 2011, y sera détenu jusqu’à sa comparution devant un tribunal civil. Georges Guiai Bi Poin fait l’objet d’une double procédure judiciaire, notamment devant le parquet militaire et le 6ème cabinet du tribunal de Première instance d’Abidjan. « Nous l’avons arrêté parce qu’il est soupçonné dans l’affaire du charnier découvert à l’Ecole de gendarmerie”, avait déclaré le colonel-major Vako Bamba, commandant adjoint de la gendarmerie nationale à la suite de l’arrestation de l’ex-commandant du CeCos.

Cette unité regroupant militaires, policiers et gendarmes, fut un des piliers sécuritaires du régime déchu, et a été accusé par ses détracteurs de nombreuses exactions. Mais, depuis le mercredi dernier, d’autres délits et non des moindres ont fait leur apparition dans l’affaire Guiai Bi Poin.

Le parquet d’Abidjan, sans mot dire, a décidé d’inculper et de transférer le général trois étoiles à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan ( Maca), une prison censée accueillir des délinquants civils. Il est notamment reproché à Georges Guiai Bi Poin, les délits « de vol à mains armées avec violence et effraction, détournements de biens publics, concussions, atteintes à l’économie publique, pillages et complicité des dites infractions ». En tout cas, c’est ce que stipule son mandat de dépôt, selon une source très proche du dossier au parquet d’Abidjan.

Ces mêmes sources, de façon concordante, soutiennent que le général Guiai Bi Poin devrait, logiquement, être enfermé au bâtiment C qui accueille les grands criminels, vu les délits qui lui sont reprochés. Mais, du fait de son rang de général, il pourrait être conduit au bâtiment des assimilés qui reçoit, selon nos sources, « des cadres de haut niveau de l’administration ivoirienne ».

Mais le jeudi dernier des rumeurs que nous n’avons pu clarifier auprès du parquet, faisaient état de sa « mise au frais » au bâtiment C. Vrai ou faux ? Il reste, en tout état de cause, que le général Guiai Bi Poin, qui avait été l’un des derniers hauts responsables militaires à se rallier au président Alassane Ouattara, après l’arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril, à l’issue d’une crise post-électorale qui a fait au moins 3.000 morts, séjourne en ce moment à la Maca.

Le collectif d’avocats constitué par la famille du général pour le défendre, comprenant, entre autres, Mes Gohi Bi et Moularé, prononcera une conférence de presse, le lundi 29 août 2011 à 13 h 30 mn, au « Cercle du rail» au Plateau. Ils promettent un grand déballage…

Avec le général Guiai Bi Poin, c’est une soixantaine de militaires qui ont, jusque-là, été inculpés, dont 40 sont incarcérés dans des camps militaires à Korhogo et à Abidjan. Ils sont notamment inculpés d’atteinte à la sûreté de l’Etat ou de “crimes économiques”. Signalons que le général Guiai Bi Poin dirigeait, cumulativement, l’Ecole nationale de gendarmerie et le Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), une unité d’élite créée par Laurent Gbagbo et dédiée à la sécurisation de la capitale économique.

Source: Armand B. DEPEYLA – Soir Info

La justice des vainqueurs en marche : Le général Guiai Bi Poin à la MACA pour vol à main armée…



