République Démocratique du Congo : Jusqu’où «Joseph KABILA» rafistolera-t-il sa «Constitution prêt-à-porter» ?
Déjà dans les coulisses du Parlement congolais à Kinshasa, un message de la Présidence circule de bouche à l’oreille pour promettre 20.000 dollars américains à tout parlementaire de l’AMP et de l’opposition qui soutiendra la démarche du «raïs» !
Un adage populaire dit que chaque peuple n’a que les dirigeants qu’il mérite. Si cette maxime peut être jugée discutable, elle se confirme cependant en ce qui concerne la République Démocratique du Congo, particulièrement sa classe politique qui est devenue la risée de toute l’Afrique à cause de la situation politique pour le moins cocasse dans laquelle elle se complait depuis plus d’une décennie. La RDC est devenue une référence. Et laquelle ! Chaque fois qu’il y a un conflit identitaire quelque part en Afrique, on entend la jeunesse africaine lancer sans sourciller : «Nous ne sommes pas en RDC pour accepter que des étrangers viennent diriger nos institutions» !
En effet, nous sommes la seule élite intellectuelle en Afrique, pour ne pas dire au monde, à être instrumentalisée ouvertement, voire consciemment par un jeune étranger illettrée, qui manipule à son gré, à coup d’argent de la RDC, la grande majorité de la classe politique pour renforcer son pouvoir dictatorial en vue de parachever l’œuvre de la balkanisation du territoire national au profit de son pays d’origine.
Le seul examen de la manière dont «Joseph Kabila» s’est servi et continue de se servir des élites politiques congolaises pour tailler et rafistoler la constitution de la RDC à sa taille suffit pour illustrer nos propos. Chacun se souvient de la manière dont il a manœuvré pour « adapter » la loi de manière à ce que son âge et son faible niveau d’étude etc… ne soient pas des obstacles au dépôt de sa candidature à l’élection présidentielle. Et cette vieille habitude semble bien le reprendre aujourd’hui.
Ce dernier cas concerne en effet, la récente lettre du Président de l’Assemblée nationale adressée au Président du Sénat pour lui demander d’ajouter à l’ordre du jour de la session en cours le point relatif à la révision de la constitution portant sur la suppression du second scrutin des élections présidentielles pour adopter le système du scrutin unique. Déjà cette démarche d’Evariste Boshab (qui est réputé pourtant éminent juriste) comporte deux grandes entorses.
Primo, en tant que parlementaire il aurait du savoir qu’on ne modifie pas l’ordre du jour d’une session parlementaire une fois que les travaux ont démarré.
Secundo, il n’appartient pas au Président de l’Assemblée nationale de saisir le Sénat pour lui demander d’inscrire un point à son ordre du jour. Cette compétence revient exclusivement au Président de la République ou au Gouvernement.
Voilà sous nos yeux un exemple flagrant de l’instrumentalisation de l’élite congolaise par un potentat étranger et illettré! Boshab a reçu l’ordre formel de « Kabila » après une réunion du staff du PPRD après le retour triomphal de Tshisekedi. Sachant que dans la foule, des militants du MLC se sont joints à ceux de l’UDPS pour aller accueillir le «leader maximo», «Joseph Kabila» a compris le danger et a voulu anticiper, comme d’habitude, en utilisant les congolais contre les congolais. Le fils de Kanambe s’est rendu compte que la coalition MLC-UDPS au second tour du scrutin de la présidentielle ne lui donne que peu de chance de l’emporter, même avec la triche!
Alors il a ordonné à ses chiens de chasse d’aller en besogne. Du coup, son «perroquet porteparole », Lambert Mende pour ne pas le citer, qui avait perdu sa langue depuis l’affaire Munene, a brusquement retrouvé la parole et vient de monter au créneau pour débiter des sornettes dont il détient seul l’art et le secret.
Pour ceux des Congolais qui ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre le sens profond des nombreux appels et avertissements de l’APARECO à travers ses mises en garde contre le danger que constitue le «piège des élections » sous l’occupation rwandaise, ils ont là sous leurs yeux la preuve patente que la libération de la RDC ne s’obtiendra jamais par les élections organisées par le dictateur rwandais actuellement à la tête de nos institutions.
A-t-on déjà vu un envahisseur organiser «démocratiquement» la fin de son système d’occupation pour remettre le pouvoir au peuple souverain? «Joseph Kabila» tient notre pays en laisse, avec la complicité des lobbies mafieux de part le monde, et grâce à la médiocrité de la grande majorité de la classe politique congolaise. Déjà dans les coulisses du Parlement congolais à Kinshasa, on nous apprend qu’un message de la Présidence circulent de bouche à l’oreille (comme d’habitude) pour promettre 20.000 dollars américains à tout parlementaire de l’AMP et de l’opposition qui soutiendra la démarche du «raïs» ! Et l’effervescence a gagné les coulisses du Palais du Peuple où les chiens de Pavlov salivent déjà abondamment!
L’APARECO n’a jamais cru à la logique des élections sous l’occupation de la RDC par le Rwanda
Beaucoup de patriotes congolais ont écrit à la rédaction de L’œil du Patriote pour demander pourquoi l’APARECO n’a fait aucun commentaire officiel autour du retour d’Etienne Tshisekedi en RDC. Je crois qu’ils ont la réponse.Tout en respectant le choix des autres leaders politiques, l’APARECO n’a jamais cru et ne croira pas à une possibilité de mettre fin à l’occupation de la RDC en acceptant d’entrer dans la spirale des simulacres des élections organisées, financées et contrôlées par l’imposteur rwandais Hyppolite Kanambe à la tête de nos institutions. Le faire équivaudrait à reconnaître ipso facto cet imposteur rwandais comme congolais et partant, à légitimer son pouvoir à travers ces simulacres d’élection qu’il contrôle et manipule par ailleurs à sa guise, soit par la corruption, soit par la fraude, soit encore par la force…
C’est selon ! Mais qui peut oublier l’une des véritables problématiques de la crise en RDC ? C’est à dire : l’imposture d’Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila». Qui peut oublier qu’il n’a rien fait pour prouver au peuple congolais sa véritable origine, et qu’il mise plutôt sur le temps qui passe et fera oublier aux congolais qu’il est tout simplement rwandais. Il espère leur faire accepter la fausse idée qu’il est congolais d’origine comme l’exige la Constitution congolaise actuellement en vigueur dans le pays.
Au moment où les afro-américains reviennent en Afrique, c’est le cas actuellement au Cameroun, pour procéder aux différents tests ADN en vue de retrouver leurs vraies origines africaines, le Parlement congolais ne devraient-il pas exiger de l’homme qui préside aux destinées des Congolais et dont ils ne connaissent rien de son origine, de se soumettre avant les prochaines élections présidentielles au test ADN afin de confirmer une fois pour toutes qu’il est réellement la progéniture de Laurent Désiré Kabila et de Sifa Mahanya comme il le prétend ? Qu’est-ce que l’organisation de ce test lui coûte ? Au contraire, ce geste mettrait fin définitivement aux nombreux doutes et points sombres de son curriculum vitae. Nous ne craignons pas d’être contredits par la vérité du test. Pourquoi alors celui à qui le test devrait profiter le plus rechigne-t-il à le faire ? That’s the question !
Candide OKEKE
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