Mercredi, 24 Octobre 2012

C'est depuis plus de six mois que l'Est de la République Démocratique du Congo, plus précisément la province du Nord-Kivu, est en proie à une rébellion menée par le Mouvement du 23 mars (M23).
Composés des officiers des Forces armées de la RDC (FARDC), issus pour la plupart du CNDP, le M23, selon plusieurs rapports des experts des Nations Unies, est soutenu par le Rwanda et l'Ouganda, mieux, par Paul Kagame et Yoweri Museveni.
Malgré les démentis faits par les tenants du pouvoir à Kigali et à Kampala, tout le monde, à commencer par le gouvernement congolais est convaincu que la RDC vit une nouvelle guerre d'agression planifiée et exécutée à partir du Rwanda et de l'Ouganda.
Pour soutenir cette thèse, les accusations des autorités congolaises sont soutenues par des rapports élaborés par les ONG internationales, dont Human Right Watch.
Pour mettre fin à la guerre du Kivu, la Conférence Internationale pour la Régions des Grands Lacs (CIRGL) a tenté, depuis quelque mois, des rencontres entre les dirigeants congolais et ceux des pays soupçonnés de soutenir le M23. Mais, jusque-là, les rencontres de Kampala n'ont rien produit de concert.
Du reste, le dernier rapport publié par les experts des Nations Unies relève que l'Ouganda, comme le Rwanda, appuie la rébellion du M23 en hommes et équipements militaires.
A Kinshasa, les opposants ne comprennent pas que le gouvernement de Kinshasa ait accepté Museveni comme médiateur alors que lui-même est accusé par les Nations Unies de soutenir les rebelles qui combattent les FARDC.
Multiplier les groupes rebelles
Même si les régimes de Kigali et de Kampala refusent d'accepter malgré toutes les preuves qu'ils soutiennent le M23- la multiplication des groupes rebelles dans l'Est de la République Démocratique du Congo rappelle le scénario vécu en 1997 lorsque Paul Kagame et Yoweri Museveni avaient juré d'avoir la tête de Laurent-Désiré Kabila.
D'aucuns se souviendront de la création du RCD-Goma. Et pour brouiller les cartes, mais surtout pour désorienter Kinshasa, ce dernier mouvement a donné naissance au RDC-K-ML (dirigé par Antipas Mbusa), au RCD-N (conduit par Roger Lumbala) et au MLC (piloté par Jean-Pierre Bemba).
Si le RCD-Goma était une «création rwandaise», les trois derniers étaient «sponsorisés» par Kampala.
Comme en 1997, aujourd'hui o, semble revivre le même scénario. Kigali et Kampala veulent avoir, chacun, sa rébellion en RDC.
Ainsi, si le M23 (mué depuis quelques jours en - Armée Révolutionnaire du Congo -ARC) est une rébellion pro-Rwanda, l'Union pour la réhabilitation de la démocratie au Congo. (URDC), basée à Beni, serait, selon plusieurs sources, une création de Kampala.
Le géniteur de cette nouvelle rébellion, Jacques Tahanga, est un officier déserteur des FARDC, issu de l'APC, ancienne branche armée du RDC-KML... créé et soutenu à l'époque par l'Ouganda.
Curieusement, l'URDC a présenté les mêmes revendications que le M23, notamment «l'amélioration du social des militaires et du peuple congolais».
Bien plus, à en croire la radio Okapi, Jacques Tahanga a reconnu le contact entre l'URDC, son groupe armé et la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23).
Comment ne pas croire que Paul Kagame et Yoweri Museveni seraient en train de multiplier des mouvements rebelles dans l'Est de la RDC comme en 1997.
Comment ne pas croire ces sources qui soupçonnent un autre pays voisin de la RDC, hormis les deux cités, de vouloir monter une autre rébellion à Uvira, dans le Sud-Kivu.
Reste à connaître la réaction de Kinshasa par rapport aux «plans diaboliques» montés par Paul Kagame et Yoweri Museveni.