Le général Georges Guiai Bi Poin ancien patron du CECOS et ancien directeur de l'école de gendarmerie
Arrêté le samedi 20 août 2011 à 16 heures par le colonel major Vako Bamba, commandant en second de la gendarmerie nationale, pour dit-il avoir constitué un charnier qui aurait été découvert à l’école de gendarmerie, le général de division Georges Guiai Bi Poin a été placé sous mandat de dépôt par le juge du 6ème cabinet pour des faits fabriqués de toutes pièces. De fait, arrêté et détenu au camp commando de Koumassi pour avoir constitué un charnier, à en croire le colonel major Vako Bamba. De sources proches du dossier, « le mandat de dépôt du général de division Guiai Bi Poin repose sur les faits de vol à main armée avec violence et effractions, concussion, atteinte à l’économie publique, pillages et complicité desdites effractions ». On le voit, point n’est besoin de faire un dessin, le commandant en second de la gendarmerie nationale a menti sur toute la ligne. L’histoire du charnier, comme les services de Ouattara savent en fabriquer, n’est en réalité qu’une alchimie du nouveau régime pour avoir la tête de cet ancien collaborateur du président Laurent Gbagbo lui-même détenu au mépris des règles les plus élémentaires du droit par ceux qui de tous temps ont crié à l’arbitraire. Il n’y a jamais eu de charnier à l’école de gendarmerie. Ni le colonel major Vako ni les conducteurs des bulldozers qui durant quatre jours ont remué tout le sol de cette institution ne diront le contraire ; pas non plus l’Onuci qui était sur place hier, mais qui s’en est retournée la queue entre les pattes, confuse d’avoir pris pour vérité d’évangile les déclarations du colonel Vako. Les avocats de l’accusé promettent un déballage le lundi 29 août prochain, ont précisé nos sources.

Comme le président Laurent Gbagbo, le général de division Giuai Bi Poin a été mis aux arrêts avant que l’on ne lui trouve des chefs d’accusation. Aussi, les accusations portées contre Guiai Bi Poin ressemblent fort curieusement à celles pour lesquelles Laurent Gbagbo a été inculpé. Mais cela n’est pas étonnant. Le président déchu avait prévenu la haute hiérarchie des Fds en ces termes : « si je tombe vous tombez avec moi ». Aujourd’hui l’ancien patron de l’école de gendarmerie et du Cecos paie pour avoir défendu à sa façon le régime de Gbagbo. Qui sera le prochain ? Avis aux généraux Philippe Mangou, Edouard Kassaraté, Detoh Letto, Brédou Mbia.

Barthélemy TEHIN

source : 

Derrière la cabale contre la Monusco se cache le plan de cession de la securité de la RDC au Rwanda

La passation progressive de la securité de la RDC au Rwanda se chuchote dans les couloirs politiques de la RDC. Sur terrain, cette cession se prépare sur tous les plans, notamment militaire, démographique, etc. La diabolisation de la Monusco initiée dans l’opinion nationale et internationale depuis le feuilleton de la fraude de la cassitérite au Nord-Kivu participe du même plan.

L’occasion faisant le larron est les élections du 28 novembre 2011 dont les contestations postélectorales sonneront le glas de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC. Pour ne pas associer l’ONU à cette balkanisation imposée de l’extérieur, il faut éjecter la Monusco du bateau congolais avant qu’il ne fasse naufrage. Ceci permettrait à l’ONU de revenir un jour en sapeur pompier dans les états balkanisés de la défunte RDC.


Jeep de la Monusco (Photo site Gouvernorat du Nord-Kivu)

Les congolais qui s’agitent à la simple annonce de la fraude de la cassitérite dont ils ignorent les tenants et les aboutissants doivent se raviser car il peut bien s’agir d’un montage pour préparer l’opinion nationale et internationale au départ de la mission onusienne de la RDC. La Monusco a fini sa mission en RDC, celle d’endormir les congolais qu’il y avait une communauté internationale qui viendrait en aide à la RDC, qu’il fallait démobiliser les Mai-Mai, accueillir les retournés du Rwanda, etc.

Entretemps la même Monusco facilitait le retour des FDLR en RDC comme refugiés congolais après leur entrainement militaire au Rwanda. Aujourd’hui cette mission est terminée même si les congolais attendent toujours que la Monusco s’acquitte de ses promesses de sécurisation des populations civiles.

Le montage

L’idéologie raciste derrière la balkanisation de la RDC sait protéger ses acteurs à la peau claire. Les crimes de la Monuc/Monusco en RDC tels les viols des femmes, le tournage des vidéos pornographiques, le ravitaillement des FDLR en armes et munitions et dont les journalistes témoins gênants étaient assassinés un peu après dans des circonstances louches, le trafic d’or et de diamant, etc. sont associés dans l’imaginaire congolais aux casques bleus à la peau claire.

Mais le montage de Goma a voulu que l’agent de la Monusco attrapé la main dans le sac fut un noir, congolais, roulant seul dans un véhicule de l’ONU. Attendons comment évoluera son jugement!



Mr Julien MUKALA, Agent de la Monusco accusé de fraude de cassitérite, Carte de Service Nº 50316. Il transportait 50 sacs de cassitérite soit 1200 Kg dans la Jeep de la Monusco immatriculée 1727. (Photo site Gouvernorat du Nord-Kivu)

Pour la première fois, le site du gouvernorat s’est montré brave en produisant les photos de l’agent congolais de la Monuc, des sacs de cassitérite et des véhicules de la Monusco. Les journaux de Kinshasa ont aussi répercuté la nouvelle sans ambages. C’est du courage et de l’empressement jamais vus.

Le site de RFI n’a pas non plus raté l’occasion d’enfoncer son clou dans le cercueil de la Monusco. Il ne reste plus que Colette Braeckman et Jeune Afrique pour boucler la boucle des caisses de résonance du matraquage médiatique dont la spécialité est de réfléchir à la place des congolais pour les aveugler.


1200 Kg de cassiterite (Photo site Gouvernorat du Nord-Kivu)

Du destinataire du crime

Le crime imputé à l’agent congolais de la Monusco est certes moins grave que ceux commis par la Monuc/Monusco au Congo depuis septembre 1999. La fraude de la cassitérite du Nord-Kivu est un crime destiné à la consommation des décideurs américains qui voudraient réglementer le commerce des minerais de sang à l’Est de la R.D.Congo.

En effet, il n’y a qu’eux qui peuvent voter la fin du financement des opérations de la Monusco financée en 95% par les USA. Les multinationales américaines qui attendent depuis des années l’annexion de l’Est de la RDC au Rwanda et à l’Ouganda font pression sur l’administration d’OBAMA pour ouvrir les grands corridors des mines à ciel ouvert qu’elles attendent exploiter depuis plus de dix ans.

Avec la présence de la Monusco, certaines opérations militaires de grande envergure contre les populations civiles congolaises habitant les zones minières ciblées ne sont pas possibles. C’est cela l’ambivalence de la Monusco en RDC.

En dépit de son parti pris pour les occupants de la RDC, la seule présence de la Monusco gène certaines opérations des occupants, notamment les massacres des populations congolaises, le génocide en grande échelle des congolais. Après le départ de la Monusco, les exactions contre les populations congolaises de la part des occupants rwandais assimilés par brassage au pouvoir congolais, passeront comme des opérations de police pour mettre de l’ordre à l’Est du pays.

D’où la prudence de la part des congolais laudateurs de la diabolisation de la Monusco, une vieille dame ridée mais qui peut faire le gardiennage d’un ou deux enfants.

Il n’y a pas longtemps, que la société civile de Beni-Lubero se plaignait du comportement de la Monusco qui refusait de la rencontrer. A la place, la Monusco préférait rencontrer les militaires et les policiers accusés par la société civile comme responsables des massacres et des viols des populations civiles congolaises. C’était le début du changement du rôle de la Monusco.

Profitant de l’occasion des élections du 28 novembre prochain qui offre une occasion en or au Rwanda d’intervenir en RDC, le Ministre des Affaires Etrangères, Alexis Thambwe Mwamba a annoncé il y a deux semaines la participation du Rwanda à la mission internationale d’observation des élections de la R.D.Congo.

Cette annonce avait été dénoncée par les congolais pour qui le Rwanda est un pays ennemi, agresseur et dont les dirigeants actuels devraient répondre un jour de leurs crimes de génocide en RDC. Accepter cette offre du Rwanda après tous les désastres des offres précédentes de la part du Rwanda est une preuve de plus que les dirigeants actuels de la RDC ne sont que des marionnettes du Rwanda et qu’ils n’écoutent pas le peuple congolais.