CONGO NOUVEAU
C'est depuis plus de six mois que l'Est de la République Démocratique du Congo, plus précisément la province du Nord-Kivu, est en proie à une rébellion menée par le Mouvement du 23 mars (M23).
Composés des officiers des Forces armées de la RDC (FARDC), issus pour la plupart du CNDP, le M23, selon plusieurs rapports des experts des Nations Unies, est soutenu par le Rwanda et l'Ouganda, mieux, par Paul Kagame et Yoweri Museveni.
Malgré les démentis faits par les tenants du pouvoir à Kigali et à Kampala, tout le monde, à commencer par le gouvernement congolais est convaincu que la RDC vit une nouvelle guerre d'agression planifiée et exécutée à partir du Rwanda et de l'Ouganda.
Pour soutenir cette thèse, les accusations des autorités congolaises sont soutenues par des rapports élaborés par les ONG internationales, dont Human Right Watch.
Pour mettre fin à la guerre du Kivu, la Conférence Internationale pour la Régions des Grands Lacs (CIRGL) a tenté, depuis quelque mois, des rencontres entre les dirigeants congolais et ceux des pays soupçonnés de soutenir le M23. Mais, jusque-là, les rencontres de Kampala n'ont rien produit de concert.
Du reste, le dernier rapport publié par les experts des Nations Unies relève que l'Ouganda, comme le Rwanda, appuie la rébellion du M23 en hommes et équipements militaires.
A Kinshasa, les opposants ne comprennent pas que le gouvernement de Kinshasa ait accepté Museveni comme médiateur alors que lui-même est accusé par les Nations Unies de soutenir les rebelles qui combattent les FARDC.
Multiplier les groupes rebelles
Même si les régimes de Kigali et de Kampala refusent d'accepter malgré toutes les preuves qu'ils soutiennent le M23- la multiplication des groupes rebelles dans l'Est de la République Démocratique du Congo rappelle le scénario vécu en 1997 lorsque Paul Kagame et Yoweri Museveni avaient juré d'avoir la tête de Laurent-Désiré Kabila.
D'aucuns se souviendront de la création du RCD-Goma. Et pour brouiller les cartes, mais surtout pour désorienter Kinshasa, ce dernier mouvement a donné naissance au RDC-K-ML (dirigé par Antipas Mbusa), au RCD-N (conduit par Roger Lumbala) et au MLC (piloté par Jean-Pierre Bemba).
Si le RCD-Goma était une «création rwandaise», les trois derniers étaient «sponsorisés» par Kampala.
Comme en 1997, aujourd'hui o, semble revivre le même scénario. Kigali et Kampala veulent avoir, chacun, sa rébellion en RDC.
Ainsi, si le M23 (mué depuis quelques jours en - Armée Révolutionnaire du Congo -ARC) est une rébellion pro-Rwanda, l'Union pour la réhabilitation de la démocratie au Congo. (URDC), basée à Beni, serait, selon plusieurs sources, une création de Kampala.
Le géniteur de cette nouvelle rébellion, Jacques Tahanga, est un officier déserteur des FARDC, issu de l'APC, ancienne branche armée du RDC-KML... créé et soutenu à l'époque par l'Ouganda.
Curieusement, l'URDC a présenté les mêmes revendications que le M23, notamment «l'amélioration du social des militaires et du peuple congolais».
Bien plus, à en croire la radio Okapi, Jacques Tahanga a reconnu le contact entre l'URDC, son groupe armé et la rébellion du Mouvement du 23 Mars (M23).
Comment ne pas croire que Paul Kagame et Yoweri Museveni seraient en train de multiplier des mouvements rebelles dans l'Est de la RDC comme en 1997.
Comment ne pas croire ces sources qui soupçonnent un autre pays voisin de la RDC, hormis les deux cités, de vouloir monter une autre rébellion à Uvira, dans le Sud-Kivu.
Reste à connaître la réaction de Kinshasa par rapport aux «plans diaboliques» montés par Paul Kagame et Yoweri Museveni.
CONGO NOUVEAU
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