D’après les habitués des couloirs politiques congolais, le Rwanda a reçu de grandes puissances prédatrices des minerais de la RDC, la permission d’assurer la securité ou mieux l’insécurité des élections du 28 novembre 2011 pour faire réélire le candidat du Rwanda et par conséquent des puissances prédatrices occidentales.

Les puissances prédatrices occidentales attendent que les dirigeants rwandais utilisent la même méthode forte qui a fait réélire l’an dernier Paul Kagame comme Président du Rwanda avec un score hitlérien. En effet, lors des dernières élections rwandaises, les Hutu étaient intimidés et obligés par l’armée, la police, les services secrets de voter pour Paul Kagame au risque de mourir en prison.

Le Rwanda aurait reçu l’ordre d’utiliser la même méthode en R.D.C, notamment au Nord-Kivu, au Sud-Kivu, Maniema, et dans la Province Orientale, quatre provinces hostiles au régime actuel et contrôlées militairement par les officiers de l’armée rwandaise et du CNDP, avec un appui logistique de l’Africom basé à Kisangani.

La surmilitarisation de ces quatre provinces est voulue pour que, quelle que soit l’issue des élections du 28 novembre 2011, ces quatre provinces n’échappent aux puissances anglosaxonnes et à leurs marionnettes congolaises, rwandaises, et ougandaises.

Tenant compte du fait que les congolais de l’Est peuvent résister aux intimidations des observateurs militaires rwandais, les cerveaux moteurs de ce plan ont fait enrôler des rwandais et des ougandais habitant le long de la frontière congolaise.

Le jour des élections, les rwandais et ougandais ainsi enrôlés entreront en RDC pour voter pour Joseph Kabila et pour les députés rwandophones. Les postes frontaliers où les bureaux de vote pour ces étrangers seront installés sont Bunagana, Kibumba, Rubare, et Goma.

C’est dans ces centres qu’il y avait le plus grand nombre des bureaux et des kits d’enrôlement lors de la révision du fichier électoral alors que les cités peuplées des Nande comme Kiwanja, Rutshuru n’avaient chacun que trois bureaux d’enrôlement.

Les manif contre l’invasion des rwandais lors de la révision du fichier électoral en territoire de Rutshuru avaient toutes étés étouffées dans l’œuf par l’armée et la police mono-ethnique rwandophones.

Selon, les fuites de ce plan machiavélique, dans l’espace Beni-Lubero où les rwandais n’ont pas toujours réussi à s’infiltrer massivement, les militaires et policiers ont été enrôlés ( cas du général Kakolele à Beni) pour qu’ils participent aux prochaines élections, et surtout pour bourrer les urnes des bulletins remplis d’avance.

C’est dommage que le débat sur l’audit du fichier électoral n’ait pas eu lieu en RDC car tous les germes de la mascarade électorale du 28 novembre 2011 y sont contenus. Le simple affichage des listes électorales n’a jamais eu lieu et n’aura certainement pas lieu car la CENI dira qu’elle n’a pas assez d’argent pour les afficher. Sinon, les noms et les photos des militaires, des policiers, et des inconnus qui y figurent en bonne place par milliers seraient mis à nu.

Sur le plan militaire, 7000 nouveaux soldats rwandais se prépareraient pour investir le Nord Kivu pour épauler les deux brigades de l’armée rwandaise brassées avec les Fardc depuis deux ans.

600 de ces éléments annoncés sont arrivés sur le territoire de Rutshuru le 14 Août 2011. 1500 autres seraient en route pour le Territoire de Masisi pour la même mission. La formation en cours des régiments militaires à Nyaleke/Beni participerait aussi de la même opération de cession progressive de la securité de l’Est de la RDC au Rwanda.

Le succès apparent de cette préparation militaire est, d'après les observateurs ce qui serait à la source du montage larguée dans l’opinion congolaise pendant le week-end dernier, notamment la diabolisation de la Monusco accusée de fraude de la cassitérite. Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage ! Les observateurs avaient déjà prédit cette cabale contre la Monusco une fois qu’elle aurait remplie sa sale besogne.

En effet, avec la présence de l’armée rwandaise et de l’Africom en RDC, la Monusco financée par la même source que l’Africom devient de trop!

Les propos d’Herman Cohen selon lesquels pour le Département Américain, le Kivu appartient déjà au Rwanda étaient une vérité qui corrobore le plan machiavélique dépeint ci-dessus. L’armée ougandaise serait aussi de la partie. Pour l’instant, l’Ouganda attend jouer le rôle qu’il avait joué en 1998 quand il trompa les opposants congolais du RCD-Goma qu’il était ennemi au Rwanda.

Les opposants congolais se jetèrent dans les bras de Museveni ignorant qu’il était le principal allié du Rwanda dans la guerre d’agression et d’occupation de la R.D.Congo. En voulant fuir la pluie du Rwanda, les opposants congolais se jetèrent dans les lacs de l’Ouganda où ils se sont tous noyés (cas de Jean-Pierre Bemba, Wamba dia Wamba, Mbusa Nyamwisi, Roger Lumbala, etc).

L'actuel Ambassadeur Américain en poste à Kinshasa, Mr. James Entwistle vient de jouer sa partition dans cette cabale dans son discours fait au Wilson Center à Washington DC en disant que le gouvernement américain n’attend pas s’ingérer dans les affaires congolaises notamment la certification des élections congolaises.

Le plus naïf des congolais dira que le diplomate américain reconnait par là la souveraineté de la RDC oubliant que les USA soutiennent les agresseurs et les occupants contre le souverain primaire congolais. Les USA brandissent la souveraineté de la RDC parce qu’ils savent très bien que les congolais n’ont pas les moyens militaires pour défendre leur souveraineté.

Et pour qui connait l’histoire, les USA n’ont que faire d’une souveraineté nationale quand leurs intérêts sont en danger. Autrement ils auraient reconnu la souveraineté de la Libye, de la Côte d’Ivoire, etc.

Que faire ?

On ne peut pas reprocher aux USA de coloniser la RDC par le Rwanda et l’Ouganda interposés. Le succès de leur colonisation dépend de la médiocrité des congolais, et notamment celle de la classe politique congolaise.

Les congolais n’ont pas prouvé qu’ils peuvent servir les intérêts des USA en RDC mieux que les rwandais et les ougandais. D’où le choix du Rwanda et de l’Ouganda comme gendarmes des USA en RDC.

En trois mois des élections dont les résultats risquent ainsi d’hypothéquer l’avenir de la RDC pendant des longues années, le peuple congolais et ses dirigeants politiques doivent prendre l’ampleur du danger qui les guette, notamment la consécration de la balkanisation de la RDC par le truchement des conflits ethniques postélectoraux programmés.

Les candidats aux prochaines élections et tous ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir en RDC doivent se surmonter pour faire échec aux fossoyeurs de la RDC. L’éducation des congolais sur les vrais enjeux qui guettent la RDC d’ici la fin de l’année 2011 peut éviter la RDC d’être le Kenya ou la Côte d’Ivoire.

Les opposants politiques qui veulent faire cavaliers seuls et qui feraient leurs campagnes électorales dans certaines provinces et pas dans tout le pays ne feront que préparer le lit à la guerre fratricide dans laquelle l’ennemi voudrait entrainer la RDC.

Les patriotes congolais qui travaillent à la refondation du pouvoir en RDC n’ont pas besoin d’attendre l’issue des élections du 28 novembre prochain pour activer leur plan de sauvetage de la patrie en danger.

Les patriotes congolais avaient fait retarder ce plan de la balkanisation en 2006. Il faut qu’en 2011, ils le fassent enterrer pour toujours pour refonder le pouvoir congolais à partir de zéro.

Kakule Mathe
Butembo
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